ActualitésCôte d’Ivoire : Signature d’un contrat pour la réalisation d’un projet de biogaz à Bouaké,

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17 Fév

Côte d’Ivoire : Signature d’un contrat pour la réalisation d’un projet de biogaz à Bouaké,

Dakar -En Côte d’Ivoire, et dans l’objectif de faire de Bouaké une ville verte, le maire Nicolas Youssouf Djibo et les responsables de la commune de Reutlingen en Allemagne (ville jumelle de Bouaké) ont procédé récemment, à la signature d’un contrat pour la réalisation d’un projet de biogaz à Bouaké, dont 9 écoles de cette villes ivoiriennes ont été retenues pour la phase pilote, baptisée « Bibou ».

Il s’agira d’une meilleure exploitation des ressources organiques en transformant les déchets alimentaires en biogaz.

Pour M. Djibo, les enjeux du projet ‘’Bibou’’ sont importants pour sa cité qui aspire à devenir une ville verte : ‘’la réalisation de ce projet va également contribuer à la bonne marche de notre système éducatif et réduire les dépenses dans nos cantines scolaires mais aussi à la création d’emploi’’.

–Après quelque deux mille arbres plantés en 2016 et une ambition d’atteindre plusieurs milliers à l’horizon 2030, le quartier huppé de Cocody à Abidjan veut devenir un rempart contre le réchauffement climatique et lutter contre la déforestation, avec ce vaste projet « vert ».

Cette opération de reboisement intervient en réponse au fléau de la déforestation en Côte d’Ivoire, sachant que la surface de la forêt a été divisée par huit en un demi-siècle, passant de 16,5 millions ha, au moment de l’indépendance en 1960 à deux millions d’hectares aujourd’hui, selon les chiffres officiels, soit 13 pc du territoire national contre 78 pc auparavant.

C’est dire que le projet « Cocody Commune verte » se veut un projet pilote, en adéquation avec les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

–Le ministère ivoirien des eaux et forêts a bénéficié récemment d’un montant global de 5,2 milliards FCFA pour le financement des projets de ce département dans le cadre du premier contrat de désendettement et de développement (C2D).

Le ministre des eaux et forêts, le Général Issa Coulibaly, s’est réjoui de l’avancement du programme au niveau de son département, qu’il juge comme un ‘’appui inestimable’’ aux missions à, lui assignées, et s’est engagé à faire réaliser les projets en cours pour favoriser l’éligibilité de son département à d’autres projets.

D’une superficie de près de 16 millions d’hectares, à l’indépendance, le massif forestier ivoirien s’est considérablement déprécié du fait de l’agriculture itinérante, de l’action des industriels du bois ainsi que de toutes autres actions favorisant la dégradation et la destruction des forêts et de la biodiversité.

Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 17 février :

Gabon :

–La compagnie pétrolière française Total va se lancer très prochainement dans l’énergie solaire au Gabon en intégrant le pays parmi les marchés de développement de sa filiale SunPower, selon son président-directeur général, Patrick Pouyanné.

‘’Notre projet au Gabon correspond à l’installation d’une puissance d’environ 200 mégawatts (MW), l’équivalent de l’électricité consommée par une ville de 200.000 habitants et représente un investissement d’environ 300 millions de dollars’’, précise la compagnie dans un communiqué.

Cet investissement, ajoute-t-on, vise un double objectif : social et environnemental. Il s’agit dans un premier temps de permettre à des ménages d’accéder à des solutions solaires photovoltaïques économiques, écologiques et fiables, puis contribuer au développement des énergies renouvelables en vue de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Kenya :

–La production des centrales hydroélectriques au Kenya est en baisse en raison de la diminution du niveau d’eau dans leurs réservoirs et devraient fournir encore moins d’électricité eu égard à la faible pluviométrie prévue entre mars et mai par la direction météorologique.

« Même avec ces conditions hydrologiques, nous n’envisageons pas de rationnement d’énergie », a rassuré le directeur exécutif par intérim de la Compagnie nationale de distribution d’électricité « Kenya Power », Ken Tarus, cité par des médias, expliquant que ce déficit est comblé par des générateurs diesel supplémentaires.

Pourtant le ministère kényan de l’Energie avait déclaré que le recours à ces générateurs engendrerait une augmentation du prix de 3,52 shillings kényans au maximum (environ 0,0340 de dollar) par kilowattheure.

Afrique de l’Est :

–Des scientifiques et des chercheurs de l’Afrique de l’Est ont été invités à proposer de nouvelles approches pour relever les défis auxquels est confronté le lac Victoria, tels que la pêche illégale, les jacinthes d’eau et le déversement de déchets industriels dans le lac, rapportent des médias.

« Tirer parti de la science et de la recherche pour améliorer la gestion collective des ressources transfrontalières dans le bassin du lac Victoria », est le thème d’une conférence qui s’est tenue, récemment, dans la ville de Mwanza (Tanzanie).

La rencontre, qui vise à trouver des mesures collectives pour relever les défis auxquels fait face le plus grand lac d’eau douce d’Afrique, a attiré des chercheurs et scientifiques des cinq Etats membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), à savoir la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi.

Niger :

–Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Albadé Abouba, a présidé, récemment à Niamey, le lancement officiel des activités du Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC).

Ce projet, a dit le ministre à cette occasion, est un maillon important pour le pays dans la chaine de développement d’une agriculture intelligente et productive qui devra dorénavant garantir suffisamment de quoi nourrir tous les Nigériens.

Le PASEC, initié par l’Etat du Niger et financé par la Banque Mondiale (IDA) à hauteur de 111 millions de dollars US, vise à adapter les pratiques agricoles, les filières alimentaires et les politiques sociales, aux changements climatiques comme le stipule l’Alliance Mondiale pour une Agriculture Climatique dont le Niger est membre fondateur », a-t-il ajouté.

 

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