Madagascar: L’exploitation et l’exportation de bois précieux restent interdites
Tananarive – L’exploitation et l’exportation de bois précieux restent interdites à Madagascar, a annoncé la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina.
Il s’agit surtout du bois de rose, du palissandre et du bois d’ébène, a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse tenue à Ambatobe (9 km de Tananarive).
Elle a expliqué que concernant les bois ordinaires coupés issus des autorisations d’exploitation légales avant la date du 29 janvier 2020, des mesures spécifiques vont être éventuellement prises pour assurer le suivi de ces stocks, entre autres le renforcement des contrôles et suivis des circulations des produits forestiers pour prévenir les trafics illégaux.
Dans les Aires protégées, toute exploitation (coupe et prélèvement) ou chasse des animaux sauvages sont des crimes entrainant des sanctions sévères, rappelle la ministre.
Le bois de rose et le palissandre de Madagascar sont au premier rang de la liste rouge des espèces menacées que l’’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publiée en juillet 2019. La CITES ou Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction a inscrit ces espèces d’ébène, de bois de rose et de palissandre dans son Annexe II en 2013. Cette annexe comprend les espèces dont le commerce doit être réglementé pour éviter une exploitation qui les ferait disparaître complètement.