Copenhague : 44% du gaz de la ville était neutre en carbone en juin

Copenhague – Un record de 44% de l’approvisionnement en gaz de Copenhague était neutre en carbone en juin. Grâce à une nouvelle installation de valorisation, la ville pourrait atteindre son objectif d’approvisionnement en gaz vert à 100% d’ici 2025 plus tôt que prévu.

HOFOR, entreprise de services publics de la métropole de Copenhague, a achevé l’introduction d’une nouvelle installation de valorisation fin 2018. Cette installation extrait du gaz neutre en carbone des eaux usées des citoyens de Copenhague, réduisant ainsi la part de gaz naturel utilisée pour alimenter la ville et lui permettre de devenir verte plus rapidement. Le développement rapide a surpris HOFOR, avec un nouveau record établi en juin cette année, où 44% du gaz de la ville était neutre en carbone.

« C’est un progrès énorme, car cela nous permet d’économiser plusieurs milliers de tonnes de carbone nocif pour Copenhague, mais nous ne nous arrêterons pas là-dessus », a déclaré Morten Stanley, responsable gaz de HOFOR.

Selon Morten, HOFOR a pour objectif de répondre à 60% des besoins de Copenhague en gaz neutre en carbone d’ici 2020. Actuellement, 300.000 habitants de Copenhague consomment du gaz.

L’objectif à long terme est que le gaz de Copenhague soit totalement neutre en carbone d’ici 2025, mais Morten Stanley ne rejette pas l’idée que HOFOR puisse atteindre cet objectif plus tôt que prévu.

Le biogaz dans le réseau de gaz de Copenhague est produit à partir des boues des eaux usées. Le simple fait de laver la vaisselle ou d’utiliser les toilettes signifie que les habitants de Copenhague contribuent à la production de biogaz. Lorsque l’eau de toilette et d’autres eaux usées entrent en contact avec des bactéries présentes dans les digesteurs de la station d’épuration de BIOFOS, le matériel biologique subit un processus de putréfaction qui crée un biogaz sous forme de méthane et de CO2. Au lieu de disperser le gaz dans l’atmosphère, augmentant encore la température, HOFOR traite le gaz et l’injecte dans le réseau de gaz naturel.

« C’est un bon exemple de la façon dont nous pouvons réduire les émissions de CO2 en faisant les choses de manière plus intelligente. Lorsque nous mélangeons le gaz propre de Copenhague au gaz de la ville, nous réduisons les émissions de CO2. C’est génial », conclut Morten Stanley.