Grande Bretagne : coup dur pour l’instauration d’un marché national de carbone
Londres – L’espoir de l’instauration d’un marché national de carbone au Royaume-Uni, qui serait lié au système d’échange de quotas d’émission de l’UE (ETS), a reçu un coup dur cette semaine, après que Bruxelles eut refuser d’approuver les liens entre les deux systèmes « sans garantie ferme » que cette décision ne porterait pas atteinte à son marché de carbone.
Selon des sources proches des négociations en cours sur le Brexit, les nouvelles propositions du Royaume-Uni pour relier potentiellement son ETS prévu avec le système européen établi avaient reçu « un accueil tiède » à Bruxelles.
Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement britannique a publié des plans pour un nouvel ETS britannique qui entrerait en vigueur l’année prochaine à la fin de la période de transition actuelle, lorsque les entreprises britanniques quitteraient officiellement le marché du carbone de l’Union européenne.
Le système proposé émule largement le système de plafonnement et d’échange de l’UE, mais le gouvernement britannique veut en faire un système plus ambitieux que celui actuel, estimant qu’il deviendrait le premier marché du carbone au monde à adhérer à une trajectoire nette de réduction zéro des émissions.
Le gouvernement a également indiqué qu’il serait intéressé à intégrer les deux régimes afin de permettre l’échange de quotas de carbone sur les marchés du Royaume-Uni et de l’UE « si cela convient aux intérêts des deux parties ».