ActualitésEnvironnement : visite au Danemark d’une délégation sud-coréenne

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22 Nov

Environnement : visite au Danemark d’une délégation sud-coréenne

Copenhague  – Une délégation sud-coréenne conduite par le ministre de l’Environnement, Kim Eunkyung, a effectué, récemment au Danemark, une visite destinée à s’informer des solutions danoises en matière d’économie circulaire.

Il y a six ans, la Corée du Sud et le Danemark ont conclu une alliance visant à créer de nouveaux marchés pour les produits et services verts et à unir les connaissances et les technologies respectueuses de l’environnement.

Lors de cette visite, la délégation coréenne s’est rendue dans des sites clés liés à l’économie circulaire et examiné avec les partenaires danois les initiatives politiques visant à accélérer la transition des entreprises vers une économie circulaire et les moyens permettant de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), à travers des modèles commerciaux et des partenariats.

Selon une récente étude de l’Agence danoise pour la protection de l’environnement, l’économie circulaire est une zone présentant un grand potentiel et un intérêt particulier pour les petites et moyennes entreprises.

En août 2008, Séoul a proclamé la stratégie « Croissance verte à faible émission de carbone » pour orienter la future croissance nationale, afin de faire de la Corée une société à faible émission de carbone.

L’année suivante, le pays a annoncé un objectif volontaire à moyen terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30% d’ici 2020.

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.-Stockholm- Le gouvernement suédois a annoncé, mardi, que le vélo électrique sera son cadeau de Noël cette année, une annonce qui coïncide avec le budget d’automne du gouvernement, qui incluait une subvention pour les vélos électriques.

HUI Research, un institut appartenant à la Fédération suédoise du commerce, a sélectionné le cadeau de Noël suédois de l’année depuis 1988. Selon l’institut, le vélo électrique est rapidement devenu un objet exclusif.

Dans un communiqué publié sur son site Internet, l’Institut a estimé que cadeau pourrait « changer l’infrastructure de la société et le comportement humain ».

« Le vélo électrique atteint un plus grand marché, il diminue la pression sur le trafic automobile et les transports en commun et il a le potentiel d’accélérer le développement de villes plus intelligentes », a affirmé le PDG de HUI Research, Jonas Arnberg.

« Les préoccupations concernant le climat, la tendance de la santé et les subventions gouvernementales en font le cadeau de Noël le plus évident de l’année », a-t-il souligné.

Plus d’une moto sur dix vendue en Suède aujourd’hui est électrique. L’année dernière, au total 45.000 vélos électriques ont été vendus dans le pays nordique.

Le cadeau de Noël de l’année doit remplir au moins un des trois critères : Il doit s’agir d’une nouveauté, avoir le potentiel de vendre, et/ou représenter la société contemporaine.

Selon HUI Research, le vélo électrique « reflète la conscience croissante du climat des consommateurs suédois, leur volonté de rester en bonne santé et d’être libre, flexible et parfois confortable ».

En 1988, le cadeau de Noël de HUI Research était une machine à pain électrique. En 2016, c’était des lunettes de réalité virtuelle.

.- Helsinki – Dix municipalités finlandaises se sont engagées à promouvoir l’économie circulaire d’une manière « ambitieuse et concrète », a annoncé mardi l’Institut national de l’environnement (SYKE).

En tant que premier réseau municipal finlandais, ces entités locales entendent mettre en œuvre les objectifs du plan national de gestion des déchets en recyclant au moins 55% de leurs déchets, en utilisant au moins 70% des déchets de construction et de démolition comme matériaux et en diminuant des déchets qu’elles génèrent au niveau de 2000 à l’horizon de 2020, précise SYKE dans un communiqué.

Les municipalités sont libres de choisir les méthodes qu’elles utiliseront pour promouvoir l’économie circulaire dans leurs régions. Elles vont initier de nouvelles activités, mobiliser leurs citoyens et créer de nouvelles opportunités de collaboration avec différents acteurs.

« Même à l’échelle mondiale, les plans de ces municipalités sont ambitieux. Par exemple, elles prévoient récupérer les métaux précieux des déchets électroniques, utiliser les flux latéraux de la forêt et de l’industrie minière pour remplacer le béton, créer un parc bioindustriel, transformer une décharge en une zone de production d’énergie renouvelable, et construire une infrastructure intelligente et sobre en carbone », explique Tuuli Myllymaa, chef d’unité auprès de SYKE.

« De nombreuses municipalités souhaitent également impliquer leurs citoyens dans le développement de l’économie circulaire », a-t-il ajouté.

SYKE et Motiva, une entreprise publique finlandaise qui encourage l’utilisation efficace et durable de l’énergie et des matériaux, ont sélectionné les municipalités pionnières parmi un groupe de vingt candidats.

Leurs critères de sélection incluaient les engagements pris par les municipalités durant la phase de candidature ainsi que les mesures que les municipalités ont utilisées pour promouvoir l’économie circulaire jusqu’à présent.

La sélection du réseau des précurseurs fait partie du projet « Circwaste – Towards a Economy Circular », coordonné par SYKE. Ce projet de sept ans fait partie du programme Life de l’UE et dispose d’un budget de près de 19 millions d’euros.

Le but du projet est de promouvoir l’économie circulaire avec des mesures pratiques dans la construction, l’agriculture, l’industrie, la chaîne alimentaire et les ménages.

.- Le Premier ministre finlandais Juha Sipilä n’a pas encore convaincu le parti de la Ligue verte qu’un « miracle » aurait été accompli à la mine de zinc et de nickel de Terrafame à Sotkamo, au nord de la Finlande.

Déficitaire, la mine était tombée aux mains de l’Etat en 2014, à la suite la faillite de son opérateur privé, Talvivaara Sotkamo, après deux grosses fuites, à des niveaux toxiques, de nickel, cadmium, uranium, aluminium et zinc dans les lacs et les rivières de la région.

La députée écologiste Hanna Halmeenpää a indiqué que la situation financière de cette mine controversée s’est améliorée, rappelant toutefois qu’il n’y a aucune preuve que la mine ait maîtrisé ses problèmes environnementaux de longue date.

« Les choses se passent mieux en termes de situation financière, mais cela devrait aussi être envisagé à long terme. Il n’y a pas non plus de preuve que les problèmes environnementaux ont été résolus. Les normes environnementales ne doivent pas être violées à l’avenir », a-t-elle déclaré à la presse.

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.- Oslo – Le tribunal d’Oslo a donné droit mardi à une demande de l’antenne norvégienne du Fonds mondial pour la nature (WWF), en accordant un sursis à sept loups des environs d’Oslo.

Les juges ont émis une injonction stoppant temporairement la chasse de 12 canidés, dont cinq déjà abattus, dans l’attente d’une décision sur le fond, rapporte l’agence de presse NTB.

« La décision sera mise en œuvre immédiatement », a déclaré à NTB Christian Hillmann, conseiller du Rovviltnemnda (conseil consultatif des loups) dans la région concernée.

Bien que le nombre de loups soit modeste dans le pays nordique – entre 105 et 112 individus, selon le dernier décompte – et que l’espèce y soit classée comme menacée d’extinction, sa population est supérieure aux objectifs fixés par le Parlement norvégien.

Cet hiver, les autorités régionales de gestion de la faune ont donc autorisé au total 50 « prélèvements », un chiffre non définitif puisqu’une partie doit encore être approuvée par le gouvernement mais qui fait bondir les défenseurs de la nature.

La décision de mardi ne concerne qu’Oslo et les régions environnantes du sud-est du pays. À ce stade, la chasse de 14 autres loups reste possible ailleurs dans le pays. L’un d’eux a déjà été abattu.

Le tribunal d’Oslo devra ultérieurement se prononcer sur le fond sur une plainte de WWF Norvège qui estime que la politique norvégienne en la matière enfreint les lois et la Constitution du pays ainsi que la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage.

La date du procès n’est pas encore connue.

La directrice du département de la politique environnementale du WWF, Ingrid Lomelde, a déclaré à la presse que l’organisation « attendait avec impatience » un nouvel examen de la question par la justice.

« La cour d’Oslo a pris une décision importante en arrêtant la chasse au loup en cours. Nous attendons maintenant l’affaire devant les tribunaux, où les juges décideront si l’administration du loup norvégien est en violation de la loi norvégienne et des obligations internationales », a déclaré Mme Lomelde.

Selon l’ONG, les loups ne sont responsables que de 1,3% des pertes constatées dans les troupeaux, lesquels sont aussi victimes d’accidents et d’autres prédateurs (gloutons, lynx, aigles et ours).

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