France : Impact limité du deuxième confinement sur les pollutions de l’air
Paris – Le deuxième confinement a un impact plus limité que le premier sur les pollutions de l’air liées au trafic routier en Ile-de-France, a indiqué mardi Airparif, qui rappelle que la mauvaise qualité de l’air peut augmenter la mortalité du Covid-19.
L’association de surveillance de la qualité de l’air s’est intéressée aux émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines PM10 liées au trafic routier.
Lors des premiers jours du reconfinement, du vendredi 30 octobre au jeudi 5 novembre, ces émissions ont chuté d’environ 20% en Ile-de-France quand elles s’étaient effondrées de 70% lors de la première semaine suivant l’entrée en vigueur du premier confinement en mars, selon un communiqué.
« La baisse des émissions liées au trafic routier pour les NOx et les particules est légèrement plus marquée sur Paris, avec une diminution de 30% à l’exception du boulevard périphérique » où la diminution est de l’ordre de 15%, précise Airparif.
Hors boulevard périphérique, la diminution des émissions était «de 75% durant les premières journées du premier confinement», indique l’association de surveillance de qualité de l’air.
Les concentrations de NOx, «polluant traceur du trafic routier, diminuent peu, contrairement au premier confinement», poursuit Airparif.« Les concentrations rencontrées à proximité des axes routiers rejoignaient alors les niveaux observés habituellement dans les parcs et jardins. Ce n’est pas le cas pour les premiers jours du second confinement.»