Essaouira- Les multiples descentes sur les terrain effectuées durant les trois premières semaines du mois béni du Ramadan par la Commission mixte provinciale de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires au niveau de la province d’Essaouira ont permis de relever 6 infractions.

Selon des données de la Division des Affaires économiques et de la Coordination (DAEC) de la préfecture de la province d’Essaouira, les six infractions enregistrées concernent le défaut d’affichage des prix.

Un total de 20 sorties de contrôle ont été effectuées par les membres de ladite Commission, relève la même source, ajoutant que ces tournées ont concerné 849 points de vente, dont 363 en milieu urbain, 106 en milieu rural et 380 au niveau des souks hebdomadaires.

Et la DAEC de rappeler qu’en préparation du mois de Ramadan, les membres de la Commission ont mené une dizaine de sorties durant le mois de mars dernier, notant que ces descentes, qui ont concerné 324 points de vente, ont permis de relever une seule infraction.

Par ailleurs, la Commission provinciale de l’approvisionnement a tenu, vendredi, une réunion sous la présidence du gouverneur de la province, M. Adil El Maliki, consacrée à l’évaluation et au suivi de la situation au niveau des différents marchés à l’échelle locale.

Selon la même source, les principales conclusions des différentes opérations de contrôle et de suivi de la situation durant les trois premières semaines écoulées du mois sacré font ressortir un approvisionnement suffisant des marchés locaux, à même de répondre aux besoins des consommateurs.

Il en ressort également que les prix des produits de première nécessité demeurent, pour la plupart, stables et s’inscrivent dans la tendance habituelle, souligne la DAEC, faisant état d’une légère augmentation des prix de certains produits fortement demandés comme les tomates, les oranges, les poulets, les œufs et certains types de poissons.

Les services de contrôle, toutes compétences confondues, restent fortement mobilisés en vue de garantir la transparence des transactions commerciales et de faire face à toutes les pratiques illégales attentatoires à la stabilité des prix, conclut la DAEC.