ActualitésDanemark: fusion des SBU North & Central Europe à compter du 1er janvier 2018

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15 Déc

Danemark: fusion des SBU North & Central Europe à compter du 1er janvier 2018

Copenhague – Le géant danois des éoliennes Vestas a annoncé, jeudi, son intention de faire fusionner ses deux entités commerciales de l’Europe du Nord et l’Europe centrale à compter du 1er janvier 2018, dans l’objectif de matérialiser l’ambition de la compagnie de « se développer plus rapidement sur un marché en mutation et de plus en plus concurrentiel ».

En fusionnant les deux SBU, dénommée SBU North & Central Europe, Vestas alliera capacités et expertise et se positionnera fortement pour saisir les opportunités de croissance futures sur les marchés matures d’Europe, indique un communiqué de l’entreprise.

La fusion suit la stratégie de Vestas pour assurer une organisation agile qui s’adapte aux besoins du marché et des clients. La même logique a conduit à la création de SBU China et de SBU Asia Pacific plus tôt cette année. La réorganisation vise, entre autres, à créer des SBU plus simples et plus agiles avec une prise de décision plus rapide et plus claire.

Nils de Baar, qui dirige le SBU de l’Europe centrale depuis 2015, assumera le rôle de président de SBU Vestas North & Central Europe depuis son siège à Hambourg. Le bureau de Malmö (Suède) restera un site important dans les efforts de vente de la compagnie.

« Les marchés matures étant passés aux enchères et aux appels d’offres concurrentiels, il est impératif que notre modèle d’activité reflète et soutienne les besoins de nos clients en matière de succès sur le marché. En fusionnant les deux SBU, nous combinons expérience et capacités sur les marchés avec un agile Setup, qui assurera une prise de décision plus rapide et nous aidera à maintenir notre leadership sur les marchés matures », a déclaré Juan Araluce, vice-président exécutif et chef des ventes.

« Depuis qu’il a rejoint Vestas, Nils de Baar a augmenté ses ventes et renforcé l’exécution de ses projets sur les marchés d’Europe centrale, ce qui lui permet de diriger la fusion et de positionner Vestas avec force », a-t-il indiqué.

« Je suis vraiment ravi d’avoir l’opportunité de diriger SBU North & Central Europe. La nouvelle équipe dirigeante et moi-même sommes pleinement engagés à saisir les perspectives de croissance et de développement », a expliqué Nils de Baar.

« Avec ce changement, Vestas aura la bonne structure en place pour mieux saisir la croissance et se renforcer dans un marché plus difficile », a-t-il ajouté.

Dans le cadre de la fusion, l’actuel président de Vestas Europe du Nord, Klaus Steen Mortensen, qui a joué un rôle déterminant dans les prises de commandes continues de Vestas Europe du Nord dans la région, quittera Vestas d’un commun accord.

Depuis le 1er septembre 2015, Nils de Baar dirige l’unité commerciale de Vestas pour l’Europe centrale depuis son siège à Hambourg. Avant de rejoindre la compagnie, il a travaillé pendant plus de 19 ans chez Ericsson où il a occupé divers postes de direction commerciale. Son dernier poste chez Ericsson était vice-président et responsable des comptes clients internationaux, basé à Stockholm.

Né en 1962, de nationalité néerlandaise, Nils est titulaire d’une maîtrise en économie d’entreprise de l’Université Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, ainsi que de plusieurs diplômes de leadership d’universités européennes et américaines. Il a une compréhension commerciale approfondie des marchés européens et africains et de solides compétences dans les relations avec la clientèle.

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.- Reykyavic- La première ministre islandaise, Katrín Jakobsdóttir, a annoncé, lors du One Summit Planet, tenu à Paris, le plan de son gouvernement visant à rendre l’Islande neutre en carbone d’ici 2040. « Ce fut un plaisir d’annoncer l’objectif du gouvernement d’une Islande neutre en carbone au plus tard en 2040 lors d’une réunion des dirigeants nationaux à Paris aujourd’hui. Il a été bien accueilli en tant qu’objectif ambitieux qui fait la différence dans le débat sur le climat mondial », s’est félicitée la fraîchement PM islandaise.

Mme Katrín a déclaré que le nombre de dirigeants présents au sommet souligne l’importance du changement climatique sur l’agenda international. De nombreux pays, a-t-elle dit, prévoient de dépasser les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.

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.- Oslo – Un troisième site de tests pour les navires autonomes a été ouvert dernièrement sur les côtes norvégiennes, a annoncé le groupe Kongsberg.

Après Trondheim et Alesund, c’est désormais à l’ouest du fjord d’Oslo, que Kongsberg va tester ses prototypes de navires sans équipage.

Le groupe norvégien, qui s’est lancé dans une compétition sans relâche avec Rolls-Royce sur l’autonomisation des navires, a profité de la proximité de son site d’Horten pour pouvoir mener des campagnes en mer. Il l’a notamment utilisé cet été pour effectuer les essais de l’embarcation dronisée rapide Odin de la marine norvégienne.

Kongsberg a deux projets déjà bien avancés dans le domaine. Le premier est le Hrönn, un bateau léger de service à l’offshore actuellement en construction au chantier Fjellstrand. Destiné au marché des énergies en mer (hydrocarbures et éolien), de l’aquaculture et de l’hydrographie, il pourra effectuer des missions de survey, de mise en œuvre de véhicules sous-marins et de petits ravitaillements pour les installations offshore et les fermes aquacoles. Il pourra également être dédié à des missions de stand-by, notamment pour la lutte contre les incendies en mer.

Le deuxième projet est le petit cargo autonome Yara Birkeland qui va transporter des chargements entre les usines norvégiennes de Yara à Porsgrunn et les ports de Brevik et Larvik, situés à proximité. Il va commencer ses opérations en 2019, d’abord avec un équipage, puis en mode autonome à partir de 2020.

Ce nouveau bateau devrait permettre d’économiser une centaine d’allers-retour de camions par jour entre l’usine et les quais d’embarquement d’où sont expédiés les produits de Yara.

Le chantier qui le construira, selon des spécifications non encore révélées, devrait être connu d’ici la fin de l’année.

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.- Helsinki – Le Premier ministre finlandais Juha Sipilä a souligné que la communauté internationale devait agir maintenant pour que l’on puisse atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

Au cours de sa participation au sommet One Planet tenu cette semaine à Paris, M. Sipilä a réitéré les engagements de la Finlande qui souhaite bannir le charbon en 2030 et devenir une société neutre en carbone d’ici 2045, indique un communiqué du secrétariat du Premier ministre.

« L’expérience de la Finlande prouve que développement durable et lutte contre le changement climatique vont de pair : notre changement vers une économie verte a déjà porté des fruits tant pour l’environnement que la société et notre économie », a déclaré le chef du gouvernement.

Il a rappelé à cet égard la mise en place en octobre du Climate Fund, un programme de financement mixte pour le climat entre la Finlande et la Société financière internationale (SFI), qui appartient au Groupe de la Banque mondiale.

Helsinki injectera 114 millions d’euros dans le Fonds et devrait mobiliser des investissements d’un montant total d’environ 500 millions d’euros en faveur de solutions énergétiques renouvelables et propres et d’autres projets climatiques dans les pays en développement.

Il a ajouté que le sommet a pour but de trouver des investisseurs public et privés pour renforcer la lutte contre le changement climatique.

Des dirigeants politiques, des investisseurs et des organisations environnementales y ont participé. Mais le Président américain Donald Trump n’était pas parmi les invités et selon M. Sipilä, « cela s’est reflété sur l’ambiance du sommet, mais pas uniquement de façon négative ».

« L’absence des Etats-Unis semblerait avoir resserré les liens entre les autres pays. On travaille dans l’esprit qu’il ne s’agit pas de laisser l’absence d’un pays annihiler les efforts des autres », a-t-il dit.

Le secrétariat du Premier ministre note dans son communiqué que les chefs d’Etat et de gouvernement de cent pays avaient été invités au sommet organisé pour soutenir la mise en œuvre du traité de Paris.

Le ministre de l’Environnement, Kimmo Tiilikainen a participé au sommet avec le Premier ministre. Il a souligné que la Finlande avait aussi rejoint, lors de évènement, de nouvelles initiatives notamment concernant la diminution des émissions dans le transport maritime et la définition d’un objectif pour arriver à une économie neutre en carbone.

.- La Fondation culturelle finlandaise a accordé près de trois millions d’euros à la recherche multidisciplinaire visant à trouver des solutions pour réduire les impacts du phosphore utilisé en agriculture sur l’eutrophisation de l’eau, indique un communiqué de l’Institut finlandais de l’environnement (SYKE).

La recherche est coordonnée par SYKE, avec la participation de l’Institut de recherche agricole Luonnonvarakeskus Luke, de l’Université d’Helsinki, de l’Institut Pyhäjärvi et des Centres ELY.

Le pays nordique s’est fixé des objectifs ambitieux pour améliorer l’état des eaux et le recyclage des nutriments, rappelle un communiqué de SYKE.

« Ces dernières années, le Fondation culturelle a activement cherché des moyens de soutenir l’agriculture finlandaise de manière à améliorer l’état de l’environnement et à garantir l’avenir de l’agriculture durable à long terme. Nous finançons également la recherche fondamentale, mais nous attendons avec impatience des résultats qui puissent être appliqués directement pour réduire encore plus efficacement les charges en nutriments des agriculteurs », a noté Antti Arjava, conseiller principal auprès de la Fondation.

« Le financement augmente la coopération entre les fondations et les instituts de recherche à un tout autre niveau. C’est formidable que la Fondation culturelle finlandaise soutienne la recherche environnementale pour trouver des solutions pour améliorer l’état de nos eaux », a expliqué de son côté Per Mickwitz, directeur de la recherche auprès SYKE.

« L’échec global de la réduction de la charge en nutriments dans l’agriculture peut en partie être attribué à un manque de compréhension des mécanismes sous-jacents. Le projet actuellement en cours explore la charge en phosphore à des échelles multidisciplinaires et différentes, allant des tests de laboratoire aux études sur les bassins fluviaux », a indiqué Petri Ekholm coordinateur du projet, chercheur principal auprès de SYKE.

Selon lui, la recherche sera menée en étroite collaboration avec les décideurs et d’autres parties prenantes.

L’objectif est de rendre possible une base de données plus cohérente et fiable pour cibler les mesures agro-environnementales de manière plus efficace et plus appropriée là où elles en ont le plus besoin.

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