ActualitésClimat : Il est urgent de parachever les négociations (sessions du CCNUCC)

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31 Mai

Climat : Il est urgent de parachever les négociations (sessions du CCNUCC)

Rabat – Il est urgent de parachever les négociations afin de répondre aux défis climatiques, accentués par la pandémie de la Covid-19, ont souligné lundi les représentants des parties participant aux sessions virtuelles des organes subsidiaires permanents de la Convention onusienne sur le climat (CCNUCC).

Malgré les efforts intenses déployés par l’ensemble des États membres pour avancer dans l’agenda climatique, « nous sommes encore très loin d’atteindre l’objectif de 1,5°C », fixé par l’Accord de Paris, ont affirmé les participants à la séance plénière des sessions du CCNUCC.

La température moyenne à la surface de la Terre a dépassé de 1,2 °C celle de l’époque préindustrielle (période 1850-1900), selon le rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) publié le mois dernier, ont-ils rappelé.

Ces sessions permettront aux Parties d’avancer dans le travaux, « étant donné le volume élevé de travail accumulé en l’absence de sessions en 2020. Afin de maximiser les progrès et de minimiser les retards supplémentaires, cette session est une occasion précieuse pour faire avancer les travaux en vue de la COP26 », prévue en novembre prochain à Glasgow, lit-on dans le site de la CCNUCC .

Les participants ont indiqué que le travail de la CNUCC doit progresser dans le but de développer et de renforcer le cadre institutionnel des directives pour une meilleure application de l’Accord de Paris, notant que toutes les parties aspirent à parvenir à un processus « juste et équitable de développement durable et inclusif ».

Toutes les parties sont appelées à redoubler d’efforts dans la réponse apportée à la crise climatique et à préparer des textes concrets qui peuvent être proposés à la COP26 pour finalisation et adoption, ont-t-ils précisé, jugeant nécessaire de parvenir à des décisions qui garantissent à tous « l’intégrité environnementale » et « la transparence des marchés ».

En dépit des aléas techniques imposés par les réunions virtuelles, tous les groupes et parties fourniront le maximum d’efforts possibles pour appuyer le travail des organes subsidiaires et poser les bases de la COP26.

Les sessions des organes subsidiaires de la CCNUCC, à savoir le Conseil scientifique et technologique (SBSTA) et l’organe de mise en œuvre (SBI), ont commencé ce lundi et se poursuivront jusqu’au 17 juin par visioconférence.

Les négociateurs vont traiter de plusieurs questions, notamment les Contributions nationales déterminées (NDC), la transparence, les financements climatiques et le renforcement des capacités.

Après une année de réunions virtuelles informelles et limitées en capacité en 2020 en raison de la pandémie de la COVID-19, ces réunions des organes subsidiaires offrent aux gouvernements l’occasion de progresser sur plusieurs questions techniques en suspens qui sont essentielles pour réussir la COP26, mettre en œuvre l’Accord de Paris et, à terme, limiter les températures mondiales à 1,5°C.

Le dépassement de cet objectif aura probablement des répercussions sur la sécurité alimentaire et entraînera des impacts climatiques plus fréquents et plus graves, tels que des vagues de chaleur, des tempêtes et des hausses du niveau de la mer.

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