Climat:Entre 50 à 80 pc des ressources halieutiques des îles du Pacifique pourraient disparaître d’ici la fin du siècle

Bruxelles – Entre 50 à 80 pc des ressources halieutiques des îles du Pacifique pourraient disparaître d’ici la fin du siècle à cause du réchauffement climatique, selon les conclusions d’une étude publiée dans la revue Marine Policy.

La région la plus exposée à la montée des eaux pourrait être aussi celle qui perdra le plus de ressources halieutiques d’ici la fin du siècle, « si rien n’est fait contre le changement climatique », préviennent les experts.

Ils disent que les eaux des îles du Pacifique devraient devenir plus chaudes, moins oxygénées et plus acides, ce qui entrainera une production de plancton inférieure au minimum requis dans les réseaux alimentaires.

Actuellement, ces eaux sont déjà parmi les plus chaudes au monde en raison d’une faible variabilité saisonnière. Un réchauffement supplémentaire risque d’être fatal à de nombreuses espèces marines, indiquent les auteurs de cette étude.

Ils estiment qu’aucun organisme vivant dans l’océan n’a aujourd’hui le temps de s’adapter à ces températures plus chaudes, ce qui entrainera la disparition ou la migration de beaucoup de ces organismes vers d’autres régions du globe.

Cela devrait avoir un impact négatif sur les populations locales, dont les revenus dépendent majoritairement de la pêche. Seule une forte réduction des émissions de gaz à effet de serre, limitant le réchauffement à 2 degré Celsius d’ici la fin du siècle, pourrait limiter sérieusement les dégâts engendrés par le réchauffement planétaire.

France -La ville de Nantes (ouest de la France) a annoncé qu’elle ne prendrait pas part à l’expérimentation de la publicité sur les trottoirs qui constitue, selon elle, « une pollution visuelle en contradiction avec sa volonté de valoriser les atouts patrimoniaux et environnementaux ».

« L’espace public ne doit pas souffrir d’une marchandisation excessive de ses surfaces, qui verrait les publicités au sol se multiplier », justifie la municipalité dans un communiqué.

Nantes fait partie des trois agglomérations, avec Lyon et Bordeaux, qui ont été autorisées à expérimenter pendant 18 mois le «marquage sur les trottoirs à des fins publicitaires».

Outre Nantes, l’initiative a été mal perçue également à Bordeaux où la municipalité a exprimé son refus de demandes de ce type émanant d’annonceurs ou de commerçants.

Elle évoque dans un communiqué « une pollution visuelle inutile » et s’étonne que « les élus et administrations de la Ville de Bordeaux et de Bordeaux Métropole n’ont à aucun moment été consultés ou informés en amont de cette décision ».

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– Prisées lors des fêtes, les paillettes sont en réalité trop petites pour être interceptées par les systèmes de filtrage et finissent bien souvent au fond de l’océan.

« Les paillettes on les met, on en met sur soi, sur le visage, puis on les rince dans les lavabos. Une partie seulement va être arrêtée par les filtres, mais le reste, des volumes énormes finissent dans l’océan et donc dans l’estomac des poissons que nous mangeons », a mis en garde récemment Philippe Maison, responsable environnement au sein de la Surfrider Foundation, une association de protection des océans.

Les paillettes ne sont donc pas sans danger : elles polluent. La plupart d’entre elles sont fabriquées à partir de plastique et leur toute petite taille leur permet de passer à travers les systèmes de filtrage.

Cependant, les paillettes ne sont pas les seules à terminer dans les océans : toutes les autres micro-billes de plastique contenues dans certains dentifrices ou gommages le sont encore plus.

D’après le collectif de lutte contre le changement climatique «One Million Women», ces microparticules représentent 85  pc des 9,5 millions de tonnes de plastiques déversées chaque année dans les océans.

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Lisbonne – L’amélioration de l’image de l’industrie de l’emballage, le renforcement de la communication avec le consommateur et le développement technologique en matière de traitement des déchets sont quelques-unes des opportunités indiquées dans l’étude « Evaluation du potentiel de l’économie circulaire au Portugal » présentée par la faculté des Sciences et Technologies de l’Université Nova de Lisbonne en partenariat avec la Société de collecte de déchet Ponto Verde.

Les travaux dont les résultats provisoires ont été présentés lors de la conférence « Le cycle de l’emballage – Une vision de l’innovation circulaire », qui a eu lieu récemment à Lisbonne, ont révélé le potentiel de l’économie circulaire au Portugal dans les secteurs de l’emballage et de l’alimentation et les boissons, dévoilant quelques-unes des opportunités et des défis clés.

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Madrid, – La mairie de Madrid a présenté vendredi la première ligne d’autobus 100 pc électrique de l’Espagne, dotée d’une flotte qui se recharge à travers un système d’induction, c’est-à-dire sans contact.

Ce système, introduit pour la première fois en Espagne, sera mis en service le 22 janvier avec cinq nouveaux autobus destinés à la ligne 76, qui traverse une distance de 14 km en aller-retour et qui compte 46 stations entre les districts de Villaverde et Arganzuela.

Cette nouvelle flotte propre ne génère pas d’émissions de gaz polluants et ne produit aucune pollution acoustique. Elle a nécessité un investissement de 2 millions d’euros apportés par la municipalité.

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-Le président de la région de l’Estrémadure, Guillermo Fernández Vara, a appelé à profiter des opportunités qu’offre le réseau européen des espaces naturels Natura 2000 à un moment où la société est de plus en plus consciente de l’importance du monde rural et de la nature.

Ce réseau, qui constitue le plus grand instrument de préservation de la biodiversité de l’Union européenne, représente le juste milieu entre «le développement dévastateur et le conservationnisme réactionnaire», a-t-il estimé dans une interview à l’agence EFE, à l’occasion de la fin du projet européen Life Infonatur 2000, qui a été mis en œuvre pendant cinq ans en collaboration avec la région de l’Estrémadure avec pour but de mettre la lumière sur les valeurs et l’importance du réseau Natura 2000.

L’Espagne est le pays qui compte la plus grande superficie (terrestre et maritime) incluse dans le réseau Natura 2000, avec 222.276 km2, représentant 27,3 pc de la superficie totale du pays.