Belgique: Les nouveaux tarifs aériens doivent prendre en compte les émissions des avions
Bruxelles – Les nouveaux tarifs que les compagnies aériennes devront verser à l’aéroport de Bruxelles sont reportés pour la seconde fois d’un an, en raison de la crise sanitaire. Les tarifs actuels restent donc d’application jusqu’à la fin mars 2023.
Brussels Airport voudrait que les nouveaux tarifs tiennent compte des émissions des avions qui utilisent l’aéroport.
Les compagnies aériennes versent à l’aéroport une taxe par passager, une façon d’indemniser les services aéroportuaires. Ces tarifs, qui varient aujourd’hui en fonction du bruit émis par chaque appareil, sont fixés en principe pour cinq ans, sur base de discussions avec les compagnies sur l’évolution attendue du trafic, notamment.
Pour la prochaine vague tarifaire, l’exploitant de Brussels Airport entendait apporter quelques modifications, en prenant en compte les émissions de CO2 et d’oxydes d’azote des avions. Mais la crise sanitaire, qui frappe très durement le secteur aéronautique et dont les conséquences restent incertaines, complique la donne. La pandémie fait qu’il est impossible pour Brussels Airport Company et les compagnies aériennes d’échanger des données et d’organiser une consultation, précisément car les conséquences de la crise pour le secteur au cours des cinq prochaines années restent très incertaines et difficilement prévisibles.
La grille tarifaire actuelle a été instaurée en avril 2016. Elle avait déjà été prolongée d’un an en 2020 et va donc être d’application encore une année de plus.