ActualitésConstruction à Dakar d’une usine de dessalement d’eau de mer

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30 Mar

Construction à Dakar d’une usine de dessalement d’eau de mer

Rabat – Le projet de construction d’une usine de dessalement d’eau de mer aux Mamelles, à Dakar, n’aura pas un impact négatif sur les écosystèmes, selon une évaluation environnementale, rapporte la presse locale.

Le projet a déjà reçu le certificat de conformité environnementale délivré par la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec), ajoute la même source.

« Contrairement à une idée véhiculée, l’unité de dessalement n’empiétera pas sur la plage. Les prises d’eau seront installées aux abords des contreforts des falaises. Le projet a respecté les procédures en vigueur », ajoute-t-on.
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Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 30 mars:

— La première usine d’appâts à base de protéine commerciale au Kenya, et qui produira un appât pour contrôler les mouches des fruits, a été inaugurée mercredi à Murang’a, dans le centre du pays, ont rapporté des médias locaux.

Cette initiative, lancée par le Centre international de Physiologie des insectes et d’Ecologie (ICIPE) et la compagnie « Kenya Biologics », devrait contribuer à la lutte contre l’insecte qui provoque des dégâts dans les fermes horticoles, surtout au niveau des cultures fruitières.

Connu sous le nom d’ »obsession des mouches à fruits », l’appât devrait freiner les dégâts engendrés par les insectes qui endommagent les cultures et entraînent des pertes annuelles estimées à des milliards de dollars, a déclaré, à cette occasion, la directrice générale de l’ICIPE, Segenet Kelemu, notant que le nouveau produit sera commercialisé 70 pc moins cher que les autres appâts importés.

De son côté, le PDG de « Kenya Biologics », Chris Kolenberg a fait savoir que sa compagnie allait produire 2.000 litres par jour de ce produit, ajoutant que « cette quantité répondra à la demande de 229.000 fermiers qui dépendent de la production de mangues au Kenya ».

Mali:

— Depuis deux à trois ans, en amont du fleuve Niger jusqu’à 50 kms de Bamako, des exploiteurs d’or occupent totalement le fleuve avec leurs dragues industrielles, rapporte la presse locale.

Ils déversent dans l’eau du fleuve du mercure et du cyanure en grande quantité. L’eau est ensuite drainée vers Bamako étant polluée de ces substances nuisibles pour la santé.

« Très souvent en se promenant sur le fleuve, on constante des flaques d’huile et des cadavres de poissons », note la même source.

Une délégation du ministère de l’environnement avait effectué une visite le long du fleuve jusqu’aux environs de Katibougou pour se rendre compte du degré de pollution du fleuve. Son passage a permis de dégager ces exploitants pollueurs jusqu’à la centaine de kilomètres.

Cameroun :

Le Secrétariat général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) organisent actuellement à Yaoundé, au Cameroun, une réunion technique de validation de la stratégie sous régionale de développement durable de la filière huile de palme en Afrique centrale.

L’élaboration de cette stratégie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions des Chefs d’Etat de la CEEAC sur les projets de développement et la promotion de l’économie verte dans la sous-région, notamment le Programme de développement de l’éco agro-business ou éco agriculture et le Programme régional d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle, rapporte jeudi la presse camerounaise.

Cette stratégie vise à doter la sous-région d’un outil destiné à concilier développement des palmeraies avec ses impacts socioéconomiques et gestion durable des forêts/savane pour éviter la déforestation, selon la même source.

Burkina Faso :

— La cérémonie de pose de la première pierre pour la construction d’un centre de formation agro-sylvo-pastorale dans le village de Soghlenzi, situé à 45 km de Ouagadougou, a eu lieu samedi dernier, indique la presse locale.

En juin 2017, débuteront dans ce centre les cours de formation notamment en techniques agricoles, d’élevage, de pisciculture, et de maraîcher culture.

Selon les initiateurs de ce projet, l’objectif escompté est celui « de l’efficacité à répondre au besoin des différents acteurs pour une agriculture de plus en plus intégrée à l’élevage, faisant appel parfois aux techniques anciennes et aussi celles modernes, respectueuses de l’environnement’’.

Niger :

— Le gouverneur de la Région de Zinder, Issa Moussa a procédé, mardi dernier à Toumnia, un village de la commune rurale de Dakoussa (Département de Takeita), au lancement officiel de l’opération’’ vente à prix modérés des céréales’’.

L’opération s’étendra sur cinq mois (en raison de 2.700 tonnes/mois), et couvrira les 55 communes que compte la région, qui connait une situation alimentaire très préoccupante dans plusieurs zones, au regard des résultats de la dernière campagne agricole.

Pour atténuer la souffrance des populations victimes de cette mauvaise campagne et ce, sur l’ensemble du territoire, l’Etat et les partenaires au développement ont débloqué 1,5 milliards de FCFA.

Quelque 1,5 millions de personnes sont en situation d’extrême vulnérabilité à l’échelle nationale, selon des statistiques officielles.

Côte d’Ivoire:

— La Banque Africaine de Développement (BAD) s’est jointe, récemment, au gouvernement ivoirien et d’autres acteurs du développement pour commémorer la journée mondiale de l’eau placée, cette année, autour du thème ‘’les eaux usées’’.

A cette occasion, une cérémonie a été organisée au cabinet de la primature, occasion pour les différents intervenants de souligner non seulement l’importance de l’eau et l’assainissement pour le bien-être social et économique des ivoiriens, mais aussi d’attirer l’attention du public sur l’urgente nécessité de transformer les eaux usées en une source de richesse.

Représentant le premier ministre ivoirien, Mme Anne Désirée Ouloto, ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable et porte-parole adjoint du gouvernement a déclaré que les eaux usées ne doivent pas être la source de maladies et de pauvreté mais plutôt être considérées dans une optique de génération de revenus.

Et de faire observer que l’eau et l’assainissement sont au cœur de la vision 2020 du gouvernement qui vise à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent.

— Plusieurs projets liés à l’assainissement en Côte d’Ivoire bénéficient de l’action de la BAD, en l’occurrence le projet de gestion intégrée du bassin hydrographique du Gourou, financé par la Banque pour environ 23,30 millions d’Unités de Compte (UC) en 2010, et qui a permis d’améliorer la gestion et le traitement des déchets solides et des eaux usées et de créer des emplois, contribuant ainsi à l’amélioration de l’hygiène et de la situation sanitaire de près de 280.000 personnes ciblées dans le district d’Abidjan, selon la BAD.

Plus de 350 millions de dollars ont été mobilisés en octobre 2016 pour la phase II, qui vise principalement à consolider les acquis de la première phase, poursuit la même source, faisant savoir que d’autres projets contribuent également à l’amélioration de l’accès durable des populations aux infrastructures d’assainissement ainsi qu’aux services et emplois liés à la filière de gestion des produits de vidange des toilettes.

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