Des experts locaux et régionaux débattent à Rabat de la gestion des risques liés aux changements climatiques dans les villes côtières

, Les moyens de gérer les risques liés aux changements climatiques et l’atténuation de leurs effets dans les villes côtières ont été au centre de la première séance du 6ème Congrès mondial environnement des villes placé sous le thème « Gestion des villes côtières: Défis et solutions aux changements climatiques ».Les intervenants lors de ce congrès ont souligné la nécessité d’adopter des politiques et programmes compréhensifs et globaux pour la protection des littoraux et de l’environnement marin, de réduire les effets des changements climatiques au niveau des villes, d’assurer le développement économique et social et de réaliser un développement urbain global, équilibré et durable.A cet égard, le président du Conseil communal de Rabat, Mohamed Seddiki, a affirmé dans une allocution à l’ouverture de ce congrès, que l’activité humaine non durable contribue fortement à l’aggravation des changements climatiques. Le Maroc ambitionne d’être à l’avant-garde de la lutte contre les dérèglements climatiques sur le plan continental, que ce soit à travers les chantiers qu’il a lancés dans le domaine des énergies renouvelables ou d’autres mesures pratiques et projets écologiques, a-t-il dit, rappelant que le Royaume et les pays africains, à l’instar de la plupart des pays du Sud, n’ont eu qu’un impact limité sur les émissions des gaz à effets de serre.Le Royaume, conscient des défis imposés par les changements climatiques, a veillé à octroyer aux collectivités territoriales un statut particulier au sein de l’édifice institutionnel, en leur offrant des prérogatives élargies dans différents domaines afin qu’elles puissent s’ouvrir sur leur environnement économique, social et environnemental, et ce selon une vision complémentaire et globale plaçant la dimension écologique au cœur des priorités de l’action communale, a souligné M. Seddiki.La commune de Rabat a, dans le cadre de ses prérogatives, adhéré à cette dynamique mondiale en adoptant des mesures tenant compte des défis environnementaux, mentionnant, à titre d’exemple, la modernisation des secteurs du transport urbain et du traitement de déchets domestiques, outre l’élaboration de projets futurs portant sur l’utilisation rationnelle des énergies et le lancement du Plan climat à la ville de Rabat.De son côté, le président du Centre de l’Environnement des villes arabes, Hussain Alfardan, a relevé que la gestion des villes côtières dans le cadre des changements climatiques fait partie des grandes priorités des villes arabes, soulignant le besoin de jeter la lumière sur les défis posés par ce phénomène sur les plans environnemental, social et économique.M. Alfardan a déclaré que l’organisation à Rabat de ce 6ème congrès vient illustrer les visées du Royaume en matière de réalisation des objectifs de développement durable grâce à une vision pionnière et éclairée, et ce dans le respect de l’ensemble des traités et conventions internationales portant sur la protection de l’environnement et la préservation des ressources naturelles, dans l’intérêt des générations futures.Organisé par la Commune de Rabat conjointement avec le ministère de l’Intérieur, la municipalité de Dubaï et le Centre de l’Environnement des villes arabes et en collaboration avec l’Organisation des villes arabes, cet évènement présente une opportunité pour les responsables des villes côtières afin d’instaurer une plateforme d’échange et d’expertise dans un cadre de réflexion au sujet de la problématique environnementale.Ce congrès de deux jours (24-25 octobre) connait la participation de plusieurs hautes personnalités, ministres et représentants des gouvernements locaux, maires des grandes métropoles, décideurs et acteurs du secteur public et privé sur le plan local, régional et international, hommes d’affaires, experts dans le domaine de l’environnement des villes côtières ainsi que la société civile.

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