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Terre-Mère
17 Mai

Gabon : Inauguration ce weekend de la première cité écologique « Edock City »

Dakar –  La première ‘’cité écologique’’ au Gabon, baptisée ‘’Edock city’’ et située à 5 heures de route de Libreville, à 55 km de la ville de Mitzic (centre), sera officiellement inaugurée le week-end prochain.

Il s’agit d’une dizaine de maisons, de villas et autres habitations durables entièrement construites en bois avec toutes les commodités (modernisation de l’habitat rural), selon le promoteur de ce projet, Andrew Crépin Gwodock, cité par des médias.

Ce projet pilote a pour objectif de contribuer au développement d’un nouveau secteur d’emplois pour les entreprises du secteur foret-bois, la gestion durable de la forêt gabonaise, la préservation de la biodiversité et la promotion du tourisme, a-t-il expliqué.

Voici le bulletin quotidien de l’écologie en Afrique pour la journée du mercredi 17 mai 2017º:
Kenya :

— La Chine renforcera sa coopération avec le Kenya en matière de recherche scientifique et de développement des capacités, de manière à relancer la préservation de la flore naturelle en Afrique de l’Est, a déclaré directeur du Centre de recherches conjoint Chine-Afrique (SAJOREC) relevant de l’Académie chinoise des sciences de Beijing.

Le responsable s’est engagé à aider le pays est-africain à développer une gestion durable de son patrimoine floristique, a rapporté l’agence « Xinhua ».

« Au cours des cinq années écoulées depuis que nous avons signé un protocole d’accord avec les Musées nationaux du Kenya (NMK), nous avons intensifié les recherches de collaboration pour promouvoir la préservation des espèces végétales », a indiqué le responsable qui s’exprimait en marge de la 21è édition du Congrès de l’Association des études taxinomiques de la flore d’Afrique tropicale (AETFAT), dont les travaux se poursuivent à Nairobi.

Le Kenya fait partie des pays africains bénéficiant du soutien technique et financier de la Chine pour renforcer la préservation des écosystèmes essentiels comme la faune et la flore, souligne-t-on.

Burkina Faso :

— Pour promouvoir la coopération entre les agences de l’eau, améliorer le cadre institutionnel et renforcer les capacités en matière de gestion des bassins au Burkina Faso que Florida International University (FIU) organise, du 16 au 18 mai à Ouagadougou, un atelier en vue de partager l’expérience américaine en matière de gestion des ressources en eau.

Pendant trois jours, experts américains et burkinabè vont échanger sur cinq thématiques à savoir, les capacités et les besoins des agences participantes, l’utilisation de la télédétection pour la gestion des bassins versants, la modernisation des ressources eau et la gestion des données, la surveillance de la qualité de l’eau et la surveillance des eaux souterraines et des eaux de surface.

Pays sahélien, le Burkina Faso dispose de ressources en eau très limitées reparties sur toute l’étendue du territoire. Cet état de fait est accentué par le changement climatique, la pression démographique, la pollution de ces ressources qui ont des impacts négatifs sur la pérennité des ressources en eau du pays.

Burkina Faso :

— Lors de sa dernière réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a adopté un rapport relatif à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification (JMLCD) 2017 au Burkina Faso.

Placée sous le thème «Notre terre, notre maison, notre avenir», la célébration de ladite Journée se tiendra du 14 au 17 juin 2017 à Ouagadougou, sous la présidence du Président du Faso, indique un communiqué du gouvernement.

Côte d’Ivoire :

— La Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) a axé sa participation récente à la première édition de la Foire Internationale du Commerce et d’Industrie d’Abidjan (FICIA) sur la question de l’efficacité énergétique.

‘’Smart Energy’’, filiale de la CIE a dans ce cadren, animé une série de conférences publiques sur l’efficacité énergétique et les énergies de sources renouvelables.º

Intervenant à cette occasion, Patrick Penaud, directeur général de ‘’Smart Energy’’, a instruit son auditoire sur les avantages qu’ont les pays africains notamment la Côte d’Ivoire à développer un mix énergétique basé sur les ressources propres, notant que ces ressources en grande quantité et bien reparties sur le Continent, de façon à permettre à des millions de foyers d’être alimentés en électricité.

De son côté, M. Minayégnan Touré, directeur des opérations et du développement de ‘’Smart Energy’’, a révélé que l’efficacité énergétique dans le bâtiment et l’industrie permettra d’optimiser les consommations énergétiques des clients et que les ressources renouvelables permettront à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique de rattraper le retard accusé dans la couverture des foyers en électricité.

Selon lui, l’efficacité énergétique consiste à utiliser moins d’énergie en gardant toujours le même confort.

A l’issue de cette première édition, la CIE, par le biais de Smart Energy, s’est vue décerner le prix de l’entreprise engagée dans la préservation de l’environnement et du développement durable

— La porte-parole du gouvernement, Mme Anne Désirée Ouloto, également ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, a séjourné récemment à Genève (Suisse), où s’est déroulée la session du Haut Segment Ministériel des Conférences des Parties aux Conventions de Bâle, Rotterdam et de Stockholm.

A ce titre, Mme Ouloto a activement pris part à la réunion des ministres et ambassadeurs de la région Afrique avec le bureau des experts des négociations du Groupe Africain, à la Table Ronde ministérielle du Haut Segment, à quatre rencontres bilatérales respectivement avec la branche de gestion des Produits Chimiques de l’ONU-Environnement, la branche post conflit, le Fonds de l’Environnement Mondial (FEM), à l’Approche Stratégique de la Gestion Internationale des Produits Chimiques et Déchets et à la séance de plénière de restitutions des travaux de la ronde ministérielle.

A cette occasion, la ministreººa mis l’accent sur l’expérience réussie de la Côte d’Ivoire dans le domaine du partenariat public-privé comme levier essentiel pour la résolution de certains défis, tel que celui de la gestion des produits chimiques et déchets dangereux.

Selon la ministre, cette expérience repose sur l’implication des acteurs concernés par la problématique lors de la recherche des solutions et de mobilisation des ressources financières.

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