ActualitésLes émissions de CO2 devraient augmenter au Danemark dans les années à venir, selon un nouveau…

Actualités

20 Juin

Les émissions de CO2 devraient augmenter au Danemark dans les années à venir, selon un nouveau rapport

Copenhague – Les émissions de CO2 devraient augmenter au Danemark dans les années à venir, en dépit d’un récent plan gouvernemental visant à les réduire, selon un nouveau rapport.

Un projet de loi annoncé en avril, définissant les politiques énergétiques du Danemark pour la période 2020-2030, devrait être adopté par le parlement.

Mais au lieu du résultat souhaité de réduction des émissions de CO2, une augmentation de 5 à 10% est attendue pour la période couverte par le plan.

Le journal de référence Politiken a rapporté mardi avoir vu une note confidentielle envoyée par le gouvernement aux partis parlementaires, confirmant l’augmentation potentielle des émissions de CO2.

Les géants de la technologie, notamment Apple, Facebook et Google, devraient tous ouvrir d’importants centres de données au Danemark dans les années à venir, ce qui entraînera d’énormes quantités d’énergie supplémentaire dans le pays scandinave.

Selon une analyse des consultants en ingénierie Cowi et de l’Agence danoise de l’énergie, un seul centre de données pourrait réduire la consommation d’électricité du Danemark de 4%. C’est l’équivalent de l’utilisation totale d’énergie d’une ville de la taille d’Odense, la troisième plus grande au Danemark.

En réponse à des questions écrites soumises au parlement en avril, le gouvernement a déclaré que son plan énergétique fournirait une « réduction immédiate et isolée » des émissions de CO2 du Danemark d’un total de quatre à cinq millions de tonnes d’ici 2030.

Mais cela n’a pas pris en compte l’effet potentiel des centres de données. Une nouvelle projection de l’Agence de l’énergie prévoit une augmentation de huit à neuf millions de tonnes d’ici 2030.

Selon la note de Politiken, le gouvernement prévoit des émissions de CO2 comprises entre 43,4 et 43,7 millions de tonnes en 2020 et entre 46 et 47,7 millions de tonnes en 2030, une augmentation potentielle comprise entre 5,3 et 9,9 millions de tonnes.

.- Le fabricant danois des éoliennes Vestas a annoncé mardi avoir reçu une commande pour le parc éolien Lal Lal de 228 MW, situé à Victoria, en Australie, qui appartient à une société de personnes composée d’InfraRed Capital Partners, de Macquarie Capital et de Northleaf Capital.

Le parc éolien Lal Lal est le premier projet sur lequel Vestas a travaillé avec les partenaires du projet en Australie. Il comprend un contrat de service de 30 ans.

Pour ce projet, Vestas fournira, mettra en service et assurera l’entretien de 60 turbines V136-3.6 MW. On s’attend à ce que le projet crée environ 160 emplois locaux à Victoria pendant la construction et l’exploitation, soutenant ainsi les ambitieux objectifs renouvelables du gouvernement de l’État.

« Macquarie Capital possède une vaste expérience dans le secteur des énergies renouvelables dans le monde et les aider ainsi que leurs partenaires dans ce projet australien démontre la capacité de Vestas à développer des solutions qui répondent aux différents besoins de nos clients », a affirmé Clive Turton, président de Vestas Asie-Pacifique.

La livraison des turbines devrait débuter au quatrième trimestre de 2018, alors que la mise en service est prévue pour le troisième trimestre de 2019.

– En raison du temps chaud et sec des dernières semaines, plusieurs municipalités danoises ont imposé des interdictions sur les feux de joie qui habituellement marquent la célébration de la nuit de Sankt Hans, la nuit la plus courte de l’année.

Des interdictions partielles ou complètes de feux sont toujours en vigueur dans 59 autres municipalités du pays, en raison du temps inhabituellement sec qui, en mai dernier, a battu plusieurs records en raison de ses nombreuses journées chaudes et ensoleillées.

Malgré les restrictions qui ont été levées dans certaines régions, il faudra faire preuve de prudence dans la mesure où les feux de joie sont allumés samedi soir, a déclaré le chef du Service des incendies du Danemark Bjarne Nigaard.

« Même si vous n’êtes pas dans une zone interdite, il faut faire preuve d’une grande prudence », a-t-il affirmé, mettant l’accent sur l’impératif de tenir compte du vent, de la météo et des environs.

L’Institut météorologique danois (DMI) note que plusieurs parties du pays, en particulier sur les îles de Zealand et de Bornholm, restent sèches.

Les prévisions météorologiques d’ici à samedi seront surveillées de près par les autorités locales, a indiqué M. Nigaard.

« Si nous tombons dans une situation météorologique où il pleut beaucoup dans les prochains jours, la situation pourrait changer dans certaines municipalités qui ont encore des interdictions », a-t-il dit.

Les prévisions de DMI pour le week-end à venir prédit un mélange d’averses, de pluie et de soleil.

L’interdiction du feu de camp signifie également que le traditionnel feu de joie à la résidence officielle du Premier ministre à Marienborg a été annulé.

-Stockholm- A l’occasion du premier anniversaire de la Conférence des Nations Unies sur les océans à New York, coprésidée par la Suède et les Fidji, le gouvernement suédois a décidé de financer un certain nombre de nouveaux projets océaniques internationaux. « Pour continuer à faire preuve de leadership, le gouvernement alloue 80 millions de couronnes supplémentaires pour contribuer à l’amélioration de l’environnement marin mondial », indique mardi un communiqué du gouvernement.

« L’action pour des océans propres et sains est une priorité du gouvernement. La Conférence Océan a été une percée pour l’action océanique mondiale et maintenant il s’agit de mettre en œuvre l’impressionnante liste de choses à faire établie par les gouvernements, les entreprises et autres parties prenantes », a déclaré Isabella Lövin, ministre de la Coopération internationale au développement et du climat.

L’action océanique mondiale du gouvernement se concentre sur quatre domaines : réduire l’impact du changement climatique sur les océans, réduire les déchets marins, réduire la pêche destructrice et illégale et renforcer la protection des zones marines.

Les 80 millions de couronnes suédoises iront à un total de 15 projets internationaux différents, liés de diverses manières aux quatre priorités. La poursuite des efforts visant à réduire les déchets marins est un domaine d’intervention particulier dans lequel le gouvernement travaille activement, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

« Les plastiques dans les océans sont un énorme problème, mais depuis la conférence sur l’océan, de plus en plus de pays s’attaquent à l’utilisation non durable du plastique à usage unique, à l’utilisation de microplastiques ajoutés intentionnellement dans une gamme de produits, et la nécessité de débarrasser les plages et les zones côtières des déchets plastiques. Il reste encore beaucoup à faire, mais il y a de l’espoir », a déclaré la ministre de l’Environnement Karolina Skog.

.- Helsinki- Le Parti de la Ligue verte, qui avait dans le passé une attitude négative envers l’utilisation de l’énergie nucléaire semble avoir adopté une attitude plus pratique, rapportent des médias locaux.

Touko Aalto, président de la Ligue Verte, a déclaré que le parti « n’est plus dogmatique à propos de l’énergie nucléaire ».

Il a expliqué aux médias, après le congrès du parti tenu ce weekend à Vantaa, près d’Helsinki, que « le parti prend position quand la question se pose ».

Le programme du parti adopté au cours de son dernier congrès a noté que la formation a une « attitude ouverte envers toute la recherche et le développement de toutes les technologies respectueuses de l’environnement et à faibles émissions ».

Lors d’un vote au congès, seule une petite minorité était catégoriquement contre le nucléaire, a rapporté le quotidien de référence Helsingin Sanomat.

La politique nucléaire de la Ligue Verte a été un fait qui a dû être pris en compte dans la composition des gouvernements au cours des dernières décennies en Finlande.

En 2014, la Ligue verte a quitté la coalition au pouvoir à l’époque suite à l’acceptation par le gouvernement d’un amendement à l’autorisation d’une centrale nucléaire dans le nord-ouest de la Finlande.

En 2002, les Verts ont mis fin à leur participation à une coalition gouvernementale pour protester contre l’acceptation par le gouvernement d’un autre projet de centrale nucléaire.

– Vilnius – La consommation intérieure brute de carburant et d’énergie en Lituanie s’est élevée à 7,67 millions de tonnes d’équivalent pétrole en augmentant de 4,7% par rapport à 2016, selon des données publiées par l’Institut national de la statistique.

En 2017, la plus grande partie de la consommation intérieure brute de carburant et d’énergie était composée de pétrole brut et de produits pétroliers (38,2%) et de gaz naturel (25%).

Les sources d’énergie renouvelables et l’électricité représentaient respectivement 20,4 et 9,7%.

Parmi les consommateurs finaux, les secteurs du transport et des ménages prédominent, avec respectivement 38,8 et 27,2%.

Le secteur industriel représentait 19,2% de la consommation d’énergie finale.

D’après un communiqué de l’Institut, « la promotion de l’utilisation des ressources énergétiques renouvelables est l’une des meilleures décisions pour satisfaire les besoins énergétiques en préservant la nature et ses ressources ».

L’objectif de l’UE est de produire au moins 20% de son énergie totale à partir de sources renouvelables d’ici 2020.

L’objectif fixé pour la Lituanie – 23% d’ici 2020 – a déjà été atteint en 2014 (23,6%). En 2016, cet indicateur s’élevait à 25,6%, contre une moyenne de l’UE estimée à 17%.

Le plus grand potentiel d’énergie renouvelable en Lituanie est représenté par les biocombustibles solides – le bois de chauffage et les déchets utilisés pour le carburant.

En 2017, la plus grande partie a été utilisée pour la production d’électricité et l’approvisionnement en chaleur centralisée (52,5%) et dans les ménages (37,4%).

La production de chaleur par les producteurs d’énergie qui utilisent le bois de chauffage et les déchets de bois représentait 65% de la chaleur produite par les centrales thermiques (11,5% de plus qu’en 2016).

L’an dernier, 21 parcs éoliens étaient actifs en Lituanie. La production d’électricité de ces parcs éoliens et de petites centrales éoliennes a été la plus élevée de l’histoire énergétique du pays.

Sur l’année, la production d’électricité a dépassé 1,3 TWh et représente le tiers de la production totale d’électricité du pays, soit plus de 10,6% de l’électricité consommée dans le pays.

L’électricité produite par les centrales solaires a atteint 68 millions de kWh, soit 2,3% de plus qu’en 2016.

En outre, les centrales hydroélectriques ont produit 602,4 millions de kWh d’électricité, soit un tiers de plus qu’en 2016.

Voir Aussi