Finlande: La société d’électricité , Fortum, annonce la diminution de ses émissions de CO2
Helsinki – La plus grande société d’électricité de Finlande, Fortum, détenue majoritairement par l’État, a annoncé que ses émissions de CO2 ont diminué « légèrement » l’année dernière et « continuent à être à un niveau bas comparé à d’autres producteurs d’énergie européens ».
Le prix du carbone sur le marché dans le cadre du système d’échange EUA (European Union Allowance) est passé de 6,50 euros par tonne au début de l’année dernière à 8,20 à la fin décembre, indique le groupe dans un communiqué.
La société prévoit que la demande d’électricité dans la région nordique continuera de croître d’environ un demi-point de pourcentage par an.
La plupart des activités de Fortum sont concentrées dans les pays nordiques et baltes, ainsi qu’en Pologne, en Russie et en Inde.
Le producteur finlandais d’énergie a également annoncé que sa rentabilité avait presque doublé en 2017, grâce à une hausse des prix de l’électricité.
Le bénéfice opérationnel s’est affiché à 1,15 milliard d’euros en 2017, contre 633 millions l’année précédente. Le bénéfice net à lui aussi presque doublé, à 866 millions, soit une hausse de 75 % par rapport à 2016. Le chiffre d’affaires a augmenté de 24,4%, à 4,52 milliards.
Pour 2018, Fortum table sur une croissance annuelle moyenne de 0,5% pour la demande d’électricité dans les pays nordiques.
La direction a proposé le même dividende que l’année précédente, de 1,10 euro. En novembre, Fortum a révélé avoir lancé son offre de rachat de 46,65% d’actions détenues par Eon dans Uniper, filiale regroupant les centrales à charbon et à gaz de l’allemand.
L’accord signé fin septembre par Fortum et Eon stipule que le premier rachètera les parts du second à raison de 22 euros par titre. Il est prévu qu’Eon se réserve le droit de céder ses parts selon les mêmes conditions que le reste des actionnaires d’Uniper, ce qui valorisera le produit de cession à 3,76 milliards d’euros.
Jusqu’ici, Uniper s’est déclaré défavorable aux offres de Fortum, pour l’heure présent dans les pays baltes et nordiques de même que la Russie, la Pologne et l’Inde, craignant une destruction de l’entreprise et des suppressions d’emplois. « Nous croyons résolument que notre investissement est conforme aux intérêts de toutes les parties », a déclaré le PDG de Fortum Pekka Lundmark, cité dans le rapport annuel.
L’offre publique est valable jusqu’au 7 février 2018.
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Sept compagnies maritimes danoises ont été condamnées récemment à une amende pour avoir enfreint la nouvelle législation sur les émissions de soufre, introduite en janvier 2015.
Quatorze autres expéditeurs ont également été examinés par les autorités.
Le ministre de l’Environnement et de l’alimentation, Esben Lunde Larsen, pense que beaucoup ne savent pas que la limite de la teneur en soufre dans le carburant n’est plus que de 0,1% dans les eaux danoises et que les expéditeurs pourraient être mieux informés.
Les amendes, qui vont de 30.000 à 375.000 couronnes, tendent à refléter les économies réalisées par les entreprises en raison d’un pourcentage plus élevé.
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.- Stockholm- Le gouvernement suédois a décidé d’interdire l’utilisation de micro-plastiques dans certains produits cosmétiques et d’accorder aux municipalités une subvention pour nettoyer le plastique des plages.
« La pollution plastique et les micro-plastiques sont présents dans tous les plans d’eau de la planète. Si aucune mesure n’est prise, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans d’ici 2050 », prévient un communiqué du gouvernement.
Notant que le plastique dans les océans est l’un des plus graves problèmes environnementaux mondiaux, le communiqué relève que les chercheurs ont trouvé des micro-plastiques dans les moules bleues suédoises, la langoustine, la morue, l’aiglefin et les crevettes.
Le gouvernement a décidé d’interdire les produits cosmétiques destinés à être rincés ou contenant des particules de plastique qui ont été ajoutées pour nettoyer, exfolier ou polir.
L’interdiction s’applique aux produits tels que les dentifrices, les exfoliants corporels, les gommages pour le visage, les gels douche, les shampoings et les conditionneurs contenant des micro-plastiques.
Les produits constitués uniquement de polymères naturels, de longues molécules qui n’ont pas été synthétisées et qui n’ont pas été modifiées chimiquement sont exclus de l’interdiction.
Les grains de riz et la coque de noix de coco sont des exemples d’ingrédients qui ont un effet exfoliant et sont moins nocifs pour l’environnement.
« L’ajout de micro-plastiques pour rincer les produits cosmétiques est complètement inutile, ce n’est pas la plus grande source de plastique dans nos océans et l’interdiction est une étape nécessaire pour réduire les micro-plastiques dans l’eau », a souligné la ministre de l’Environnement Karolina Skog.
L’interdiction s’appliquera à compter du 1er juillet 2018. Les stocks achetés avant l’entrée en vigueur de l’interdiction pourront continuer à être vendus dans les magasins jusqu’au 1er janvier 2019. L’Agence suédoise des produits chimiques sera responsable de la surveillance des importations et des fabriques des distributeurs et des détaillants.
Une grande partie du plastique trouvé dans les océans est rejetée sur les plages par les courants océaniques. Dans certaines parties de la Suède, c’est un problème sérieux qui affecte les activités de plein air et le tourisme, entre autres.
Pour pallier à ce problème, le gouvernement a décidé d’accorder une subvention aux municipalités pour nettoyer le plastique de leurs plages. L’initiative a été annoncée dans le projet de loi budgétaire pour 2018 et vaut 17 millions de couronnes suédoises par an entre 2018-2020.
À compter du 1er mars, les municipalités peuvent, individuellement ou collectivement, demander une subvention à l’Agence suédoise de protection de l’environnement, qui peut couvrir jusqu’à 90% des coûts.
.- Le constructeur automobile Scania doit fournir à l’entreprise sidérurgique japonaise Kobelco des moteurs industriels à faibles émissions qui seront utilisés pour alimenter ses nouveaux modèles de grues hydrauliques sur chenilles de 300 t, et le premier produit sera lancé aux États-Unis.
« Avec ce projet, Kobelco est heureux de faire un nouveau pas en avant avec Scania. De l’expérience que nous avons eue avec Scania sur le développement de cette nouvelle grue, nous avons vu la technologie de pointe et la grande coopération qu’offre Scania. Nous attendons avec impatience de nouveaux succès ensemble à l’avenir », a souligné Hiroaki Iwamitsu, directeur de la division Design & Development Engineering de Kobelco.
Haruyuki Mayama, directeur des ventes de moteurs chez Scania Engines au Japon, a pour sa part souligné que « nous sommes heureux d’avoir été choisis comme partenaire de Kobelco pour l’alimentation de ses produits. Je suis confiant et j’attends avec impatience une introduction réussie sur le marché ».
Le moteur industriel Scania de 13 litres et 331 kW répond aux normes d’émission au Japon sans avoir recours à un filtre à particules. Les clients des pays ayant d’autres normes d’émission bénéficieront des machines Kobelco alimentées par les moteurs à faibles émissions de Scania.
Les moteurs Scania sont caractérisés par le couple généreux qu’ils procurent à bas régime, ainsi que par leur réponse rapide, leur faible consommation de carburant, leurs faibles coûts de cycle de vie, leur faible rapport puissance / poids et leur qualité éprouvée.
Scania propose également un réseau mondial de services avec plus de 2.000 points de service stratégiquement situés.
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.- Oslo- Le conseil municipal d’Oslo entend fermer une zone de passage qui relie l’est et l’ouest de la capitale en vue de réduire le nombre de véhicules au centre-ville.
D’après des médias locaux, cette proposition vise à diminuer la circulation des voitures dans le centre-ville et améliorer les conditions des piétons et cyclistes.
L’initiative a été soumise au département de la planification et de la construction relevant de la municipalité pour étude afin d’accélérer l’élaboration d’une version finale du projet dont la mise en œuvre est prévue l’année prochaine.
De son côté, la fédération du commerce d’Oslo a critiqué la proposition, estimant qu’elle aura des impacts négatifs sur l’activité commerciale et le transport de biens.
L’initiative n’appuie pas sur une étude globale des effets sur tous les secteurs, a jugé la fédération, notant qu’une telle décision compliquera le déplacement vers le centre-ville et aura ainsi des conséquences néfastes sur le rendement des centres commerciaux et magasins.
Hanna Marcussen, membre de la commission du développement urbain auprès de la municipalité, a expliqué que la plupart des gens utilise le transport commun et bicyclettes pour se déplacer au centre-ville.
Elle a ajouté que la municipalité veut que cette zone soit réservée aux piétons en limitant les endroits d’accès pour les véhicules, à l’instar de toutes les grandes villes dans le monde.