Espagne: Des scientifiques mettent en garde contre les niveaux de pollution élevés résultant d’activités humaines
Bruxelles- Des scientifiques de la station biologique de Doñana (CSIC) ont mis en garde contre les niveaux de pollution élevés atteints par les oxydes d’azote résultant d’activités humaines, qui ont été détectés dans le parc national de Doñana, la zone humide la plus importante d’Europe.
Ils ont, à cet égard, souligné le rôle écologique crucial que jouent les marais de Doñana dans la régulation du cycle de l’azote, dans la mesure où ils agissent comme un « filtre vert » qui absorbe l’azote de l’eau et le transforme en biomasse ou en gaz atmosphérique, a expliqué l’un des chercheurs de la station, Paredes Irene, à l’agence EFE.
Ce travail de recherche, qui fait partie de la thèse de doctorat de M. Paredes, est basé sur la collecte de données sur la pollution par l’azote dans les eaux de surface et autour du parc naturel de Doñana, réalisée entre 2014 et 2016.
L’étude part du principe que les flux d’azote associés aux activités humaines menacent les zones humides et génèrent des effets négatifs, tels que la prolifération de cyanobactéries toxiques.
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Union européenne :
La Commission européenne a dévoilé jeudi son plan d’action pour développer « une bioéconomie durable et circulaire, au service de la société, de l’environnement et de l’économie en Europe ».
Cette nouvelle stratégie s’inscrit dans le cadre de l’action menée par la commission pour « imprimer un nouvel élan à l’emploi, à la croissance et à l’investissement dans l’Union européenne », précise-t-elle dans un communiqué.
Le plan vise à « améliorer et développer l’utilisation durable des ressources renouvelables pour relever les défis mondiaux et locaux, tels que le changement climatique et le développement durable ».
La commission européenne estime que dans un monde où les ressources biologiques et les écosystèmes sont limités, des efforts d’innovation « sont indispensables pour nourrir les populations et leur fournir de l’eau potable et de l’énergie ».
Concrètement, l’exécutif européen mise sur la bioéconomie pour produire du combustible à partir d’algues, recycler les plastiques, transformer des déchets en mobilier ou en vêtements neufs ou élaborer des engrais biologiques à partir de sous-produits industriels. Elle est susceptible de créer un million de nouveaux emplois verts d’ici à 2030, selon ses estimations.
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France:
L’Etat français et la Communauté urbaine d’Arras (nord) ont signé, jeudi, le premier contrat de transition écologique (CTE) en France, qui vise notamment à engager la mutation des territoires autour de projets durables et concrets.
En vertu de ce contrat, une quarantaine de projets portant sur la réduction des consommations d’énergie, la mobilité propre ou le développement des énergies renouvelables, ont été retenus et seront soutenus par l’Etat à hauteur de 48 millions d’euros sur 4 ans.
Signé par le secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, ce contrat permettra à la communauté urbaine d’Arras de diminuer de 30.000 tonnes ses émissions de gaz à effet de serre et de créer des dizaines d’emplois verts.
A l’image d’Arras, huit autres territoires français (en Corrèze, dans le Gard, en Guyane ou en Côte d’Or) sont engagés dans des discussions avec le ministère pour signer des CTE, indique le ministère de la transition écologique et solidaire dans un communiqué.
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Portugal:
Les conséquences du changement climatique sur la santé publique ont fait récemment l’objet d’un débat dans le cadre d’un séminaire organisé par l’Institut national de la santé Docteur Ricardo Jorge.
Cette rencontre visait à débattre des mesures à prendre pour atténuer les risques de ce fléau et se préparer à de nouveaux défis.
Ce séminaire a été l’occasion de contribuer au débat sur les conséquences du changement climatique sur la santé publique et à l’adoption de mesures permettant d’atténuer les effets du changement climatique sur la santé publique au Portugal.
Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les coûts directs de la santé liés aux dégâts causés par les changements climatiques s’élèvent à près de quatre milliards de dollars par an.
Les changements climatiques pourraient entraîner chaque année 250 000 décès entre 2030 et 2050 à travers le monde, dus à la malnutrition, au paludisme et aux fortes chaleurs, selon les estimations de l’OMS.