La COP22, une COP également méditerranéenne, avec une vitalité extraordinaire des acteurs étatiques et non-étatiques
Marrakech – La COP22 est une COP africaine, mais également méditerranéenne, avec une vitalité extraordinaire des acteurs étatiques et non-étatiques et une mobilisation irréversible dans la bonne direction, a indiqué, jeudi soir à Marrakech, le président du comité scientifique de la COP22, Nizar Baraka.
« Aujourd’hui, la durabilité n’est pas un choix, mais une nécessité pour garantir la stabilité et une priorité pour notre biodiversité, pour nos citoyens, pour notre planète », a relevé M. Baraka qui intervenait lors d’une conférence organisée dans le cadre de la COP22 sous le thème « Stabilité et développement durable de la Méditerranée ».
L’engagement à réduire la vulnérabilité de nos territoires face aux changements climatiques a fait l’objet de plusieurs initiatives, nationales et internationales, dans le cadre des contributions nationales déterminées notamment, a-t-il fait observer, ajoutant qu’il s’agit là d’un enjeu transnational, qui dépasse nos frontières.
M. Baraka également président du Conseil Economique, social et environnemental (CESE) a, en outre, remercié l’Union pour la Méditerranéen d’avoir promu des initiatives dédiées aux énergies renouvelables, à la protection des écosystèmes, au transport, à l’éducation, tous des programmes complémentaires et importants.
« Aujourd’hui et plus que jamais est justement le temps de la complémentarité, de l’intégration et des synergies (…) avec une complémentarité entre les deux rives, particulièrement dans le domaine des énergies renouvelables où le Maroc a su démontrer qu’un pays du Sud est capable de se doter d’un mix énergétique incluant des proportions importantes d’énergies éolienne, hydrique et solaire », a-t-il noté.
A cet égard, M. Baraka a signalé que la présidence marocaine de la COP 22 est fortement engagée pour poursuivre cet engagement pour la durabilité qui ne pourra qu’être une source de stabilité et de bien-être pour nos populations.
