COP22 : Jadis impensable, l’unité mondiale contre les changements climatique est aujourd’hui « instoppable »

Marrakech, Jadis elle semblait impensable, l’unité internationale contre les changements climatiques est aujourd’hui « instoppable », a affirmé, mardi à Marrakech, le Secrétaire général des Nations unies, Ban ki-moon.

« L’accord de Paris est entré en vigueur dans un temps record. Jamais dans l’histoire des Nations unies, un accord, convention ou traité n’est entré en vigueur dans un laps de temps aussi réduit. Il a aussi le nombre le plus élevé d’Etats parties », a souligné M. Ban, lors d’une conférence de presse avant l’ouverture du segment de haut niveau de la COP22 qui se tient du 7 au 18 courant à la Cité Ocre.

« Chaque pays a conscience que le changement climatique est une réalité. Les enjeux sont plus grands que jamais. Le moment est venu d’agir ensemble pour protéger notre planète avec une détermination plus grande encore », a-t-il ajouté.

« Les émissions de gaz à effet de serre continuent de s’accroître et les impacts des changements climatiques s’intensifient de plus en plus. Le temps joue contre nous », a-t-il dit, en rappelant que « les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées et l’année 2016 sera presque certainement la plus chaude encore ».

Le secrétaire général des Nations Unies a encore affirmé qu’ »aucun pays, quelles qu’en soient les ressources et la puissance, n’est immunisé de l’impact des changements climatiques. C’est pour ça que l’accord de Paris a été ratifié avec une rapidité à couper le souffle ».

« Jusqu’à aujourd’hui, 109 Etats l’ont ratifié et le nombre augmente jour après jour, voire heure après heure », a-t-il poursuivi, exhortant le reste à le faire et encourageant fortement tous les pays à accroître le niveau de leurs ambitions dans leurs plans climatiques nationaux durant les deux prochaines années.

M. Ban a aussi appelé les autres secteurs de la société à accélérer leurs efforts climatiques et mobiliser le soutien politique pour l’accord de Paris.

Interrogé sur l’impact de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats Unis, il a exprimé son « espoir que le président élu entendra et comprendra le sérieux et l’urgence de l’action climatique et évaluera ses remarques de campagne ».

Il a indiqué avoir rencontré le président élu, la semaine dernière, et discuté avec lui de plusieurs sujets, se disant « très optimiste » sur les efforts de combattre les changements climatiques.