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Brésil
18 Mai

Un groupe de sociétés énergétiques européennes va développer une installation pour le stockage du CO2

Oslo- Un groupe de sociétés énergétiques européennes dirigé par le Norvégien Equinor a convenu vendredi de développer conjointement une installation sous la mer du Nord pour le stockage de dioxyde de carbone, une technologie qui contribue à la lutte contre le changement climatique.

Le projet de capture et de stockage du carbone Northern Lights (CCS), un partenariat avec Royal Dutch Shell et Total, devrait coûter 6,9 milliards de couronnes norvégiennes (675,23 millions de dollars), a déclaré Equinor dans un communiqué.

Le projet est toujours soumis à l’approbation finale des autorités norvégiennes.

La technologie CCS comprend le pompage du dioxyde de carbone piégeant la chaleur de l’air et son injection dans un stockage souterrain, et dans certains cas, sa réutilisation à des fins industrielles.

La première phase du projet Northern Lights comprendra le développement des capacités de transport, d’injection et de stockage de 1,5 million de tonnes de CO2 par an, à quelque 2 500 mètres sous le fond marin.

Equinor a signé en septembre un certain nombre d’accords non contraignants avec de grands groupes industriels européens, dont le premier producteur d’acier mondial ArcelorMittal, pour développer une infrastructure permettant de fournir du CO2 aux aurores boréales.

Le groupe intergouvernemental des Nations Unies sur le changement climatique a déclaré que le CSC serait nécessaire pour aider à éviter les effets les plus dévastateurs du changement climatique et à empêcher les températures mondiales de dépasser les 1,5 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels d’ici la fin du siècle.

Les sociétés pétrolières et gazières font face à l’un des plus grands ralentissements de l’histoire du secteur après une forte baisse de la consommation de pétrole due au nouveau coronavirus.

L’approbation du projet intervient après qu’Equinor, Shell et Total se soient tous fixés au cours des derniers mois l’ambition de réduire fortement les émissions de carbone d’ici 2050 afin de respecter l’accord climatique de Paris 2015.

C’est aussi le signe qu’un grand projet industriel devrait aller de l’avant en Norvège, qui, comme d’autres pays européens, essaie d’aider son économie à se remettre de l’impact du coronavirus et à se développer de manière plus verte.

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