Espagne: Révision du Code pénal pour inclure les animaux vivant à l’état sauvage
Madrid- Le défenseur du peuple espagnol a souligné la nécessité de modifier les dispositions de l’article 337 du Code pénal, qui exclut les animaux vivant à l’état sauvage, comme le renard, de la catégorie de sanctions pour maltraitance animale.
Dans son rapport annuel 2019, le défenseur du peuple a rappelé que les animaux sauvages sont actuellement protégés par l’article 45 de la Constitution espagnole, qui impose aux pouvoirs publics le devoir d’assurer l’utilisation rationnelle de toutes les ressources naturelles, pour protéger la qualité de vie et défendre l’environnement, rapporte l’agence Efe.
Il a, à cet égard, souligné l’impératif de considérer les délits contre la faune sauvage comme une maltraitance animale.
Concernant les ressources naturelles, le rapport relève la « grande préoccupation » de l’institution quant à la « dégradation de l’environnement » de la Mar Menor (Murcie) et affirme que le défenseur du peuple a demandé des informations au parquet pour savoir si une procédure judiciaire doit être engagée.
Les actions menées dans les parcs nationaux de Doñana (Huelva) et Monfragüe (Cáceres) ont également suscité l’intérêt du défenseur du peuple, qui a assuré qu’il allait analyser la surexploitation présumée des aquifères des eaux souterraines à Doñana, et la compatibilité de l’activité de chasse à Monfragüe avec l’interdiction de la chasse sportive et commerciale.