Le gouvernement danois s’associe à son allié parlementaire de droite Dansk Folkeparti pour augmenter la quantité de forêt vierge

Copenhague – Le gouvernement danois s’est associé à son allié parlementaire de droite Dansk Folkeparti (Parti du Peuple danois) dans le but d’augmenter la quantité de forêt vierge et intacte dans le pays.

Au total, quelque 13.300 hectares répartis sur 45 forêts feront partie du nouveau plan – y compris l’abandon total des activités d’exploitation forestière dans un certain nombre de forêts.

« Aujourd’hui, nous lançons un effort historique pour les forêts danoises. Le gouvernement a promis qu’un cinquième des forêts appartenant à l’Etat serait désigné comme une forêt riche en biodiversité », a déclaré le ministre de l’Environnement et de l’alimentation, Esben Lunde Larsen.

« Les désignations sont fondées sur des bases solides d’un certain nombre de chercheurs de premier plan au Danemark. Je veux les remercier pour leur expertise et pour nous avoir donné un bon prétexte pour notre travail politique », a-t-il indiqué.

Ce plan fait partie d’un package que le gouvernement a signé en 2016 et qui a mis de côté près de 90 millions de couronnes pour les efforts forestiers pour la période 2016-2019.

Par ailleurs, avec l’apparition de nouveaux troupeaux de loups au Danemark, il est nécessaire de mettre en place des réglementations sur l’élevage pour contrôler leur population, a poursuivi M. Larsen, précisant toutefois que la réglementation doit avoir lieu au niveau de l’UE, car l’animal est protégé par la législation de l’UE.

« Nous étudions la possibilité de rassembler les pays de l’UE qui ont des problèmes avec les loups afin que nous puissions ensemble influencer la Commission européenne et voir s’il est nécessaire d’ajuster la réglementation », a signalé le ministre.

À l’heure actuelle, il est permis de tirer sur des soi-disant « loups à problèmes » qui affichent un comportement jugé menaçant pour les humains.

.- Le fabricant danois des éoliennes Vestas a annoncé, lundi, la conclusion d’un accord avec CAPEC Green Energy LLP, acteur majeur du marché des énergies renouvelables au Kazakhstan, portant sur une commande de 52 MW de turbines. Les turbines seront livrées en mode optimisé en charge de 3,3 MW et en puissance standard de 3,45 MW, indique un communiqué de la compagnie. Une fois installé, le projet ajoutera un autre marché à la présence mondiale de Vestas, qui couvre actuellement 76 marchés.

« Nous avons choisi de travailler avec Vestas en raison de leur technologie alliant performance et fiabilité, leur grande expérience des marchés voisins et de leur technologie éprouvée, en particulier pour les conditions climatiques à basse température. Vestas est pour nous le partenaire optimal pour développer notre projet », a déclaré Bagdat Oral, directeur de CAPEC Green Energy LLP.

« Le projet éolien d’Astana marque une étape importante dans le développement futur de ce marché éolien prometteur. Le Kazakhstan a un grand potentiel d’énergie éolienne et nous sommes déterminés à contribuer à la croissance globale de la production d’énergie renouvelable dans le pays », a pour sa part assuré Nils de Baar, président de Vestas pour l’Europe centrale et du Nord.

« LLP a choisi Vestas, et nous sommes impatients de maximiser leur retour sur investissement en offrant un prix compétitif de l’énergie », a-t-il ajouté.

Le parc éolien d’Astana, d’une puissance de 52 MW, est construit à proximité de la capitale. Il comprend la fourniture, l’installation et la mise en service des turbines ainsi qu’un contrat de maintenance complet. La livraison des éoliennes devrait débuter au troisième trimestre de 2018.

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.-Stockholm- La plus grande partie de la Suède, à l’exception des régions très au sud et de la côte ouest, a été couverte de neige lundi matin, mais les météorologues ont conseillé aux amateurs de neige d’en profiter pendant qu’elle dure.

La station de ski de montagne de Kittelfjäll, dans la commune de Vilhelmina, a enregistré des dénivellements de plus de 150 centimètres le week-end dernier – l’enneigement le plus profond jusqu’à présent cet hiver, selon l’agence météorologique nationale SMHI.

Plus au nord, la ville de Jokkmokk, actuellement occupée à préparer son marché hivernal sami annuel, qui devra démarrer le 1er février, comptait 135 centimètres.

La région centrale de Svealand, qui comprend Stockholm, a enregistré sa couche de neige la plus profonde à Lillhamra, à Dalarna, où 102 centimètres de neige sont tombés dimanche.

Même le sud de la Suède a eu un avant-goût de la neige, notamment à Orrefors et à Småland avec 24 centimètres dimanche matin. Cependant, la neige devrait fondre dans le sud et le centre de la Suède dans les prochains jours, et seuls Dalarna, la région du Värmland septentrionale et le Norrland peuvent profiter d’un mois de janvier enneigé.

.- Des centaines de rennes ont été tués dans le trafic en Suède au cours des trois premières semaines de 2018 seulement, soit le double du nombre tué durant la même période de l’année dernière.

Selon les chiffres de la police, environ 2.500 rennes sont morts dans des collisions routières l’année dernière, soit plus de 1.000 de plus qu’en 2013.

Et au cours des premières semaines de janvier de cette année, 431 rennes ont été tués dans les comtés de Norrbotten, Västerbotten, Jämtland et Västernorrland.

« Je pense que c’est terrible, à la fois du point de vue de l’animal et de l’éleveur de rennes, que les animaux souffrent, mais pour nos membres, c’est une catastrophe économique. Ils perdent leurs animaux et cela peut avoir des conséquences énormes », a affirmé Jenny Wik Karlsson, un expert juridique représentant l’Association Sami suédoise.

Encadrés par les communautés autochtones « Sami », les rennes sont classés comme animaux domestiques et ne font donc pas partie des statistiques officielles des décès sur les routes des animaux sauvages.

Ces accidents ont également augmenté au cours des dernières années, avec plus de 61.000 collisions avec la faune signalées en 2017.

« Nous avons de la chance, seulement 11 (personnes) ont été blessées dans ces accidents l’année dernière et nous n’avons pas eu d’accidents mortels, mais il est toujours pénible que les statistiques augmentent et nous avons besoin que les automobilistes changent d’attitude », a souligné Joakim Lundqvist, qui a présenté les chiffres de la police pour les quatre comtés du nord.

Certains des décès sont causés par des collisions de trains. Environ 170 rennes ont été retrouvés morts le long des voies ferrées au nord de Kiruna au cours des deux derniers mois de 2017.

.- Oslo- Le gouvernement norvégien a rejeté la construction d’un parc éolien par crainte que ce projet puisse nuire aux rennes sauvages dans les montagnes du sud qui abritent les dernières populations viables de cette espèce en Europe.

Le projet de 120 mégawatts (MW) dans la municipalité de Bygland visait à stimuler les affaires dans la région peu peuplée, mais il devra être réalisé dans une réserve nationale où vivent des rennes, selon le ministère de l’énergie.

La Norvège compte près de 35.000 rennes dans ses montagnes du sud, selon l’Agence norvégienne de l’environnement.

Les routes, les chemins de fer, les réservoirs et les chalets de vacances ont accru la pression sur les troupeaux. En une semaine en novembre de l’année dernière, environ 110 rennes ont été tués par huit trains de marchandises.

La plupart du temps dans le nord de l’Arctique, les populations autochtones samies cultivent des rennes pour vendre de la viande et de la peau. Le changement climatique, avec des gels plus fréquents et des dégels de pâturages d’hiver, a également fait pression sur les nombres de rennes.

L’intérêt pour les parcs éoliens dans le sud de la Norvège a augmenté ces dernières années. En 2017, le pays a autorisé la construction de deux parcs éoliens terrestres dans la région, avec une capacité totale combinée de 141 MW.

Le royaume nordique a un excédent de production d’électricité et est un exportateur net vers les Pays-Bas et ses voisins nordiques. Environ 99% de ses besoins énergétiques domestiques sont alimentés par l’électricité produite dans ses barrages hydroélectriques.

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.- Helsinki – La ministre finlandaise des Transports et des Communications, Anne Berner, participe actuellement à une conférence sur les frontières de l’Arctique qui se tient depuis dimanche à Tromsø, en Norvège.

Mme Berner est l’une des conférencières invitées à l’évènement « Arctic Frontiers » et participera à une table ronde sous le thème « Technologie et connectivité – Innover pour un avenir durable de l’Arctique », indique un communiqué de son département.

« L’importance de la région arctique ne cesse de croître. Le rôle de liaisons de transport et de communication fiables augmentera aussi dans une perspective globale et nous voulons être impliqués dans le développement de liaisons de transport et de communication durables dans la région avec tous les opérateurs et les habitants. La connectivité arctique est également l’un des thèmes clés de la présidence finlandaise du Conseil de l’Arctique », a déclaré la ministre.

Arctic Frontiers est un événement international axé sur le développement durable de la région arctique. La conférence discute des défis et opportunités liés au développement durable.

Mme Berner devait rencontrer également d’autres participants à l’événement, tels que des décideurs de haut niveau, des chercheurs et des représentants du secteur privé.