Une délégation indienne au Danemark pour s’informer des projets de la transition énergétique
Copenhague – Une délégation indienne s’est rendue récemment au Danemark pour s’informer des projets de la transition énergétique, des parcs éoliens et de l’énergie verte.
« Je suis extrêmement heureux d’être témoin de l’impressionnant développement des éoliennes onshore et offshore au Danemark, qui est reconnu à juste titre comme un leader mondial dans ce secteur. J’ai eu l’occasion de visiter le parc éolien offshore Horns Rev 2 et j’ai été frappé par les développements technologiques rapides dans les éoliennes et son efficacité accrue », a affirmé Anand Kumar, secrétaire au ministère indien de l’Energie nouvelle et des énergies renouvelables.
L’Inde s’est fixé plusieurs objectifs pour atteindre 175 GW d’énergie renouvelable d’ici 2022, ce qui signifie que le pays devra doubler sa capacité éolienne avant 2022 de 33 GW à 60 GW.
Le Danemark et l’Inde sont en train de mettre en place un partenariat sectoriel stratégique triennal, dans lequel l’Agence danoise de l’énergie aidera à promouvoir les énergies renouvelables, en particulier l’énergie éolienne offshore.
« Lors de ma visite en Inde l’année dernière, l’intérêt pour l’énergie verte et l’offshore était indéniable. Je suis donc heureux que le Premier Ministre Modi ait envoyé ses meilleurs éléments au Danemark pour en apprendre davantage sur la transition danoise du système énergétique », a affirmé le ministre danois de l’Energie, des services publics et du climat, Lars Chr. Lilleholt.
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.- Stockholm – L’année dernière, un nombre record de 149 animaux prédateurs ont été tués sur les routes et chemins de fer suédois.
Les aigles de Suède forment le plus grand nombre des victimes. Un total de 96 aigles ont été tués dans le trafic en 2017, en plus de 33 lynx, 12 ours, six loups et deux carcajous.
Stephen McLearnon, de l’Autorité suédoise des transports, a indiqué que l’augmentation du nombre des prédateurs tués sur les routes est directement liée au nombre croissant de leurs proies qui subissent le même sort.
Les prédateurs sont attirés par les cadavres des rennes et des cerfs et finissent par se faire percuter les véhicules à leur tour.
« Il y a beaucoup de prédateurs qui meurent, en particulier les aigles. Ils sont frappés alors qu’ils mangent des animaux qui ont été tués par la circulation », a-t-il expliqué.
Pour faire baisser le nombre des victimes, l’autorité suédoise des transports prévoit d’être beaucoup plus réactive dans le nettoyage des carcasses au bord des routes.
McLearnon a indiqué que les clôtures destinées à empêcher la faune de circuler sur les routes seraient également réparées et, dans certains cas, agrandies.
.- La Suède accueillera, les 12 et 15 mars, une réunion stratégique internationale sur les produits chimiques et les déchets, indique un communiqué du gouvernement.
La coopération mondiale actuelle dans le domaine des produits chimiques comprend l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM), qui s’étend jusqu’en 2020. Des discussions intensives sont en cours sur ce qui se passera après 2020. La Suède veut former une coalition de pays ambitieux sur un cadre mondial pour les produits chimiques et les déchets, dans le même sens que l’Accord de Paris sur le climat.
La session de Stockholm débutera le 12 mars avec un segment informel de haut niveau organisé par la ministre de l’Environnement Karolina Skog. Des représentants gouvernementaux de plusieurs pays clés, parmi lesquels la Finlande, l’Allemagne et la France, participeront à la réunion. L’objectif est d’apporter une contribution politique et une orientation aux discussions d’experts qui auront lieu du 13 au 15 mars.
Environ 400 fonctionnaires du monde entier discuteront de la forme qu’un nouveau cadre devrait prendre. La Suède, par l’intermédiaire de l’Agence suédoise des produits chimiques, accueillera la réunion d’experts avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
« Historiquement, la Suède a toujours préconisé une réglementation plus stricte sur les produits chimiques et les déchets, à la fois dans l’UE et au niveau international. Nous visons maintenant un cadre global avec des engagements contraignants. A travers cette réunion, nous voulons initier un large dialogue entre un certain nombre de pays clés et créer un consensus autour de la forme idéale d’un nouvel accord mondial ambitieux sur les produits chimiques et les déchets. L’un des moyens d’aller de l’avant consisterait pour les pays du monde à prendre des engagements sur les produits chimiques et les déchets de la même manière qu’ils ont pris des engagements en matière de climat dans l’Accord de Paris « , a déclaré Mme Skog.
Pour la Suède, la gestion durable des produits chimiques et des déchets est une condition préalable à la mise en œuvre des objectifs de développement durable du Programme 2030. C’est une question qui doit être traitée au niveau mondial, à travers un engagement mondial.
Les objectifs internationaux actuels pour la gestion des produits chimiques et des déchets dans le cadre de la SAICM s’appliquent jusqu’en 2020. Dans le cadre du processus en cours sur ce qui devrait se passer après 2020, la Suède travaille à la conclusion d’un nouvel accord plus rigoureux susceptible de mieux protéger l’environnement, la santé humaine et les groupes particulièrement vulnérables tels que les enfants.
La Suède considère qu’un cadre devrait contenir une vision simple et à long terme, complétée par des objectifs, comme la réduction des risques liés aux produits chimiques les plus dangereux. La Suède souhaite également discuter des possibilités de mesures juridiquement contraignantes pour limiter les substances ayant un impact global et une dissémination mondiale, sans entraver le commerce.
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.- Helsinki – Les plus grands détaillants alimentaires de Finlande ont exprimé leur scepticisme face à la décision d’une chaîne alimentaire néerlandaise de consacrer une partie de ses supermarchés à des produits sans plastique, rapporte la télévision publique finlandaise « YLE ».
Le magasin Ekoplaza d’Amsterdam teste depuis le 28 février 2018 une grande première mondiale avec une allée sans plastique. Plus de 700 produits sans plastique sont inclus dans le projet pilote, notamment : la viande, le riz, les sauces, le laiti, le chocolat, les céréales, le yaourt, les fruits et légumes frais.
Le groupe Kesko, qui détient 38% des parts du marché de l’alimentation, a déclaré que si la société continue de réduire l’utilisation de plastique, elle ne pense pas pouvoir éliminer complètement l’utilisation de produits en micro-plastique.
« Pour autant que je sache, nous ne sommes pas en mesure de se débarrasser complètement du plastique dans les emballages alimentaires. Nous pouvons minimiser et rationaliser son utilisation », a déclaré Matti Kalervo, vice-président responsable de la responsabilité sociale de Kesko.
Le groupe a justifié son utilisation du plastique en insistant sur la sécurité alimentaire, notant que les emballages alimentaires doivent souvent être étanches à l’air et à l’eau.
Kesko et son principal concurrent, le leader du marché, SOK (46%), se sont tous deux engagés à réduire l’utilisation du plastique.
Selon SOK, il serait plus réaliste de recycler le plastique et de réduire la quantité de « plastique vierge » utilisé. « En termes d’absence absolue de plastique, nous avons encore un long chemin à parcourir », a déclaré Senja Forsman, responsable de la division retail de S Group.
En offrant l’option d’un sac biodégradable, le groupe S a été en mesure de réduire d’un cinquième l’utilisation de sacs en plastique pour fruits et légumes.
Cependant, les clients utilisent encore plus de 200 millions de petits sacs en plastique chaque année. Selon Mme Forsman, l’utilisation de sacs en plastique a chuté de 60% dans les grands magasins et les quincailleries lorsque les clients ont été invités à les payer.
« Les fournisseurs veulent trouver différentes options d’emballage pour aider à remplacer ou à réduire l’utilisation de plastique », a-t-elle ajouté.
Les deux chaînes ont déclaré qu’elles expérimentaient des emballages à base de fibres de bois pour le transport de produits de poisson frais.
Le K-Group de Kesko a déclaré que les caisses en carton ondulé aident également à réduire les émissions de carbone dans la chaîne de production.
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.- Oslo- La municipalité d’Oslo envisage de prendre une série de mesures écologiques visant l’amélioration des espaces publics dans le cadre de ses engagements environnementaux.
D’après des médias locaux, le conseil de la capitale norvégienne entend réduire les espaces dédiés aux parkings des véhicules dans le centre-ville.
Les mesures visent également l’amélioration des conditions de circulation des piétons et cyclistes, la multiplication des initiatives artistiques, culturelles et sportives, l’augmentation des espaces verts, l’adaptation des infrastructures aux besoins de la population locale, ainsi que la réduction de la circulation des voitures des particuliers.
La municipalité d’Oslo, qui a pour ambitionne de consacrer son statut comme une ville amie de l’environnement, est en concurrence avec plusieurs capitales européennes et mondiales en vue de devenir la ville la plus verte dans la planète.
Oslo se dote d’un budget écologique séparé du budget général de la ville et le dossier de l’environnement constitue une priorité dans les discussions des membres du conseil de la capitale de ce pays nordique.
Le budget consacré aux questions environnementales est estimé à plus de 2,5 milliards de couronnes norvégiennes.