Delhi : La pollution de l’air grimpe au pallier « dangereux »
New Delhi – L’Indice de la qualité de l’air (IQA) dans la mégalopole indienne, Delhi, a grimpé dimanche à la catégorie « dangereux » soit 423 points sur une échelle de 500 pour la première fois cette année, alors qu’une couche de smog couvre la capitale nationale.
La qualité de l’air, selon la Commission de contrôle de la pollution (CPCB), restera dans la catégorie “dangereuse” en raison des conditions météorologiques qui sont favorables à la persistance de la pollution notamment la faible vitesse du vent, qui contribue à la dispersion de particules polluantes.
La CPCB a également demandé aux gouvernements des Etats de Pendjab et de l’Haryana de prendre des mesures strictes et immédiates pour freiner le brûlage des résidus de cultures.
En fait, les agriculteurs de plusieurs Etats indiens procèdent au brûlage des chaumes chaque automne afin de nettoyer rapidement les terres de la paille, d’éliminer les mauvaises herbes et d’améliorer la qualité du sol, ce qui affecte gravement la qualité de l’air.
A cela s’ajoutent les millions de pétards traditionnels et feux d’artifice lancés pendant les cinq jours de la grande fête hindoue de Diwali (10-14 novembre), qui ont considérablement détérioré la qualité de l’air, et ce malgré l’interdiction par les autorités de Delhi de la vente et de l’utilisation de ces produits lors de la saison des fêtes.
La pollution de l’air en Inde cause annuellement la mort de près de 1,2 million de personnes. En 2019, l’Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par la branche de recherche de la société suisse IQAir.
Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus contaminée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore (Pakistan), Dacca (Bangladesh) et Calcutta en Inde.