ActualitésColombie : le gouvernement « doit adopter une loi pour interdire la fracturation hydraulique » (ONU)

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30 Jan

Colombie : le gouvernement « doit adopter une loi pour interdire la fracturation hydraulique » (ONU)

Bogota – Lors de l’audition publique qui a lieu au sein de la Cinquième Commission de la Chambre des représentants, convoquée dans le cadre de la discussion d’un projet de loi visant à interdire la fracturation hydraulique, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’environnement et les droits des êtres humains, David Boyd, a souligné que le gouvernement colombien « doit adopter une loi pour interdire la fracturation hydraulique ».

Dans son discours, il a rappelé que la Colombie fait partie de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de l’Accord de Paris. Deux accords dans lesquels les pays s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’orienter vers des économies propres, ce qui irait à contre-courant si le pays développait cette technique de fracturation hydraulique pour extraire le gaz et le pétrole.

« Malgré cette Convention-cadre, les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté de 72 pour cent depuis 1990. En 2012, l’Agence internationale de l’énergie estimait que les deux tiers des réserves prouvées de combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon) ne doivent pas brûler si l’on veut limiter le réchauffement à 2 degrés », a déclaré Boyd.

Ce projet de loi qui vise à interdire la fracturation a été déposé l’année dernière devant le secrétaire général de la Chambre des représentants du Congrès par différents partis, qui disent non au développement de la fracturation en pays, en plus d’émettre d’autres dispositions en la matière.

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