ActualitésLe Danemark réitére son appui à l’accord de Paris sur le climat

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08 Nov

Le Danemark réitére son appui à l’accord de Paris sur le climat

Copenhague – Le Danemark a réitéré, mardi, son appui à l’accord de Paris sur le climat et renouvelé sa détermination à faire pression en faveur de sa mise en œuvre malgré le retrait américain.

« Le Danemark et le reste du monde doivent montrer leur soutien total et sans équivoque à l’Accord de Paris », a affirmé le ministre danois du climat, Lars Christian Lilleholt, lors de la conférence COP23 sur le climat qui a débuté lundi à Bonn, en Allemagne.

« Il doit être clair que le monde soutient toujours complètement l’accord et que la transition verte ne sera pas arrêtée », a-t-il souligné.

Malgré la signature de l’Accord de Paris en 2015 et son entrée en vigueur l’année dernière, de larges parties de l’accord doivent encore être négociées et mises en œuvre, y compris les règles et les lignes directrices qui visent à savoir dans quelle mesure le monde atteint les objectifs de l’Accord.

Outre les négociations en cours, la COP23 se concentrera sur des actions spécifiques et impliquera davantage les acteurs non étatiques à travers le « Global Climate Action Agenda », une plate-forme d’action volontaire du climat par les entreprises privées, les villes et les sociétés civiles.

« Le Danemark travaille dur pour augmenter les efforts climatiques à l’intérieur et à l’extérieur des frontières du pays. Cela passe notamment par nos coopérations énergétiques avec des économies en croissance comme la Chine, le Mexique et l’Afrique du Sud, ainsi qu’avec nos partenariats à l’exportation avec les États-Unis », a déclaré Lilleholt.

« Ce sont des relations internationales comme celles-ci qui sont essentielles dans la lutte pour un meilleur climat, et ce sont ces contacts que nous devons cultiver et développer à la COP23 », a-t-il ajouté.

Le mois dernier, le Nicaragua a signé l’Accord de Paris, laissant les États-Unis et la Syrie comme les deux seules nations au monde à ne pas l’avoir ratifié.

.- Un épidémiologiste danois a mis en garde contre les risques liés aux tiques introduites par une espèce de loups et de chacals qui ont fait leur apparition pour la première dans le pays il y a deux ans.

Une autopsie récente d’un chacal mort trouvé au Danemark comptait pas moins de 21 tiques, dont 18 portaient une bactérie transmise par des tiques pouvant rendre les humains malades.

« La nouvelle vague de loups et de chacals qui migrent sur de grandes distances dans l’UE signifie que les problèmes actuels en Europe de l’Est pourraient apparaître ici dans un court laps de temps », a déclaré René Bødker, épidémiologiste à l’Institut vétérinaire national de l’Université technique du Danemark (DTU).

C’est la première fois que ce type de tique et de bactéries qui y sont associées (surnommé la tique des prairies parce qu’elle préfère les champs ouverts et les prairies aux forêts) a été découvert au Danemark.

« La tique persiste entre le moment où le prédateur quitte la République tchèque et arrive au Danemark. Et c’est un nouveau mécanisme que nous n’avions jamais vu auparavant », a indiqué l’épidémiologiste.

Lorsque les humains sont mordus et infectés par la bactérie, cela peut entraîner des troubles du système lymphatique. Toutefois, la bactérie est facilement traitable et les médecins la rencontrent de temps en temps principalement chez des personnes qui ont fait des randonnées pédestres en Afrique.

« Ces tiques et ces maladies ont probablement été transférées au Danemark auparavant, mais l’environnement signifie qu’elles n’ont pas vraiment pu s’établir ici. Mais nous constatons maintenant que les tiques prennent pied aux Pays-Bas et au Royaume-Uni « , a néanmoins relevé M. Bødker.

« De manière générale, il est maintenant essentiel que tout le monde – en particulier les vétérinaires du pays, les chasseurs et les autres qui sont souvent en contact avec les animaux – soit au courant de cette nouvelle espèce de tique », a-t-il estimé.

.- Une équipe de chercheurs danois vient de révéler que les enfants nés dans des maisons où réside un chat ont une chance beaucoup plus faible de développer de l’asthme.

Les chercheurs du Centre Dansk BørneAstma, un centre d’asthme pour enfants, et de l’Université de Copenhague ont étudié les données de 377 enfants nés de mères asthmatiques.

Les gènes des enfants ont été cartographiés et, tout au long de leur enfance, les chercheurs ont recueilli des données sur leur environnement. Les résultats montrent que les chats neutralisent le risque accru d’asthme chez les enfants qui ont une variante génétique spécifique. Curieusement, avoir un chien n’a pas le même effet.

Les chercheurs ont découvert que les chats offrent également une protection contre les infections pulmonaires et les infections respiratoires telles que la bronchite chez les jeunes enfants.

Arne Høst de l’Université du Sud du Danemark, qui fait également des recherches sur l’asthme et les maladies pulmonaires, mais qui ne faisait pas partie de l’étude, est enthousiasmé par les résultats.

« C’est une étude très approfondie et ils ont examiné de nombreux facteurs, il est donc très plausible que c’est la façon dont les choses sont connectées. C’est très excitant qu’ils aient découvert cette connexion parce que dans d’autres études, il a été difficile de tirer des conclusions concrètes », a-t-il dit.

Holst aimerait voir les résultats confirmés par d’autres études, tout comme Tove Fall, une autre chercheuse de l’Université d’Uppsala en Suède, qui a déjà travaillé sur le lien entre les animaux et les maladies humaines et cherché un lien dans de grands groupes plutôt que sur des individus.

« L’étude est approfondie, et les résultats sont très intéressants. Si la même chose se passe dans les études de suivi, il serait intéressant de savoir quel type d’exposition de l’enfant aux chats minimise le risque d’asthme chez les porteurs de ces gènes « , a-t-elle déclaré.

.- Helsinki – La quantité d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables en Finlande est restée stable en 2016 par rapport à l’année précédente, à 29,6 TWh, soit 45% de la production totale d’électricité, selon des données publiées par l’Institut national de la statistique.

La production totale d’électricité dans le pays s’élevait à 66,2 TWh en 2016, soit au même niveau que l’année précédente.

D’après un communiqué de l’Institut, la production de chauffage urbain a augmenté de 10% et celle de chauffage industriel de 2%.

L’utilisation des combustibles fossiles dans la production d’électricité et de chaleur a augmenté de 32% de plus que l’année précédente dans la production d’électricité et de chaleur.

Sur la consommation totale d’électricité, 78% étaient couverts par la production nationale et 22% par les importations nettes d’électricité des pays nordiques, de la Russie et de l’Estonie.

Les importations nettes d’électricité ont augmenté de 16% par rapport à l’année précédente. Environ 32% de la production nationale d’électricité était fondée sur la production combinée de chaleur et d’électricité.

Plus de la moitié de l’électricité produite avec des sources d’énergie renouvelables a été générée avec de l’énergie hydraulique, un dixième avec l’énergie éolienne et la quasi-totalité du reste avec des combustibles à base de bois.

La part de l’hydroélectricité dans la production d’électricité varie chaque année en fonction de la situation de l’eau. En 2016, l’hydroélectricité a été utilisée pour produire 15,6 TWh d’électricité.

Plus de 17% de l’électricité était produits avec des combustibles fossiles, 4% avec de la tourbe et 34% avec de l’énergie nucléaire.

La quantité d’électricité produite avec l’hydroélectricité a diminué de 6% et celle générée avec l’énergie éolienne a augmenté d’un tiers.

Les usines de recyclage des déchets en énergie ont également contribué à la croissance de l’utilisation des énergies renouvelables dans la production d’électricité.

Bien que la quantité d’électricité produite avec des sources d’énergie renouvelables varie d’une année à l’autre en raison de la production d’hydroélectricité, sa tendance a augmenté ces dernières années.

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.- Oslo- La Volkswagen e-Golf a été la voiture électrique la plus vendue en Norvège au cours du mois d’octobre.

Avec 1168 exemplaires écoulés le mois dernier, la compacte électrique allemande garde une confortable avance sur ses rivales.

Avec respectivement 417 et 411 unités immatriculée, la BMW i3 et le Mitsubishi Outlander PHEV complètent le podium.

Parmi les autres modèles, l’Opel Ampera-e continue d’arriver au compte-goutte avec 35 unités écoulées tandis que la Renault Zoé réalise un « petit score » avec seulement 18 immatriculations.

En comptabilisant véhicules 100 % électriques et hybrides rechargeables, il s’est vendu 5351 véhicules branchés en octobre, soit 43 % de parts de marché. Sur les dix premiers mois de l’année, les ventes électriques s’approchent désormais des 50.000 unités vendues, soit près de 50 % de parts de marché.

La Norvège est le pays qui concentre le plus grand nombre de voitures électriques par rapport à sa population.

Il s’agit du fruit de toute une série de mesures incitatives comme l’absence de taxes sur les voitures électriques, alors que les voitures polluantes sont au contraire fortement taxées.

Autre avantage, les voitures zéro émission bénéficient de la gratuité des péages, du stationnement, des ferries et de la recharge dans les parkings publics.

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