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22 Nov

Le Danemark connait un épuisement inquiétant des approvisionnements en gravier

Copenhague – Une récente enquête menée par le cabinet conseils Niras a révélé que le Danemark connait un épuisement inquiétant des approvisionnements en gravier, matière première essentielle à la fabrication de l’asphalte et du béton.

« Le Danemark est en plein boom de construction et notre consommation de cette matière première augmentera considérablement. En même temps, nous vidons nos gravières au risque de connaître une pénurie », a déclaré Heino Knudsen, président de la commission de l’environnement des Régions danoises.

Le rapport révèle que la demande augmentera de plus de 50% d’ici 2040. La situation est particulièrement mauvaise dans la région de la capitale, où les gravières devraient se tarir d’ici 2027.

Le prix des travaux de construction augmentera en raison des coûts plus élevés associés à l’importation de gravier de plus loin, même de l’étranger.

Knudsen estime que le gouvernement ignore le problème et souhaite qu’une stratégie soit mise en place pour remédier à la pénurie. Il se demande s’il y a plus de graviers à découvrir au Danemark et s’il serait utile de cartographier le pays dans cet esprit plutôt que de compter sur les importations.

« L’augmentation des importations entraînera une pression accrue sur l’environnement. Au lieu de cela, nous avons besoin d’un plan intégré à long terme », a-t-il souligné.

.- Une délégation de parlementaires de l’Assemblée nationale coréenne, accompagnée de représentants d’institutions gouvernementales, dont l’Agence coréenne de l’énergie, s’est rendue cette semaine à l’Agence danoise de l’énergie pour discuter de la transition énergétique danoise.

La délégation sud-coréenne s’est rendue à l’Agence danoise de l’énergie dans le but de mieux comprendre le cadre réglementaire mis en place par le Danemark pour soutenir le développement de l’énergie éolienne tout en favorisant son acceptation par le public. L’expérience danoise en matière de vente aux enchères d’éoliennes en mer était un sujet d’intérêt central.

« La Corée du Sud et le Danemark ont tous deux des objectifs énergétiques ambitieux et la Corée a montré un grand intérêt à tirer des enseignements de l’expérience du Danemark en matière de développement de l’éolien offshore et de promotion de l’acceptation par le public », indique mercredi un communiqué de l’Agence danoise de l’énergie.

En 2017, le gouvernement sud-coréen a défini un plan énergétique comportant une série d’objectifs en matière d’énergie renouvelable pour 2030, intitulé « Énergie renouvelable 2030 ». Ce plan vise à disposer d’au moins 20% de la capacité en énergies renouvelables d’ici 2030, contre 7% en 2016.

Pour cela, 48,7 GW de nouvelles capacités en énergies renouvelables seront construits. La Corée du Sud a une population de 51,18 millions d’habitants et une densité de population très élevée. Cela fait du développement de l’énergie éolienne en mer un aspect essentiel du plan sud-coréen pour atteindre les objectifs énergétiques du pays. Sur les 16,5 GW de nouvelles capacités éoliennes visées pour 2030, près de 12 GW seront construits en mer.

La coopération dans le domaine de l’énergie entre la Corée du Sud et le Danemark a été lancée avec la signature, le 1er novembre à Séoul, d’un protocole d’accord entre le ministère danois de l’Énergie, des services publics et du climat et le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’énergie.

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.-Stockholm- Le géant énergétique suédois Vattenfall a affirmé qu’il était techniquement et économiquement réalisable de parvenir à zéro émission dans l’industrie lourde d’ici le milieu du siècle.

C’est la conclusion d’un rapport établi par la Commission de transition énergétique, ETC, qui comprend des représentants de l’industrie mondiale et des milieux de la recherche.

« Le rapport d’ETC est extrêmement positif pour le monde et le climat. Il renforce également notre mission de devenir sans ressources fossiles en une génération. Nous travaillons déjà activement au développement de plusieurs des domaines clés soulignés par ETC dans son rapport, par exemple, de l’acier exempt de fossiles », a expliqué Andreas Regnell, responsable de la stratégie de Vattenfall, qui représente l’entreprise au sein de ETC.

Le rapport de l’ETC, rédigé par 200 experts de la communauté industrielle, montre que les industries lourdes des secteurs difficiles à réduire pourraient être exemptes de ressources fossiles en seulement quelques décennies grâce à la technologie existante et à un coût raisonnable.

« Cela montre que les efforts pour le climat sont abordables. Et même si un demi pour cent du PIB mondial représente beaucoup d’argent, ce n’est rien comparé à l’alternative – si nous ne faisons rien maintenant, nous savons que le coût sera beaucoup plus élevé quand la prochaine génération grandira », a prévenu Andreas Regnell.

Une partie importante de la solution au défi climatique mondial réside dans l’électrification, à la fois par utilisation directe et par utilisation de l’électricité pour produire de l’hydrogène par électrolyse.

Vattenfall participe actuellement directement à plusieurs projets d’électrification majeurs basés sur l’hydrogène. Outre le projet sidérurgique Hybrit, Vattenfall s’emploie à développer un combustible exempt de fossiles aux côtés de Preem. Actuellement, Vattenfall planifie des installations pilotes d’électrolyse à l’hydrogène à Luleå et à Göteborg en Suède.

Dans l’ensemble, ETC s’attend à ce que l’électrification permette de quintupler les besoins en électricité dans le monde d’ici 40 ans. En Europe du Nord, moins dépendante des combustibles fossiles, l’augmentation attendue est plus modeste.

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.-Oslo- Des groupes écologiques ont exhorté le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, à céder sa petite participation dans la société allemande d’électricité RWE, du fait que celle-ci est un important pollueur en raison de ses centrales au charbon.

Greenpeace a déclaré dans un rapport qu’il était « scandaleux » que le plus grand fonds souverain au monde soit toujours investi dans RWE.

Le rapport, intitulé « Last Gasp: les entreprises charbonnières qui rendent l’Europe malade », a été co-écrit par Greenpeace, le groupe de réflexion sur le climat Sandbag et d’autres environnementalistes.

Il a utilisé un modèle atmosphérique approuvé par la Commission européenne pour estimer l’impact des émissions des centrales à charbon sur les niveaux de pollution de l’air en Europe et a conclu que RWE était le pire contrevenant.

Le fonds norvégien, qui est mandaté pour se désinvestir des entreprises qui tirent plus de 30% de leurs revenus ou de leurs activités du charbon, avait une participation de 1,36% dans RWE à la fin de 2017, pour un montant de 169 millions de dollars.

Depuis qu’il a été mandaté en 2015 pour éviter les entreprises fortement dépendantes du charbon, le fonds d’investissement s’est séparé de 71 sociétés, principalement des mines de charbon, mais également des services publics utilisant du charbon dans leur bouquet énergétique.

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.-Helsinki- L’Agence finlandaise de l’énergie a lancé la première enchère du pays à l’application de technologies neutres pour les grands projets d’énergie renouvelable.

À travers cette vente aux enchères, l’Agence espère obtenir une production annuelle d’électricité propre de 1,4 TWh.

Les soumissionnaires ayant des projets éoliens, photovoltaïques, marémoteurs, biogaz et biomasse onshore ou offshore, peuvent soumissionner jusqu’à la fin de l’année si leur projet est prévu pour produire au moins 800 MWh par an et jusqu’à 1,4 TWh. Leurs projets bénéficieront du soutien de l’Agence pour une période de 12 ans.

Selon l’association finlandaise de l’énergie éolienne, 300 MW de capacité terrestre en construction sans aide financière devraient déjà être mis en service en 2019.

À ce jour, la Finlande n’a développé que l’énergie solaire dans le segment de la production décentralisée et sa capacité solaire installée cumulative n’est que de 80,4 MW.

Voulant s’approvisionner à 50% en électricité à partir de sources d’énergie renouvelables d’ici 2020, le pays dispose de plusieurs politiques pour soutenir la production d’énergie solaire à des fins d’autoconsommation.

Le ministère des Affaires économiques et de l’Emploi accorde actuellement une remise de 25% couvrant les coûts d’achat et de déploiement d’un système photovoltaïque pour les propriétaires, les entreprises et les communautés. Les entreprises agricoles peuvent également demander une subvention d’investissement de 40% pour la production d’énergie renouvelable auprès de l’Agence des affaires rurales.

.- Les partis parlementaires finlandais ont convenu de créer un groupe de travail chargé de définir de nouveaux objectifs climatiques pour la Finlande d’ici le 20 décembre.

Le Premier ministre Juha Sipilä (Centre) a indiqué que le groupe de travail serait chargé d’identifier des objectifs climatiques plus ambitieux et des mesures concrètes pour le pays, mais pas d’élaborer des propositions législatives en raison de l’approche des élections.

« L’objectif est d’expliquer comment nous pourrions faire plus – en termes d’objectifs – et voir s’il existe des mesures concrètes qui nous permettraient de faire plus dans certains domaines. Nous avons déjà un bon cadre pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Mais maintenant qu’il est devenu évident qu’il reste encore beaucoup à faire, nous devons vraiment nous mettre au travail en Finlande », a-t-il indiqué.

M. Sipilä a ajouté que l’utilisation de nouvelles technologies pour capturer et stocker le carbone de l’atmosphère serait essentielle pour lutter contre le changement climatique.

« Je vois une grande opportunité pour les industries technologiques finlandaises », a-t-il souligné, ajoutant que « nous avons déjà la technologie pour le faire et de nouvelles technologies pour transformer ultérieurement le carbone stocké en nouveaux produits apparaissent à un rythme rapide ».

Et de conclure qu’il s’agit là d’ »une excellente occasion de stimuler l’emploi en Finlande ».

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.- Helsingin Energia (Helen), une des plus grandes sociétés d’énergie en Finlande, étudie la possibilité de construire une centrale de chauffage à la bioénergie dans le district de Patola à Helsinki sur un site déjà utilisé pour la production d’électricité et de chaleur.

La centrale de chauffage prévue pour Patola nécessitera une révision du plan d’urbanisme actuel pour permettre la construction d’une deuxième centrale sur ce site, indique un communiqué de la société.

Helen s’apprête à cesser d’utiliser le charbon pour produire de la chaleur d’ici 2029, conformément à la politique du gouvernement. La biomasse est le moyen le plus rapide de remplacer le charbon.

La centrale de bio-chauffage prévue à Patola aura une capacité de production de 120 MW utilisant des pellets comme combustible principal.

La centrale proposée serait installée à côté d’une centrale de chauffage existante à Helen, fonctionnant au mazout et au gaz naturel.

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