La France signe un accord de partenariat avec l’union internationale pour la conservation de la nature
Bruxelles – Paris, _ La France a signé un nouvel accord de partenariat, pour la période 2017-2020, avec l’union internationale pour la conservation de la nature, la plus importante et la plus ancienne des organisations environnementales au monde.
Ce partenariat porte sur la lutte contre le changement climatique, la gouvernance et la gestion de la biodiversité, la gestion des océans, îles et zones côtières et la responsabilité sociale des entreprises, indique le ministère des Affaires étrangères.
La France, dont l’engagement prévu par cet accord s’élève à 8,8 millions d’euros et qui mettra cinq experts à disposition, figure parmi les principaux donateurs de cette organisation, précisé le ministère dans un communiqué.
La vignette anti-pollution Crit’Air est obligatoire pour circuler dans de nombreuses villes dont Paris et les sanctions dont des amendes relatives à son absence vont être appliquées prochainement.
Ainsi, en l’absence de vignette Crit’air apposée sur le pare-brise, l’automobiliste circulant dans la zone de circulation restreinte (ZCR) s’exposera à une contravention dès le 1er juillet prochain, rapportent les médias, notant que l’amende sera de 68 euros pour les voitures particulières mais aussi les deux-roues.
Par ailleurs,voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de vendredi :.
Genève, _La première usine d’extraction du CO2 de l’air, une expérience inédite à l’échelle mondiale, pourrait voir le jour prochainement en Suisse, rapportent des médias helvétiques.
L’entreprise suisse Climeworks devrait mettre en marche le 31 mai 2017 cette première installation à l’échelle industrielle dédiée à la capture du CO2 de l’air, dans la banlieue de Zurich (centre).
L’usine se présente sous la forme de 18 gros ventilateurs enchâssés dans des cubes empilés sur trois rang, dont l’objectif est de capter l’air afin de le faire circuler contre un matériau faisant office de filtre, précise-t-on de même source.
Une fois que les filtres sont saturés, il suffit de les chauffer à 90°C pour détacher les molécules de CO2 qui se retrouvent alors de nouveau à l’état gazeux, indique-t-on auprès de la société. « L’opération s’effectuant en vase clos, l’usine peut alors disposer d’un gaz composé presque exclusivement de dioxyde de carbone pur », a-t-on précisé.
Climeworks espère parvenir à faire du CO2 une ressource exploitable commercialement sur de nombreux marchés, notamment celui des cultures sous serres qui ont besoin de réalimenter leurs végétaux en dioxyde de carbone pour gazéifier des boissons ou contribuer à fabriquer des biocarburants.
-. Le gouvernement suisse a annoncé, jeudi, son intention de consacrer entre 400 et 600 millions de dollars par an à partir de 2020 au financement des mesures de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement.
L’exécutif vient d’adopter cette semaine un rapport dans ce sens, en réponse à une demande de la Commission de politique extérieure du Conseil national, Chambre basse du parlement suisse.
Lors de la Conférence des Nations unies sur le climat tenue à Cancun (Mexique) en 2010, les pays industrialisés avaient convenu de soutenir collectivement des mesures de protection du climat mises en œuvre dans des pays en développement.
L’accord prévoit notamment de verser annuellement à partir de 2020 un montant global de 100 milliards de dollars provenant de sources de financement publiques, privées et autres. Cette orientation a été confirmée en 2015, lors de la Conférence de Paris sur le climat (COP21). Toutefois, jusqu’à présent, la part de chacun dans l’effort commun n’a pas fixé.
« Les pays industrialisés sont donc appelés à définir eux-mêmes leur contribution équitable au financement international dans le domaine du climat », a indiqué le département suisse des affaires étrangères dans un communiqué.
De l’avis de l’exécutif, la contribution équitable de la Suisse à l’objectif de financement commun de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 « devrait être comprise dans une fourchette de 450 à 600 millions de dollars par an ».
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Lisbonne,_ Le niveau des pollens sera très élevé dans les prochains jours dans toutes les régions du Portugal continental, a annoncé la Société portugaise d’allergologie et d’immunologie clinique (Spaic).
Dans le bulletin de pollen qui vient d’être publié, la Spaic prévoit qu’entre le 12 et le 18 mai, les niveaux de pollens d’arbres comme le pin, le chêne-liège, l’olivier, le chêne vert ou des plantes comme les graminées, l’amarante et le plantain seront très élevés.
Les pollens des arbres et des herbes au printemps provoquent des réactions allergiques chez beaucoup de personnes, généralement caractérisées par des éternuements, des démangeaisons ou un essoufflement. Chez certaines personnes cela peut provoquer une rhinite, une conjonctivite ou l’asthme.
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Londres, _La consommation de charbon a chuté de 52 pc au Royaume-Uni en 2016, ce qui a permis au pays d’abaisser de 6 pc ses émissions de CO2. Le Royaume-Uni atteint ainsi son plus bas niveau d’émission depuis 1894.
« L’utilisation du charbon avait déjà atteint des niveaux historiquement bas en 2014, puis de nouveau en 2015 », explique le Carbon Institute.
« Cette baisse de 52 pc est la plus importante enregistrée. Elle dépasse même les années de grève de mineurs où la consommation de charbon avait chuté d’environ 30 pc avant de rebondir un an plus tard », précisent les experts de cet institut.
La chute de la consommation britannique de charbon est due essentiellement à la taxe carbone, fixée à 18 livres sterling la tonne de C02. En même temps, les parcs éoliens britanniques ont généré plus de puissance que le charbon en 2016.
-Greenpeace dénonce la surexploitation des stocks ouest-africains par les navires étrangers. Pendant près de trois mois, l’organisation a parcouru à bord de son mythique bateau, l’Esperanza, les eaux ouest-africaines pour attirer l’attention de la communauté internationale au phénomène de la surpêche.
Ces patrouilles ont été réalisées conjointement avec les directions des pêches locales. Pour Greenpeace, les pays ouest-africains doivent en urgence passer à un système de pêche durable et mieux collaborer dans leur surveillance de leurs eaux nationales.
Selon Greenpeace, les acteurs de la pêche industrielle opérant en Afrique de l’Ouest n’hésitent pas à aller à l’encontre des lois nationales afin de prendre toujours plus de poissons dans leurs filets.
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Madrid, _ Le Congrès des députés, chambre basse du parlement espagnol, a appelé le gouvernement à garantir la protection des populations de loup ibérique dans tout le territoire, à travers l’adoption d’une stratégie nationale de conservation de cette espèce, impliquant tous les secteurs concernés.
La Commission de l’agriculture et de l’environnement au Congrès a approuvé une motion visant à déclarer le loup ibérique comme «une espèce d’intérêt spécial» au nord du fleuve Duero et «en danger d’extinction» au sud de ce fleuve.
La proposition a été introduite par le groupe de gauche radicale Unidos Podemos et soutenue par le Parti socialiste ouvrier espagnol et quelques petites formations, alors que le Parti Populaire (droite) au pouvoir a voté contre et le parti centriste Ciudadanos s’est abstenu.
-Le Congrès des députés espagnol a réclamé du gouvernement l’élaboration d’un Plan national de l’air, incluant un programme national de contrôle de la pollution atmosphérique, en vue de réduire les émissions de gaz polluants et de particules fines.
L’hémicycle a approuvé une proposition du Parti socialiste ouvrier espagnol, rejetée seulement par le Parti Populaire (au pouvoir mais sans majorité absolue) et qui invite le gouvernement à respecter les directives communautaires relatives aux niveaux de qualité de l’air requis.
Le texte approuvé appelle également le gouvernement à convoquer une conférence sectorielle de l’environnement pour examiner, en collaboration avec les régions autonomes et les entités locales, les moyens de renforcer la coordination sur les mesures à prendre lors des épisodes de forte pollution atmosphérique.
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Rome, _Un rapport publié par le ministère italien de l’Environnement souligne que l’Italie est « l’un des pays les plus riches du monde en biodiversité, avec 6.700 espèces de plantes et plus de 58.000 espèces d’animaux, qui font, toutefois, face à la pression anthropique dont le changement climatiques, la pollution, les déchets, l’érosion des sols, la construction illégale et les feux de forêt.
« Ce rapport ne reflète pas seulement le résultat d’un grand effort scientifique visant à mettre en valeur notre capital le plus précieux, mais il est aussi un saut culturel de qualité demandé à notre pays à savoir associer à l’environnement italien non seulement le mot +conservation+, mais aussi l’idée que le vrai développement durable ne peut se réaliser qu’à travers une bonne gestion de nos ressources naturelles », a souligné le ministre italien de l’environnement, Gian Luca Galeotti.
« L’introduction des indicateurs du bien-être, équitable et durable (BES), dans le document de politique économique et financière renforce davantage la vision de l’Italie qui sait bien qu’il peut se développer en se basant sur un patrimoine unique : biodiversité, ressources naturelles et écosystèmes », a-t-il ajouté.