Norvège: Finalisation du plan de comptabilité forestière
Oslo- Le Plan de comptabilité forestière, proposé par la Norvège pour la période 2021-2025, vient d’être finalisé, a annoncé lundi le ministère norvégien du Climat et de l’Environnement.
L’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et la foresterie feront partie du projet d’accord entre la Norvège et l’Union Européenne sur la réalisation conjointe des objectifs d’émissions pour 2030.
Un règlement national sur la comptabilité forestière est requis en vertu de la réglementation de l’UE sur l’utilisation des forêts et des terres. Le plan de comptabilité forestière national proposé par la Norvège propose un niveau de référence forestier pour la période 2021-2025 dans les forêts aménagées.
La construction du niveau de référence forestier est basée sur la poursuite des pratiques de gestion des terres forestières gérée de Norvège, telles qu’observée pendant la période de référence 2000 – 2009.
Le niveau de référence est en moyenne de 25,5 millions de tonnes de CO2 évacuées par an durant la période 2021-2025, y compris les produits du bois récoltés.
La Norvège ne sera pas obligée de soumettre le niveau de référence forestier avant l’entrée en vigueur de la décision du Comité mixte de l’EEE établissant la coopération entre la Norvège, l’Islande et l’UE en vue d’atteindre leurs objectifs de réduction des émissions pour 2030.
La Norvège a partagé de manière informelle son plan de comptabilité forestière nationale avec l’Autorité de surveillance AELE et l’UE. Ceci pour informer et contribuer à une évaluation formelle efficace du plan après l’entrée en vigueur de l’accord.
Les définitions, les méthodologies et les données utilisées pour calculer le niveau de référence de la forêt sont cohérentes avec les méthodes utilisées pour estimer les émissions et les absorptions dans le rapport d’inventaire national des gaz à effet de serre déclaré dans le cadre de la CCNUCC, y compris l’inventaire forestier national.
Le niveau de référence respecte les principes de transparence, d’exactitude, d’exhaustivité, de comparabilité et de cohérence de l’Accord de Paris.