Prime à la conversion: les Français les plus modestes « seront privilégiés »

Paris-  Les ménages modestes seront privilégiés en matière d’octroi de primes destinées à remplacer les voitures polluantes, a souligné le ministre français de la transition écologique et solidaire, François de Rugy.

« Nous avons tenu à ce que cet effort d’accompagnement de l’Etat soit renforcé en priorité sur les ménages qui en ont le plus besoin », a affirmé le ministre au journal Le Parisien, à l’occasion de l’entrée en vigueur, le 1er janvier, du nouveau dispositif de prime à la conversion.

Cette prime à la casse est de 1000 euros pour les ménages imposables et de 2000 euros pour ceux non imposables, a indiqué de Rugy précisant toutefois que pour « les 20 % de ménages aux revenus les plus modestes et les salariés non imposables contraints de faire au moins 60 km aller-retour pour se rendre à leur travail », celle-ci sera « doublée, soit 4000 euros, s’ils achètent une voiture neuve ou d’occasion ».

La prime à la conversion pourra même monter « à 5000 euros s’ils investissent dans un véhicule électrique ou hybride rechargeable neuf ou d’occasion », a-t-il fait savoir tout en faisant état de renforcement des conditions pour garantir que les véhicules achetés grâce à la prime sont vraiment écologiques.

Selon M. de Rugy, quelque 300.000 demandes de primes à la conversion ont été faites en 2018. Près de 250.000 ont d’ores et déjà été acceptées et 202.000 payées, a-t-il détaillé en observant qu’en un an, l’Etat aura versé 500 millions d’euros pour aider les Français à changer leur vieille voiture.

Pour l’année 2019, l’Etat table sur un budget de 600 millions d’euros, a affirmé le ministre.