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13 Nov

Copenhague – Avec la Suède, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, le Danemark est à l’avant-garde d’une nouvelle campagne pour mettre un terme au commerce illégal des animaux de compagnie

Copenhague – Avec la Suède, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, le Danemark est à l’avant-garde d’une nouvelle campagne pour mettre un terme au commerce illégal des animaux de compagnie.

Les cinq pays ont fait une déclaration d’intention avant la réunion de la plate-forme de l’UE sur le bien-être animal.

Cette initiative a été saluée par Britta Riis, directrice de l’organisation danoise des droits des animaux Dyrenes Beskyttelse. « Le problème est aigu et nous avons besoin d’une solution européenne commune », a déclaré à la presse Mme Riis.

Le nombre de chiens et de chats transportés à travers les différentes frontières de l’UE est estimé à 46.000 par mois. Le groupe de défense des animaux « Eurogroup for Animals » estime que le commerce illégal des animaux de compagnie vient après celui des armes et de la drogue en matière d’argent gagné.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de lois transnationales adéquates dans l’UE qui pourraient arrêter ce commerce et il n’existe pas de système d’enregistrement commun.

« Lorsque les animaux passent en contrebande à travers les frontières, les conditions sont terribles et les longs trajets comportent un risque élevé d’infection, car beaucoup d’entre eux n’ont pas été vaccinés », a expliqué Mme Riis.

D’après elle, il est encourageant qu’une approche conjointe du problème soit maintenant à l’ordre du jour, « mais il doit y avoir une action derrière les belles paroles ».

Voici, par ailleurs, le bulletin écologique de l’Europe du Nord

.- Stockholm – La Suède a proposé que les recherches déjà menées sur le glyphosate soient complétées par une étude de son impact sur les écosystèmes, alors que la décision de l’UE sur l’avenir de cet herbicide chimique est de nouveau reportée la semaine dernière.

Malgré l’intensification du débat autour de l’herbicide au cours des dernières semaines, la proposition de la Commission européenne de le réautoriser pour cinq ans – alors que sa licence d’autorisation expire le 15 décembre – n’a pas atteint la majorité qualifiée nécessaire à son adoption lors de la réunion des représentants des Etats membres au sein d’un comité spécialisé.

La Commission a d’ores et déjà annoncé qu’elle soumettrait le texte à un comité d’appel qui devrait se réunir le 27 ou le 28 novembre.

« Nous pouvons constater qu’il est nécessaire d’approfondir nos connaissances sur la manière dont le glyphosate affecte les écosystèmes », a déclaré la ministre suédoise de l’Environnement, Karolina Skog.

Selon elle, il est important de respecter les évaluations scientifiques et les règles de l’UE en la matière. Stockholm a dans ce contexte jugé important que l’approbation soit largement acceptée par les États membres, mais aussi les citoyens.

« Il est essentiel que nous prenions au sérieux les préoccupations concernant les risques environnementaux liés au glyphosate. Dans le même temps, les agriculteurs doivent avoir le temps de passer à des méthodes alternatives », a souligné la ministre.

.- La Suède est l’un des initiateurs du nouveau programme international de soutien aux transitions énergétiques propres dans les économies émergentes.

Le ministre suédois de la Coordination des politiques et de l’énergie, Ibrahim Baylan, a lancé, avec 12 autres pays, le Programme de transition énergétique propre, un nouveau plan d’action de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour soutenir les transitions énergétiques propres dans le monde.

Le programme constituera un élément important de la coopération énergétique internationale renforcée pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

« Dans des pays tels que la Chine, l’Inde et l’Indonésie, il est intéressant de développer des cadres politiques et des compétences techniques qui accélèreront les transitions énergétiques. Grâce au Programme de transition énergétique propre, nous garantissons une coopération structurée et financée avec ces Etats », a expliqué le ministre.

Le programme de transition énergétique aidera à développer l’AIE en tant que plateforme mondiale pour l’énergie propre et la coopération avec les grandes économies émergentes telles que le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie.

La phase initiale du programme comprend 300 millions de couronnes suédoises, dont la contribution du royaume scandinave s’élève à 50 millions.

« Grâce à la participation active de la Suède au programme, de bonnes opportunités sont créées pour nous permettre de partager nos expériences et de travailler activement sur les fondements des systèmes énergétiques durables, tout en étant un forum important pour suivre les grands changements dans la politique énergétique et technologie en cours dans le monde entier », a déclaré M. Baylan, cité dans un communiqué.

Le programme de transition énergétique propre vise à renforcer les capacités institutionnelles dans les économies émergentes en améliorant la collecte de données, l’analyse et la prévision et en développant des orientations et des modèles de politique, ainsi que l’innovation.

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.- Helsinki – Le ministère finlandais des Transports et des Communications se félicite de la proposition de la Commission européenne visant à réduire de 30 % les émissions moyennes de véhicules neufs en 2030.

Cette initiative « correspond dans ses grandes lignes aux souhaits et aux orientations stratégiques de la Finlande en la matière », indique le département dans un communiqué.

La Commission européenne a dévoilé la semaine dernière ses propositions pour réduire les émissions de CO2 du secteur des transports après 2020, demandant à l’industrie automobile une baisse de près d’un tiers en dix ans des rejets des voitures pour répondre aux objectifs climatiques de l’UE.

La Commission veut que pour les voitures et utilitaires, la moyenne des émissions de CO2 recule de 30% d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de -15% en 2025. Ces propositions doivent encore être négociées par les Etats membres et le Parlement européen avant d’être adoptées.

Ces nouvelles restrictions font partie des principales mesures avancées par la Commission  dans son paquet « Mobilité propre ».

En Finlande, les émissions des transports constituent 20 % des émissions de CO2. Le but du gouvernement à moyen terme est de diminuer ces émissions de 50 % pour 2030.

La législation nationale en Finlande relative au climat a pour objectif de diminuer les émissions polluantes de 80 % d’ici 2050 par rapport à leur niveau de 1990.

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.- Oslo – Les prix de l’électricité dans le sud de la Norvège ont augmenté de 22% au troisième trimestre par rapport au même trimestre de l’année dernière, selon des données fournies par la Direction des ressources en eau et de l’énergie (NVE).

Dans le nord du pays, les prix ont chuté de 11% en raison des excédents d’énergie et des restrictions à l’exportation hors de cette région, indique un communiqué de l’organisme public.

« Nous constatons que le prix du charbon a augmenté d’environ 40% au cours de la dernière année. Le charbon reste une source d’énergie importante dans plusieurs systèmes électriques européens auxquels nous sommes associés. C’est dans le sud de la Norvège que l’on observe le mieux la hausse des prix, car les câbles étrangers sont reliés à notre système électrique », explique Per Sanderud, directeur de la NVE.

De plus, la NVE rappelle que la diminution des précipitations a entraîné une dégradation du bilan hydrologique de 3,7 TWh au cours du troisième trimestre.

En outre, de nombreux travaux d’entretien dans plusieurs centrales nucléaires suédoises ont entraîné, à partir de la mi-août, une pénurie d’électricité généralement plus importante dans la région nordique que l’année dernière.

« Il y a eu une pénurie inhabituelle dans la production d’énergie nucléaire en Suède si tard dans l’année. À un moment donné, les deux tiers de la capacité étaient épuisés. La réduction de la production d’électricité en Suède a provoqué une augmentation de la demande d’énergie hydroélectrique norvégienne et des prix plus élevés », souligne M. Sanderud.

L’augmentation des prix a incité les opérateurs à accroître la production d’électricité norvégienne. Au troisième trimestre, 32,7 TWh d’électricité ont été produits en Norvège. Il s’agit de la deuxième génération d’électricité la plus élevée depuis 2007.

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