Electrabel dément tout défaut d’entretien de sa centrale nucléaire Doel 3, actuellement à l’arrêt

Bruxelles – Electrabel, principal fournisseur d’énergie en Belgique, a démenti tout défaut d’entretien de sa centrale nucléaire Doel 3, actuellement à l’arrêt.

Ce démenti intervient alors que l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a affirmé jeudi avoir constaté un manque d’entretien, par l’exploitant Engie Electrabel, du béton d’un bunker de la centrale nucléaire de Doel 3.

« Nous menons régulièrement des révisions sur les réacteurs qui ont été convenues à l’avance. Les inspections prévues sont réalisées au moment convenu. Pourquoi menons-nous dès lors des entretiens insuffisants? », s’interroge un porte-parole de l’exploitant de la centrale nucléaire qui ne comprend pas les reproches de l’AFCN.

Electrabel confirme, par ailleurs, que des travaux sur le béton se sont avérés nécessaires lors d’une inspection.

Selon l’AFCN, l’exploitant a informé l’agence, début octobre lors de l’arrêt prévu du réacteur, qu’il y avait un problème avec le béton du bunker. L’AFCN a mené des inspections avec sa division technique Bel-V et attend désormais qu’Electrabel résolve les problèmes soulevés afin de donner son feu vert au redémarrage.

Par ailleurs, voici le Bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du vendredi 5 janvier 2018:
Londres – La principale menace des récifs coralliens est le changement climatique, selon l’avis des chercheurs britanniques qui appellent à la mobilisation internationale pour la protection de ces récifs qui abritent environ 25 pc des espèces marines.

Le réchauffement des océans entraîne la mort des algues qui donnent aux coraux leur couleur et fournissent jusqu’à 90 pc de leur nourriture, soulignent les experts.

Ils disent que la mort de larges zones de coraux, comme dans le Pacifique Ouest, est directement liée à la température. Ils citent à cet égard l’example de la barrière de corail australienne qui a perdu la moitié de ses coraux ou polypes.

D’après les scientifiques, la hausse de la température dans les océans rend les récifs plus vulnérables aux cyclones, à l’acidification des océans, menant à leur mort et blanchiment.

Et avec le réchauffement actuel, les écologistes prévoient un futur sombre pour les récifs coralliens, indiquant que la plupart des organismes marins subiront un très fort impact d’ici 2100.

Un huitième de la population mondiale dépend, physiquement et financièrement, des récifs, et les revenus globaux dus au tourisme corallien s’élèvent à 11,5 milliards de dollars.

Paris – Le secrétaire d’Etat français à la Transition énergétique, Sébastien Lecornu a annoncé, jeudi, la mise sur pied mi-janvier d’un comité de pilotage chargé de réfléchir à la reconversion du site de la Centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin-Est), vouée à la fermeture.

Ce comité «va réunir l’ensemble des élus, des services de l’Etat et du monde économique», a indiqué le responsable français en précisant qu’il se rendra sur place, le 18 janvier prochain, pour trois jours afin de rencontrer des représentants du personnel, des sous-traitants, ou encore des élus locaux.

Au nombre des questions qui seront évoquées, certaines ont trait, outre la fiscalité locale, à la gestion du foncier et à la sécurité énergétique de l’Alsace soulevées par la reconversion de la plus ancienne des centrales nucléaires françaises.

Selon Lecornu, la fermeture de la centrale alsacienne surviendrait au moment où le réacteur pressurisé européen (EPR) Flamanville (Manche) se déclenche, donc fin de l’année 2018-début de l’année 2019.

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– Près d’un mammifère sur trois en France est aujourd’hui menacé de disparition, mettent en garde les chercheurs qui multiplient les initiatives pour les sauver.

Ils sont de moins en moins visibles dans leur habitat naturel : lynx boréal, vison d’Europe, ou loup gris, trois des mammifères les plus menacés en France, s’inquiètent les chercheurs cités par «Franceinfo».

Depuis début 2017, ces agents de l’Etat tentent de recenser les derniers visons présents en Charente-Maritime (sud-ouest), affirme la même source précisant que dès 8 heures du matin, ils parcourent les zones humides, à la recherche du petit carnivore.

Il resterait à peine 250 visons en liberté, ajoute «Franceinfo» qui cite dans ce cadre Guillaume Rulin, de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCF).

A cause de la disparition des jachères et des terres agricoles, l’habitat du vison a été divisé par deux en seulement dix ans, observe la même source en faisant état du lancement d’un programme national pour la préservation de l’espèce qui vise notamment à en favoriser la reproduction.

Lisbonne – Le groupe Águas de Portugal a reçu dernièrement 127 véhicules électriques achetés par l’intermédiaire du Fonds pour l’environnement qui, en 2018, soutiendra pour la première fois également l’achat de scooters électriques par des particuliers, a déclaré le ministre de l’Environnement.

Selon João Matos Fernandes, les 127 voitures électriques livrées aux services d’exploitation d’Águas de Portugal constituent la première tranche de 327 voitures électriques que le groupe achètera d’ici 2020, remplaçant ainsi 30 pc de la flotte opérationnelle jusqu’à cette date.

En parallèle à l’achat de ces 127 nouvelles voitures, 137 nouvelles stations de recharge seront installées et qui peuvent être utilisées par toutes les voitures électriques.

Tous ces chargeurs électriques « déjà au cours de cette année seront alimentés par l’énergie solaire à travers des panneaux photovoltaïques », a-t-il ajouté.

L’objectif du gouvernement est de «promouvoir et faciliter l’introduction de véhicules électriques sur le marché».

En 2017, le gouvernement a soutenu l’acquisition de 1.326 voitures électriques à travers trois programmes différents: 140 pour les systèmes environnementaux intercommunaux – qui font partie du groupe Águas de Portugal – 210 pour les services environnementaux municipaux et 976 pour les particuliers, qui étaient subventionné jusqu’à 2.250 euros, à la demande des acheteurs.

Madrid – La section de l’ONG Ecologistes en Action dans la région de Castille-La Manche a demandé au gouvernement de la région de ne pas proroger l’autorisation d’exploitation de la mine de tungstène d’El Moto, près de Ciudad Real (centre), en raison de la situation de sécheresse et du fort impact de cette mine sur l’environnement.

L’association a exhorté le gouvernement régional de refuser la demande de prorogation de l’autorisation d’exploitation présentée par la compagnie responsable de la mine, Minning Hill’s S.L., relevant qu’il n y’a pas assez d’eau dans la région pour en consacrer une partie à l’exploitation minière, sans compter les risques de pollution qui menacent les espèces naturelles de forte valeur qui existent dans cette zone.

Ecologistes en Action accusent également la compagnie exploitante d’enfreindre les termes de la déclaration d’impact environnemental (DIA) de cette mine et de ne pas présenter, comme l’exige ce texte, une étude hydrogéologique intégrale qui puisse assurer que la mine ne représente pas un risque sur la santé publique.

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– Le Parti animaliste (PACMA) a demandé à toutes les municipalités d’Espagne d’éviter d’utiliser des animaux dans les parades traditionnelles de la fête des Rois Mages, qui sera célébrée samedi partout en Espagne.

L’association a souligné que les défilés organisés par les municipalités à cette occasion utilisent toujours des éléphants, des dromadaires, des ânes, des chèvres et autres animaux, «qui sont soumis au stress et au bruit généré par la foule».

Beaucoup de ces animaux proviennent de cirques et de zoos où «ils sont soumis à un dressage cruel, basé sur le châtiment», fait savoir PACMA, notant en outre qu’il est impossible d’éviter à ces animaux le stress généré par la foule, la musique, les pétards et autres sources de bruit dans les défilés.