ActualitésEn 42 ans, près de 60 pour des populations de vertébrés ont disparu de la planète (WWF)

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27 Oct

En 42 ans, près de 60 pour des populations de vertébrés ont disparu de la planète (WWF)

Les populations de vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – ont chuté de 58 pc entre 1970 et 2012 et ce déclin pourrait continuer à s’aggraver jusqu’à atteindre 67 pc d’ici 2020, selon l’édition 2016 du Rapport Planète Vivante du Fonds mondial pour la nature (WWF).Pour mesurer l’évolution de milliers de populations d’espèces vertébrées partout dans le monde, le WWF s’appuie sur l’Indice Planète Vivante (IPV), indice reconnu de l’état écologique de la planète. Cette année, la Société zoologique de Londres qui le calcule a utilisé les données scientifiques collectées sur 14 des 152 populations appartenant à 3 706 espèces vertébrées. Selon le rapport, L’IPV marin a enregistré un déclin global de 36 pc entre 1970 et 2012, ce qui représente un recul annuel moyen de 1 pc, l’abondance globale des populations suivies dans les écosystèmes d’eau douce a décliné de 81 pc, soit une baisse moyenne de 3,9 pc par an. Les espèces liées aux zones humides ont vu leur abondance chuter de 39 pc, soit un déclin annuel moyen de 1,2 pc alors que les effectifs des espèces terrestres quant à eux ont dégringolé de 38 pc. Selon WWF, le 8 août 2016, l’humanité avait déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète ne peut renouveler en une année. En huit mois, elle a émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, et a pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre aurait pu produire sur cette même période. Pour Marco Lambertini, directeur général du WWF International, « les espèces disparaissent à un rythme sans précédent ». « Les preuves n’ont jamais été aussi probantes, notre prise de conscience n’a jamais été aussi grande. Non seulement nous pouvons mesurer l’accroissement exponentiel de la pression humaine depuis plus de 60 ans et la dégradation qui en découle pour les systèmes naturels, mais nous saisissons également mieux les interdépendances entre les systèmes qui sous-tendent la vie sur Terre et les limites inhérentes à notre planète », écrit-il dans ce rapport. Selon lui, un certain nombre d’éléments attestent d’un début de changement dans la prise de conscience : « Tout d’abord parce que la science lève à présent les derniers doutes sur l’état du globe. Ensuite, parce que nous ressentons pour de bon les impacts d’une planète malade : qu’il s’agisse de la stabilité sociale, économique et climatique ou de la sécurité énergétique, alimentaire et hydrique, l’homme souffre de plus en plus de la dégradation de l’environnement. Enfin, parce que nous commençons à comprendre qu’un environnement naturel diversifié, sain, résilient et productif ne forme rien de moins que le socle d’un avenir prospère, juste et sûr pour l’humanité tout entière ».

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