Danemark: mise en place d’une importante base de données sur le Groenland et l’Arctique

Copenhague – L’Université danoise d’Aarhus (deuxième grande ville du pays) a annoncé la mise en place d’une importante base de données sur le Groenland et l’Arctique, qui fait partie du projet de surveillance de l’écosystème du Groenland (GEM).

« Nous avons maintenant 20 ans de données opérationnelles que vous ne trouverez nulle part ailleurs dans le Nord circumpolaire, un programme totalement unique », a affirmé le chef du projet, Torben Røjle Christensen.

« À l’heure actuelle, il y a 180 utilisateurs enregistrés et le nombre devrait augmenter. Tout le monde et n’importe qui peut télécharger les données, il y en a beaucoup », a-t-il assuré.

Le projet GEM est soutenu par les autorités danoises et groenlandaises.

.- Le géant énergétique danois Ørsted, anciennement Dong Energy, a annoncé la démission de Samuel Leupold, CEO de Wind Power, vice-président et membre du Comité exécutif de la compagnie, pour consacrer plus de temps à sa famille après avoir fait la navette entre sa maison en Suisse et les bureaux d’Ørsted à Copenhague et à Londres au cours des deux dernières années.

« Cela a été un vrai plaisir d’avoir Samuel dans l’équipe d’Ørsted au cours des cinq dernières années. Son dynamisme, son sens du devoir, sa réflexion stratégique et son professionnalisme ont été essentiels au développement de l’activité éolienne d’Ørsted d’une entreprise relativement nouvelle et immature à un leader mondial entièrement industrialisé dans son domaine. Il va nous manquer, mais je comprends parfaitement et je respecte sa décision et lui souhaite le meilleur dans ses projets futurs », a affirmé Henrik Poulsen, PDG d’Ørsted.

Samuel Leupold, qui quittera ses fonctions le 28 février prochain, sera remplacé par Martin Neubert, à compter du 1er du même mois.

Martin Neubert (44 ans, de nationalité allemande) a été le fer de lance du développement stratégique de l’énergie éolienne, dirigeant sa stratégie, son développement de marché et de projets ainsi que ses affaires réglementaires.

Il a également été président national en Allemagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis et à Taïwan.

Il a rejoint Ørsted en 2008 et a été responsable des fusions et acquisitions, et responsable des transactions commerciales et du développement des marchés. Il est titulaire d’une maîtrise en économie et finance de l’Université d’Erlangen-Nuremberg.

Ørsted a changé son nom de DONG Energy (un acronyme de Danish Oil and Natural Gaz) en octobre dernier pour marquer sa conversion complète vers les énergies renouvelables.

La semaine dernière, la famille de Hans Christian Ørsted (1777/1851), physicien et chimiste danois à l’origine de la découverte de l’interaction entre électricité et magnétisme, a exprimé sa colère face à l’utilisation de ce nom parce que, comme ils le prétendent, le scientifique s’est toujours tenu à l’écart des affaires commerciales.

La famille du scientifique danois dit qu’elle croit Ørsted en infraction avec la loi sur les entreprises danoises.

.- Reykjavík- Les fermiers autour de l’Islande montrent un intérêt croissant pour la reproduction de soi-disant « moutons chef’, unique à la race islandaise, dont ils veulent maintenir la variété spéciale.

Depuis la colonisation de l’Islande, la race ovine islandaise a produit des béliers connus sous le nom de « mouton meneur’, dont les qualités de leadership inhérentes consistent en le fait qu’ils marchent devant le troupeau et sont acceptés comme leur chef. Ils ont généralement un sixième sens pour la météo, et sont connus pour anticiper les tempêtes en cherchant un abri, ce qui incite le reste du troupeau à les suivre.

Les moutons leaders sont très utiles aux éleveurs, et pour assurer leur pérennité, il existe des centres d’élevage situés dans le sud et l’ouest de l’Islande qui abritent deux moutons leaders au service des agriculteurs.

Un « registre RAM’ est également disponible sous la forme d’une publication annuelle à partir de laquelle les éleveurs peuvent choisir des béliers leaders à associer à leurs brebis.

Les moutons meneurs étaient particulièrement utiles dans le passé quand les troupeaux paissaient à l’extérieur pendant l’hiver, une pratique qui s’est éteinte.

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.- Oslo – La Norvège met progressivement en place sur son réseau routier un ingénieux système d’éclairage qui ne fonctionne à pleine puissance que lors du passage d’un véhicule ou d’un piéton, un procédé plus écologique.

La petite municipalité norvégienne de Hole, près d’Oslo, a ainsi remplacé son classique éclairage sur sa route principale au profit de nouvelles lampes LED capables d’adapter son intensité lumineuse en fonction de la circulation.

Le dispositif LED est couplé à un radar rendant le tout automatique, sans besoin d’aucune intervention humaine. Dans le cas d’un trafic routier nul, la route n’est pas pour autant plongée dans le noir complet, mais les ampoules ne fonctionneront qu’à 20 % de leur capacité.

Installé sur une distance de 9 km, ce système déjà utilisé dans certains lieux publics permettrait d’économiser « 2100 kWh par semaine », soit l’équivalent d’environ 30 heures d’ordinateur, 9 heures de télévision ou 47 jours de recharge de téléphone, a expliqué la commune.

Concrètement, ce dispositif élaboré par la société norvégienne Comlight est doté de capteurs de mouvements qui activent automatiquement à pleine puissance les LED des lampadaires lors du passage d’une moto, d’une voiture ou d’un vélo. Si aucun véhicule ne circule sur la chaussée, l’intensité lumineuse décroît jusqu’à environ 20% de sa capacité. Pour des raisons de sécurité et de réactivité, l’éclairage ne s’éteint jamais complètement.

Grâce aux économies d’énergie réalisées, la commune norvégienne de Hole estime pouvoir rentabiliser l’investissement en « quatre ans et demi ».

.- Helsinki – Finnish Energy, un groupe de pression représentatif des quelque 260 entreprises électriques finlandaises, a vivement réagi contre la proposition envisagée par le gouvernement d’interdire l’utilisation du charbon en 2025, au lieu de la date fixée auparavant à 2030.

Le groupe a indiqué qu’une interdiction totale ne ferait qu’accroître les prix à la consommation et entraîner des conséquences imprévues pour les marchés énergétiques du pays.

Jukka Leskelä, PDG de l’association nationale de la production d’énergie, a également estimé que l’arrêt de l’utilisation du charbon en seulement sept ans ne serait pas possible sans la garantie d’une compensation importante pour les producteurs d’énergie appartenant principalement aux municipalités.

La plupart des centrales électriques alimentées au charbon sont en propriété des municipalités, a-t-il rappelé.

Le ministre finlandais de l’Environnement, de l’énergie et du logement, Kimmo Tiilikainen, avait indiqué qu’il souhaite que son pays se débarrasse des centrales au charbon au cours des sept prochaines années.

Il a justifié sa proposition en citant des chiffres officiels qui indiquent que les émissions de gaz à effet de serre sont en hausse.

En décembre dernier, l’Institut national de la statistique a rapporté que les émissions de dioxyde de carbone du pays avaient augmenté de 6% en 2016 par rapport à l’année précédente.

La principale raison de cette augmentation était une hausse inattendue de la consommation de charbon pour l’électricité et le chauffage.

Les décisions politiques concernant l’avenir du charbon affecteront de nombreux résidents du pays, car 1,2 million de personnes vivent actuellement dans des logements qui dépendent du chauffage urbain produit à partir du charbon.

La solution à court terme est de remplacer le charbon par du gaz naturel, ce qui donne 60% moins d’émissions.

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.- Vilnius – Le groupe allemand de chauffage et d’électricité Danpower, propriétaire de la société Danpower Baltic basée à Vilnius, envisage d’autres investissements en Lituanie dans deux ans, lorsque certains aspects des nouveaux règlements environnementaux et de la situation du marché de la chaleur seront clarifiés, a affirmé mardi le directeur général du groupe.

« Nous pensons que le secteur du chauffage est un bon marché et nous voulons y participer », a déclaré Manfred Schuele dans un entretien au quotidien économique Verslo Zinios.

« Nous nous débrouillons plutôt bien et nous sommes convaincus que les choses vont s’améliorer, mais pour l’instant, nous ne voyons aucune raison d’investir davantage tant que les incertitudes n’auront pas été résolues », a-t-il ajouté.

Selon le directeur général, les règlements de l’environnement en Lituanie ne sont pas bien équilibrés pour tous les acteurs du marché.

En avril dernier, Danpower avait demandé à la Commission européenne de déterminer si le projet de centrale thermique de Kaetas du groupe étatique Lietuvos Energija était justifié.

Les producteurs indépendants de chaleur et le groupe d’énergie de l’Etat sont en conflit depuis un certain temps maintenant, en raison des craintes que de nouvelles capacités de production n’obligent les producteurs existants à quitter le marché.

Danpower a également intenté un procès au ministère des Finances, l’unique actionnaire de Lietuvos Energija, devant le tribunal pour le projet d’usine de cogénération de Vilnius.