ActualitésLa COP26, un « test de crédibilité » face à l’urgence climatique (Espinosa)

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31 Mai

La COP26, un « test de crédibilité » face à l’urgence climatique (Espinosa)

Rabat – La Conférence des parties sur le climat (COP26), prévue en novembre 2021 à Glasgow (Écosse), se veut un « test de crédibilité » face à l’urgence climatique, a souligné lundi la secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa.

« Ces prochaines semaines sont essentielles pour réussir la prochaine COP26 qui se veut un test de crédibilité face à cette urgence climatique », a indiqué Mme Espinosa qui s’exprimait à l’ouverture des sessions du SBSTA, organe subsidiaire de la CCNUCC dédié au conseil scientifique et technologique.

Ces sessions permettront aux Parties d’avancer dans le travaux, « étant donné le volume élevé de travail accumulé en l’absence de sessions en 2020. Afin de maximiser les progrès et de minimiser les retards supplémentaires, cette session est une occasion précieuse pour faire avancer les travaux en vue de la COP26 », prévue en novembre prochain à Glasgow, lit-on dans le site de la CCNUCC .

La COP26 sera essentielle pour un redressement et c’est aussi une affirmation du multilatéralisme à une heure où le monde en a « terriblement » besoin, a-t-elle poursuivi.

« L’humanité est une espèce qui se définit par sa résilience et même dans ces années difficiles, nous avons vu un certain élan vis-à-vis du grand défi du changement climatique », a-t-elle dit.

S’agissant des actions en faveur du climat, notamment l’atténuation, le renforcement des capacités et le financement, « les nations en développement, en particulier les plus vulnérables, continuent d’être laissées de côté », a-t-elle regretté.

« Ces sessions doivent permettre d’arriver à Glasgow avec des décisions prêtes à adopter. Nous ne pouvons plus continuer à repousser les échéances et à reporter à plus tard des questions d’une COP à l’autre, » a noté Mme Espinosa.

Il est grand temps de faire preuve « d’engagement, de leadership, de confiance et d’intégrité, d’essayer de combler les fractures et de terminer notre travail », a-t-elle insisté, soulignant l’importance d’une « ambition climatique plus ambitieuse » et appuyée par un soutien financier « juste et équitable » pour les nations en développement.

Pour sa part, Tosi Mpanu Mpanu, président du SBSTA a présenté l’approche choisie pour ces sessions, permettant de lancer le travail informel qui sera guidé par l’ordre du jour provisoire publié le 27 avril 2021.

Ce projet d’ordre du jour reflète tous les mandats que les parties ont confiés au SBSTA, à savoir des travaux à entreprendre pour 2020 et 2021, en d’autres termes tous les mandats pour les 52ème, 53ème, 54ème et 55ème session du SBSTA.

Le projet d’ordre du jour provisoire préparé par le secrétariat exécutif, en consultation avec le président du SBSTA, prend effectivement en compte les contributions déterminées des parties, a-t-il relevé, citant la contribution du groupe de l’intégrité environnementale, appuyée par la Norvège et la Nouvelle Zélande ayant proposé des ajouts au programme de l’ordre du jour de SBSTA 52.

Dans une communication envoyée au secrétariat, un peu plus tôt ce matin, le G77 et la Chine ont mis l’accent sur l’importance de garantir un équilibre entre tous les points à l’ordre du jour insistant sur la prise en compte de toutes les priorités et inquiétudes des parties, a-t-il poursuivi.

Après une année de réunions virtuelles informelles et limitées en capacité en 2020 en raison de la pandémie de la COVID-19, les sessions des organes subsidiaires de la CCNUCC, à savoir le Conseil scientifique et technologique (SBSTA) et l’organe de mise en œuvre (SBI) (tenues du 31 mai au 17 juin 2021) offrent aux gouvernements l’occasion de progresser sur plusieurs questions techniques en suspens qui sont essentielles pour réussir la COP26, mettre en œuvre l’Accord de Paris et, à terme, limiter les températures mondiales à 1,5°C.

Les négociateurs vont traiter de plusieurs questions, notamment les Contributions nationales déterminées (NDC), la transparence, les financements climatiques et le renforcement des capacités.

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