ActualitésDanemark: Baisse de 2,8% du chiffre d’affaires du constructeur des éoliennes Vestas

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Akita Yurihonjo
08 Fév

Danemark: Baisse de 2,8% du chiffre d’affaires du constructeur des éoliennes Vestas

Copenhague – Le chiffre d’affaires du constructeur danois des éoliennes Vestas, le plus grand fabricant de turbines au monde, s’est établi à 9,95 milliards d’euros en 2017, en baisse de 2,8% par rapport à 10,23 milliards d’euros l’année précédente.

Le résultat brut passe de 2,12 milliards d’euros en 2016 à 1,96 milliard d’euros l’année dernière, tandis que le résultat d’exploitation (EBITDA) s’établit à 1,65 milliard d’euros, en baisse de 9,6% par rapport à 1,82 milliard d’euros en 2016.

La société a terminé l’année avec un cash-flow libre de 1,21 milliard d’euros, en baisse par rapport à 1,36 milliard d’euros l’année précédente.

Vestas a décrit son chiffre d’affaires, ses bénéfices et ses flux de trésorerie disponibles comme étant « à un niveau sain, malgré des marchés très concurrentiels ».

Le PDG Anders Runevad a indiqué que les réductions étaient dues à « une concurrence féroce, à la pression des prix et à la maturité continue » du secteur, tout en saluant la « forte performance » de Vestas en 2017.

Les prises de commandes de la société danoise sont passées de 10.494MW en 2016 à 11.716MW l’année dernière, mais elles ont généré un chiffre d’affaires moins important – 8,9 milliards d’euros en 2017 contre 9,5 milliards l’année précédente.

Le carnet de commandes a toutefois progressé de 11,6% d’une année sur l’autre, passant de 10,7 milliards à 12,1 milliards d’euros. La société a déclaré qu’elle s’attend à ce que les bénéfices de sa division de services augmentent encore davantage en 2018.

La marge d’EBIT de Vestas pour l’année a été de 12,4%, contre 13,9% en 2016.

« 2017 a été une année marquée par une concurrence féroce, une pression sur les prix et la poursuite de la maturité du secteur de l’énergie éolienne », a expliqué Runevad, ajoutant que, dans ce contexte, « la performance de Vestas en 2017 a été solide, car nous avons une fois de plus dominé l’industrie sur les marges bénéficiaires et généré des revenus solides, des flux de trésorerie disponibles, des prises de commandes record et des activités de services rentables ».

« Nous avons démontré que même dans des conditions aussi difficiles, nous pouvons contrôler les coûts et utiliser notre présence mondiale et notre leadership technologique pour rester le leader de l’industrie », a-t-il soutenu.

Pour 2018, Vestas table sur un chiffre d’affaires de 10 à 11 milliards d’euros et une marge EBIT de 9 à 11%.

.- Près de trois millions d’oiseaux ont disparu des terres agricoles danoises en l’espace de quatre décennies, selon les résultats d’un nouveau rapport.

Le rapport du magazine « Oiseaux et nature » fait observer que 15 des 22 espèces d’oiseaux, naguère liés aux habitats des terres agricoles, ont vu la taille de leur population se rétrécir, tandis que celle de sept espèces a augmenté.

Les dénombrements effectués par la Société danoise d’ornithologie (DOF) au cours des 40 dernières années ont montré des réductions significatives – dans certains cas bien supérieures à 50% – dans les populations de certaines espèces, comme le Vanneau huppé, la perdrix grise et l’alouette des champs.

Niels Andersen, expert de la Société DOF, a constaté une perte globale de 2.950.000 oiseaux dans les populations de terres arables après avoir comparé les chiffres avec les estimations de population globales enregistrées en 2011.

Le résultat de l’analyse montre une diminution spectaculaire des populations d’oiseaux dans les zones agricoles, a affirmé M. Andersen.

« Cela montre que nous avons perdu beaucoup de nature au cours des 40 dernières années. Il y a quelques générations, beaucoup d’entre nous ont grandi dans le pays avec le gazouillis du vanneau imprimé au cerveau, ou ont grandi en écoutant la chanson de l’alouette », a-t-il dit.

Les autres espèces touchées par cette réduction des populations comprennent le brouteur jaune, la linotte mélodieuse et l’hirondelle.

« Les progrès de la production agricole ont eu un prix pour la diversité biologique : les petits biotopes où les oiseaux des terres agricoles pouvaient trouver un habitat ont disparu », a noté le même expert.

Le président de la DOF, Egon Østergaard, a estimé qu’il n’y avait pas de solution rapide au problème.

« Cela est dû à une modification des méthodes agricoles, et maintenant les animaux vivent dans des étables, nous pouvons demander aux agriculteurs de ne pas enlever les dernières zones naturelles, mais ce sont les facteurs économiques qui déterminent la façon dont les agriculteurs doivent travailler leurs terres », a-t-il expliqué.

Soutenant que les agriculteurs qui accordent la priorité aux habitats naturels devraient être mieux récompensés, il a émis l’espoir de voir les changements aux politiques de soutien agricole de l’UE en 2020 apporter des améliorations potentielles à la situation.

 

.- Avec des thermomètres descendant à près de -10 degrés ces dernières nuits, certaines régions du Danemark auront connu les températures les plus froides mesurées dans le pays depuis février l’année dernière.

Pendant les périodes de froid, la pollution de l’air causée par le trafic a plus de mal à se dissiper dans l’atmosphère et tend à se coincer plus près du sol.

« Pendant l’hiver, nous voyons ce qu’on appelle une » couche d’inversion « , un phénomène dans lequel le froid agit comme un couvercle sur la pollution de l’air. Cela signifie que l’air pollué a de la difficulté à s’échapper et à se mélanger avec le reste de l’air à des altitudes plus élevées », a affirmé Jørgen Brandt, professeur au département des sciences environnementales de l’université d’Aarhus.

La situation est particulièrement critique durant les heures de pointe du matin, lorsque la concentration de polluants provenant de sources telles que les moteurs à essence et diesel est particulièrement élevée.

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.-Stockholm- Le Secrétaire d’État au ministère suédois des Entreprises et de l’Innovation, Niklas Johansson, devrait ouvrir l’événement « DCD Energy Smart », prévu le 13 mars prochain à Stockholm, une rencontre où les leaders de la communauté internationale de l’infrastructure numérique se réuniront avec les services énergétiques pour discuter des défis de l’infrastructure énergétique européenne.

« En reconnaissance du dévouement de la Suède aux énergies renouvelables et aux services numériques, nous sommes ravis que le ministère de l’Entreprise et de l’Innovation ouvre l’événement pour souligner les ambitions et le dévouement de la Suède à intégrer des centres de données écoénergétiques dans sa stratégie nationale de soutien aux villes intelligentes », a affirmé George Rockett, PDG et co-fondateur de DatacenterDynamics.

« Alors que les marchés de l’IoT, des villes intelligentes et des véhicules connectés se développent, il est essentiel que les gouvernements reconnaissent l’importance des centres de données et le rôle qu’ils jouent dans les futurs réseaux énergétiques où l’énergie verte est cruciale », a pour sa part relevé Tomas Sokolnicki, responsable des centres de données suédois.

De la réutilisation de la chaleur aux meilleures pratiques en matière d’efficacité opérationnelle, l’événement abordera les mesures d’efficacité énergétique émergentes à l’intérieur et à l’extérieur du centre de données.

.- Riga – Rigas Mezi, la société de gestion forestière appartenant à la municipalité de Riga, prévoit d’augmenter la quantité de bois transformé d’ici 2022, a déclaré à la presse le PDG de la société, Aivars Taurins.

Rigas Mezi est responsable de la gestion de 62.000 hectares de forêt et des jardins et parcs municipaux de la capitale lettonne.

Ses plans pour le développement futur se concentrent sur la qualité et la durabilité des espaces verts d’ici 2025.

M. Taurins a indiqué qu’à l’heure actuelle, Rigas Mezi traitait environ 25% du bois exploité dans ses forêts et vendait le reste sur le marché du bois rond, mais il est prévu d’augmenter la part du bois transformé à 40% d’ici 2022.

À cette fin, l’entreprise achètera du matériel de production de pointe pour la scierie Norupe et prévoit également lancer la production de granulés de bois à l’avenir. Rigas Mezi a également l’intention de commencer à vendre de l’énergie thermique produite par l’entreprise.

En 2016, Rigas Mezi a enregistré un chiffre d’affaires de 14,95 millions d’euros et un bénéfice de 227 704 euros. La société n’a pas encore publié ses résultats financiers pour 2017.

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.- Oslo- Le géant pétro-gazier norvégien Statoil a annoncé, mercredi, son intention de consacrer entre 15 à 20% du total de ses investissements dans les nouvelles solutions énergétiques d’ici 2030.

« Statoil est déjà un leader de l’industrie sur l’intensité carbone et a fixé des objectifs ambitieux de réduction des émissions de CO2 », a indiqué le groupe étatique dans un communiqué.

L’entreprise a expliqué qu’elle « possède un avantage concurrentiel pour créer une valeur supérieure dans un avenir à faible teneur de carbone, avec des émissions de CO2 d’environ la moitié de la moyenne de l’industrie et une production de gaz naturel record qui peut remplacer le charbon ».

« Nous continuerons à nous développer en tant qu’entreprise d’énergie et nous construisons une position industrielle rentable au sein de nouvelles énergies renouvelables », a déclaré le directeur général de Statoil, Eldar Saetre.

D’après le groupe norvégien, la numérisation et l’innovation peuvent renforcer la sécurité, augmenter la création de valeur et réduire les coûts de forage.

Par ailleurs, Statoil a indiqué avoir renoué avec de solides bénéfices en 2017. Elle augmentera ainsi son dividende, ses investissements et ses dépenses de prospection cette année.

A l’instar des autres entreprises de son secteur, le géant norvégien bénéficie d’un retournement favorable du marché après avoir réduit ses effectifs, ses investissements et le nombre de ses projets ces dernières années.

« Nous escomptons une croissance des résultats sur le long terme et, dans la droite ligne de notre politique du dividende, le conseil d’administration propose de l’augmenter de 4,5% à 0,23 dollar par action », a fait savoir M. Saetre.

Statoil portera ses investissements de 9,4 milliards de dollars en 2017 à 11 milliards cette année et ses dépenses de prospection de 1,3 milliard à 1,5 milliard de dollars.

Le bénéfice d’exploitation ajusté du quatrième trimestre a augmenté à 3,96 milliards de dollars, plus du double du solde du trimestre comparable un an auparavant.

 

 

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