ActualitésDanemark : Maersk Tower remporte le prix du toit vert scandinave

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05 Déc

Danemark : Maersk Tower remporte le prix du toit vert scandinave

Copenhague – Maersk Tower, un immeuble de 15 étages à Copenhague, a remporté le prix du toit vert scandinave pour son approche innovante de l’adaptation au climat urbain.

Le toit vert de la Tour Maersk a réussi à réunir une très grande surface de toit de 5.000 m2 avec un design sophistiqué et le rétablissement de différents habitats danois, explique le jury.

Le toit vert public contribue à une responsabilité sociétale en s’appuyant principalement sur des matériaux recyclés et en réduisant significativement le ruissellement des eaux de pluie pour une adaptation climatique optimisée dans une zone urbaine dense, précise la même source.

Achevée en 2017, cette tour fait partie de la faculté de santé et des sciences médicales de l’université de Copenhague. Son toit vert de 5.000 m2 a un double objectif : il contribue à la conservation des plantes et à l’adaptation au climat urbain.

Le toit est planté de 60 espèces indigènes qui poussent dans les pâturages communs de Copenhague, qui ont existé jusque dans les années 1840.

En guise de clin d’œil à la composition multiculturelle du quartier environnant Nørrebro, ce toit construit à base de matériaux recyclés comprend des essences exotiques.

Le prix du toit vert scandinave est décerné chaque année au meilleur projet de toit vert en Scandinavie. Les critères selon lesquels les projets sont jugés sont la biodiversité, l’utilisation ou l’adaptation de l’eau, la valeur récréative, la durabilité et la conception.

.- Le Parlement danois a adressé, à l’unanimité de ses membres, une lettre à la Commission européenne pour faire part de leurs souhaits et préoccupations concernant la prochaine stratégie européenne sur le plastique.

La lettre demande à la Commission de réfléchir de manière ambitieuse à des solutions à long terme et en termes de recyclage quand il s’agit des défis plastiques auxquels le monde est confronté.

« La pollution plastique est un problème très important. Par conséquent, nous voulons profiter de l’occasion pour présenter les points de vue et les idées danois pour la stratégie plastique européenne », explique la lettre.

« En collaboration avec d’autres ministres nordiques de l’environnement, un programme de deux ans sur les plastiques nordiques visant à réduire l’impact environnemental du plastique a été lancé. En outre, une fois la stratégie européenne en matière plastique présentée, le gouvernement danois a décidé de lancer un plan d’action national en matière plastique », relève-t-on.

La lettre a été signée par le ministre de l’Environnement et de l’Alimentation, Esben Lunde Larsen, qui a déclaré qu’une stratégie nationale en matière de plastique serait élaborée dès que la stratégie de l’UE serait formulée.

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.- Stockholm- Une délégation suédoise, conduite par la Secrétaire d’Etat Karin Röding, effectuera, le 7 décembre, une visite à l’Agence spatiale européenne (ESA) aux Pays-Bas.

L’objectif de la visite est de rencontrer les représentants de l’ESA, étudier les installations, recueillir des informations sur les programmes de recherche prévus et de discuter des opportunités d’affaires et de coopération pour les entreprises suédoises dans l’industrie spatiale.

Dans le cadre de cette visite, Mme Röding rencontrera également Franco Ongaro, chef du Centre européen de recherche et de technologie spatiales (ESTEC).

« L’industrie spatiale est très importante pour la Suède et nous avons une grande expertise dans ce domaine. Nous souhaitons naturellement renforcer notre coopération et établir des contacts plus étroits avec l’ESA afin d’identifier de futures opportunités de coopération pour l’industrie spatiale suédoise », a déclaré Mme Röding.

L’initiative vise également à relier l’industrie spatiale suédoise aux principaux acteurs européens du secteur spatial afin de discuter des futures opportunités de financement de la coopération, des affaires et de l’innovation.

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.- Oslo – La Norvège se félicite de la décision des riverains de l’océan Arctique et les grands pays de pêche d’imposer un moratoire sur la pêche commerciale au centre de cet océan avant même que l’actuelle fonte de la calotte polaire offre cette possibilité.

« Je suis heureuse que les parties soient parvenues à un accord pour contrer la pêche non réglementée dans l’océan Arctique et renforcer la coopération dans la recherche. L’accord est important pour la gestion des mers autour du pôle Nord et il ajoute à l’effort mondial pour lutter contre la pêche non réglementée », a déclaré la ministre norvégienne des Affaires étrangères Ine Eriksen Søreide, citée dans un communiqué.

Cet accord a été conclu par les pays côtiers de l’Arctique – le Canada, le Danemark pour le Groenland, les îles Féroé, la Norvège, la Russie et les États-Unis- et par les principales nations de pêche comme la Chine, l’Islande, le Japon, la Corée du Sud et l’Union européenne.

L’accord facilitera également la recherche internationale collaborative pour suivre les stocks de poissons et les écosystèmes dans les années à venir. Une telle recherche sera importante pour surveiller les effets du changement climatique sur les écosystèmes de la haute mer arctique.

« Je voudrais souligner l’importance de la recherche collaborative en particulier. Ce sera un effort à long terme qui nous en dira beaucoup sur les changements qui se produisent dans le centre de l’océan Arctique », a indiqué de son côté le ministre norvégien de la pêche, Per Sandberg.

Il est peu probable qu’il y ait une pêche commerciale dans cette partie de l’océan Arctique dans un avenir immédiat. Les parties ont convenu qu’il n’était pas nécessaire de créer une nouvelle organisation régionale de gestion des pêches à l’heure actuelle.

« L’accord amène des pays très importants dans l’effort, ce qui renforcera notre connaissance des développements dans les eaux de l’Extrême-Arctique afin que nous soyons prêts si les stocks de poissons s’installent dans cette zone », a expliqué M. Sandberg.

L’organisation écologiste Greenpeace estime que le moratoire sur la pêche commerciale court sur 16 ans « dans les eaux internationales couvrant une superficie de 2,8 millions de kilomètres carrés ».

Cette immense zone arctique « sera à l’abri des pêches destructrices », a estimé Greenpeace en espérant que les signataires conviendront au final d’instituer « une protection permanente de l’océan Arctique central contre la pêche commerciale et d’autres industries extractives ».

.- Tallinn – Les pêcheurs estoniens peuvent capturer 4.086 tonnes de poisson dans les lacs de Peipus, Lämmijärv et Pskov, à la frontière russe, en 2018, selon un accord sur les quotas de capture entre les deux pays.

« C’est 579 tonnes de plus que ce qui pourrait être capturé dans l’année en cours », précise un communiqué du ministère estonien de l’Environnement.

Pour la première fois en une décennie, les pêcheurs peuvent à nouveau pêcher l’éperlan dans les lacs frontaliers, une petite espèce de poisson qui était auparavant protégée.

« Parmi les principales espèces présentes dans les lacs, le quota estonien est de 1.230 tonnes pour la perche, 650 tonnes pour la sandre, 875 tonnes pour la brème, 400 tonnes pour le corégone et l’éperlan, 80 tonnes pour le brochet et 250 tonnes pour le gardon », indique le département.

« La très bonne résistance des générations de l’éperlan des deux dernières années permet aussi aux pêcheurs professionnels de récolter à nouveau cette espèce après une longue pause », a souligné Marku Lamp, le secrétaire général adjoint du ministère qui a représenté l’Estonie dans les négociations avec la Russie.

Les seuils de pêche sont établis sur la base des recommandations de scientifiques des deux pays.

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.- Helsinki – Le gouvernement finlandais a annoncé son intention de faire du pays nordique un pionnier des secteurs de la bioéconomie, de l’économie circulaire et des technologies propres.

« Les priorités du plan d’action sont les marchés publics durables et innovants, les plateformes d’expérimentation et de test de l’économie circulaire, les innovations en matière de nouveaux produits et services et le soutien aux investissements », indique un communiqué de l’exécutif.

Le nouveau plan d’action présente des mesures concrètes élaborées par le gouvernement et le Fonds finlandais d’innovation (Sitra) dans l’objectif de promouvoir l’économie circulaire.

Le plan pour une économie circulaire a été élaboré par le ministère de l’environnement, le ministère de l’économie et de l’emploi, le ministère de l’agriculture et des forêts et le fonds d’innovation finlandais Sitra.

Il s’agit d’un suivi de la feuille de route de l’économie circulaire publiée en 2016.

« L’économie circulaire aide l’économie et notre bien-être à grandir en nous incitant à utiliser nos ressources naturelles limitées de manière plus durable et à éviter de les surconsommer. En même temps, nous serons en mesure de réduire les impacts environnementaux négatifs de la production et de la consommation », a déclaré le ministre de l’Environnement, de l’Énergie et du Logement, Kimmo Tiilikainen.

« Le gouvernement finlandais promeut également l’économie circulaire par le biais de la législation et offre aux opérateurs privés et publics des incitations à réformer de manière audacieuse leurs opérations », relève M. Tiilikainen.

« Réduire la perte de nourriture et créer des chaînes alimentaires durables sont également essentiels pour l’économie circulaire, et le gouvernement s’emploie à les promouvoir », a déclaré le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Jari Leppä.

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