Début des travaux de modernisation de la 1ère solution de stockage d’énergie à bord d’un grand navire de ravitaillement offshore

Copenhague – Le groupe technologique finlandais Wärtsilä et la société norvégienne Norwegian North Sea Shipping AS ont annoncé cette semaine le début des travaux de modernisation de la première solution de stockage d’énergie au monde à bord d’un grand navire de ravitaillement offshore.

Le North Sea Giant, l’un des navires de construction sous-marine les plus grands et les plus avancés au monde, sera équipé d’un système de stockage d’énergie qui réduit la consommation d’énergie, les coûts d’exploitation et les émissions d’échappement.

Le système de stockage d’énergie améliore l’efficacité opérationnelle et l’empreinte environnementale du North Sea Giant, répondant ainsi aux principales exigences de Norwegian North Sea Shipping AS, le propriétaire du navire.

La solution fournit une redondance d’alimentation et augmente la réactivité des opérations du navire.

Typiquement, un navire avec un positionnement dynamique utilise deux moteurs ou plus simultanément pour assurer la puissance de secours. Cela signifie que la charge des moteurs est faible. En utilisant un système hybride / batterie pour fournir la puissance de secours nécessaire, le moteur opérationnel peut être utilisé plus près de sa charge optimale.

En plus de la solution hybride/batterie, l’accord signé en août 2017 entre les deux parties comprend des transformateurs, des filtres, des tableaux de distribution, du matériel de raccordement à terre, des mises à niveau de composants existants et la mise en service.

« Pour nous, il est important de réduire les émissions polluantes et de moderniser le navire pour le rendre plus compétitif. En outre, avec un navire plus efficace, nous allons économiser les frais de carburant », a déclaré Hallvard Klepsvik, PDG de North Sea Shipping AS, cité dans un communiqué.

« La réduction estimée des émissions est de 5,5 millions de kg de CO2, de 30 tonnes de NOx et de 1 200 kg de SOx par an. Après que Wärtsilä ait modernisé notre navire Atlantic Guardian en 2014, nous avons vraiment compris combien de carburant pouvait être économisé en améliorant l’efficacité du navire. L’efficacité permet également de gagner du temps », a-t-il ajouté.

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.- Oslo – La Norvège s’est félicitée de l’annonce faite par la Chine de créer de ce qui devrait être le plus grand marché d’échange de carbone au monde.

Le marché couvre initialement le secteur de l’énergie, mais s’étendra progressivement pour inclure l’industrie et d’autres secteurs, indique un communiqué du ministère norvégien du Climat et de l’environnement.

« Il est très apprécié que la Chine ait annoncé la création d’un marché national du commerce du carbone. Le système devrait être le plus grand du monde. Il traitera initialement du secteur de l’énergie », a déclaré le ministre du Climat et de l’environnement, Vidar Helgesen, cité dans un communiqué.

Le fait que le pays ayant les plus grandes émissions lancera un système national de tarification du carbone est un pas en avant important » , a expliqué le ministre.

Selon lui, cette initiative pourrait représenter jusqu’à présent l’action climatique la plus importante au monde.

On estime que la production d’électricité en Chine – en grande partie basée sur des centrales à charbon – représente environ 30 à 40% des émissions totales de CO2 du pays.

L’établissement d’un marché chinois du commerce du carbone pourrait signifier une étape importante vers la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat.

« La Norvège, par le biais de l’Agence norvégienne pour l’environnement, a eu ces dernières années une coopération unique avec des partenaires chinois pour développer le système national d’échange de droits d’émission de carbone. Grâce à cet effort, la Norvège a contribué à jeter les bases de réductions d’émissions potentiellement importantes en Chine », a souligné M. Helgesen.

Selon les autorités chinoises, il faudra encore deux ou trois ans avant que le marché ne soit opérationnel. Le gouvernement chinois va d’abord rendre disponible une vue d’ensemble de tous les producteurs du marché de l’électricité et créer un registre pour le marché du commerce de carbone.

Selon la Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR), organe chargé de la politique climatique en Chine, d’autres secteurs seront inclus dans le système du marché du carbone à partir de 2020.

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.- Vilnius – La Lettonie a annoncé avoir déposé auprès des Nations Unies l’instrument de ratification de l’amendement de Doha au Protocole de Kyoto.

La législation lettone sur le Protocole de Kyoto et la ratification de l’amendement de Doha ont été adoptées à la fin 2015, rappelle le ministère de la Protection de l’environnement et du Développement régional dans un communiqué.

L’amendement de Doha, adopté en décembre 2012, soumet les pays développés à des engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour la période 2013-2020, la seconde période d’engagement sous le protocole de Kyoto après 2008-2012. L’après 2020 est quant à lui couvert par l’Accord de Paris, conclu fin 2015 et entré en vigueur en novembre 2016.

« Les objectifs de la politique climatique lettone pour la période allant jusqu’en 2020 sont déjà réglementés par ceux de l’Union européenne (UE), et la Lettonie applique ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) en tant que membre de l’UE dans le cadre du protocole de Kyoto », explique le département.

En vertu de l’amendement de Doha, l’UE s’est engagée à réduire les émissions de GES de 20% d’ici 2020 par rapport à 1990.

Le communiqué rappelle au passage que l’Union a déjà dépassé en 2016 ses objectifs 2020 en ayant réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 23%.