Le groupe énergétique suédois Vattenfall annonce un bénéfice avant impôts de 1,6 milliard USD

Copenhague – Le groupe énergétique suédois Vattenfall (étatique) a annoncé, mercredi, un bénéfice avant impôts de 12,9 milliards de couronnes (1,6 milliard USD), après avoir passé quatre années à réduire ses coûts.

« Après une période prolongée de conditions de marché tendues et d’importantes dépréciations de la valeur des actifs, Vattenfall est aujourd’hui une société plus forte et plus résiliente », a déclaré le directeur général de Vattenfall, Magnus Hall.

Pour la première fois en cinq ans, le groupe a proposé de verser un dividende pour un total de 2 milliards de couronnes (202 millions d’euros), après avoir atteint un bénéfice avant impôts en 2017 malgré une demande d’électricité faible, aidée en partie par une nouvelle capacité d’énergie éolienne.

« La situation de Vattenfall a été dramatiquement négative, maintenant les choses sont différentes. Nous annonçons un résultat positif et voyons l’avenir d’un jour favorable et il est temps de distribuer aux actionnaires », a expliqué M. Hall.

Le chiffre d’affaires du constructeur danois des éoliennes Vestas, le plus grand fabricant de turbines au monde, s’est établi à 9,95 milliards d’euros en 2017, en baisse de 2,8% par rapport à 10,23 milliards d’euros l’année précédente.

Le résultat brut passe de 2,12 milliards d’euros en 2016 à 1,96 milliard d’euros l’année dernière, tandis que le résultat d’exploitation (EBITDA) s’établit à 1,65 milliard d’euros, en baisse de 9,6% par rapport à 1,82 milliard d’euros en 2016.

La société a terminé l’année avec un cash-flow libre de 1,21 milliard d’euros, en baisse par rapport à 1,36 milliard d’euros l’année précédente.

Vestas a décrit son chiffre d’affaires, ses bénéfices et ses flux de trésorerie disponibles comme étant « à un niveau sain, malgré des marchés très concurrentiels ».

Le PDG Anders Runevad a expliqué que les réductions étaient dues à « une concurrence féroce, à la pression des prix et à la maturité continue » du secteur, tout en saluant la « forte performance » de Vestas en 2017.

Les prises de commandes de la société danoise sont passées de 10.494MW en 2016 à 11.716MW l’année dernière, mais elles ont généré un chiffre d’affaires moins important – 8,9 milliards d’euros en 2017 contre 9,5 milliards l’année précédente.

Le carnet de commandes a toutefois progressé de 11,6% d’une année sur l’autre, passant de 10,7 milliards à 12,1 milliards d’euros. La société a déclaré qu’elle s’attend à ce que les bénéfices de sa division de services augmentent encore davantage en 2018.

La marge d’EBIT de Vestas pour l’année a été de 12,4%, contre 13,9% en 2016.

« 2017 a été une année marquée par une concurrence féroce, une pression sur les prix et la poursuite de la maturité du secteur de l’énergie éolienne », a expliqué Runevad, ajoutant que, dans ce contexte, « la performance de Vestas en 2017 a été solide, car nous avons une fois de plus dominé l’industrie sur les marges bénéficiaires et généré des revenus solides, des flux de trésorerie disponibles, des prises de commandes record et des activités de services rentables ».

« Nous avons démontré que même dans des conditions aussi difficiles, nous pouvons contrôler les coûts et utiliser notre présence mondiale et notre leadership technologique pour rester le leader de l’industrie », a-t-il soutenu.

Pour 2018, Vestas table sur un chiffre d’affaires de 10 à 11 milliards d’euros et une marge EBIT de 9 à 11%.

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Le bénéfice net s’est élevé à 9,6 milliards de couronnes. En 2016, le groupe avait enregistré une perte de 26,6 milliards, à cause de la cession à bas prix de ses actifs dans le charbon en Allemagne.

Le chiffre d’affaires des « activités poursuivies » a reculé de 3%, à 135 milliards de couronnes.

Vattenfall a dévoilé un plan d’investissement pour 2018-2019 de 46 milliards de couronnes, dont 13 milliards étaient destinés à l’énergie éolienne. Son plan d’investissement précédent, pour 2017-2018, s’élevait à 50 milliards.

La société, qui produit la plus grande partie de son électricité à partir de l’énergie nucléaire, a vendu en 2016 ses activités de production de lignite en Allemagne et a déclaré qu’elle concentrerait ses investissements sur l’énergie renouvelable.

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.- Oslo – La Norvège a fait part de sa volonté de « jouer un rôle de premier plan » dans la nouvelle plateforme d’action commerciale pour les océans annoncée par l’initiative « pacte mondial » des Nations Unies.

« L’économie de l’océan est particulièrement importante pour la Norvège. Notre espace océanique est six fois plus grand que nos zones terrestres. Les industries telles que le pétrole, la pêche et l’industrie maritime représentent 214.000 emplois à l’échelle nationale, et nous pensons que les économies océaniques créeront 40 millions d’emplois dans le monde d’ici 2030 », a déclaré le ministre norvégien du Commerce et de l’Industrie, Torbjørn Røe Isaksen, cité dans un communiqué de son département.

Cette nouvelle plate-forme d’action pour les entreprises est conçue pour tirer parti de la durabilité des océans afin de relever les principaux défis liés aux objectifs de développement durable des Nations Unies. « En raison de l’acidification, des déchets marins et de la surpêche, la santé des océans est désormais fragile et sous pression. Nous savons que le monde des affaires peut jouer un rôle important en veillant à ce que cette ressource cruciale soit gérée de manière durable », a souligné le responsable norvégien.

Cette plate-forme d’action ambitieuse vise à mobiliser le secteur privé pour innover, faire des investissements et former des partenariats pour atteindre les objectifs mondiaux grâce à une action océanique durable, a déclaré Lise Kingo, PDG et directrice exécutive du Pacte mondial des Nations Unies.

Selon le communiqué, « la Norvège sera le premier sponsor gouvernemental de la nouvelle plate-forme océanique, mais le secteur privé sera le plus grand contributeur financier ».

En janvier dernier, la Première ministre norvégienne Erna Solberg a annoncé la mise en place d’un panel de haut niveau sur la construction d’une économie océanique durable.

Mme Solberg préside le panel, qui sera composé des chefs d’État et de gouvernement d’un large éventail d’États côtiers, y compris des pays en développement.

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.- Riga – La société lettone Hygen prévoit de commencer cette année à fabriquer un dispositif innovant pour le ravitaillement rapide des voitures fonctionnant au gaz naturel comprimé (GNC).

Hygen commencera à fabriquer les équipements innovants à l’aide d’une ligne de crédit chez Citadele Bank et d’une garantie de l’institution de financement du développement Altum, a annoncé la banque Citadele.

Avec le nouvel équipement, le ravitaillement de véhicules alimentés au GNC ne prendra que trois minutes. Le dispositif de ravitaillement à domicile développé par Hygen sera fabriqué en Lettonie mais sera d’abord commercialisé en Europe centrale, au Moyen-Orient et en Amérique ».

« Nous travaillons actuellement sur trois projets pilotes en coopération avec le constructeur automobile allemand Volkswagen Group et les principales sociétés de gaz naturel d’Europe et d’Amérique, dont la production commencera au deuxième semestre », a déclaré Roberts Strods, co-fondateur de Hygen.

Il a dit qu’ils avaient utilisé le capital-risque et les fonds de l’UE pour développer un prototype mais avaient besoin de financement pour démarrer la production.

« Avec l’aide d’un prêt de 100.000 euros de Citadele Bank, nous sommes entrés dans la phase finale du développement du produit grâce à une garantie fournie par Altum, la certification européenne a été obtenue et nous pouvons maintenant commencer la production », a-t-il fait savoir.

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.- Helsinki – Le groupe finlandais de services collectifs Fortum a annoncé jeudi avoir signé un accord d’achat des actions de trois producteurs de chaleur lettons indépendants « SIA BK Energija », « SIA Energy & Communication » et « SIA Sprino ».

« La transaction sera déposée auprès du Conseil de la concurrence de la République de Lettonie », indique l’entreprise finlandaise dans un communiqué.

Les sociétés de production acquises continueront à livrer de la chaleur à la société de chauffage urbain PAS Daugavpils Siltumtikli à Daugavpil et fourniront environ 40% des besoins en chaleur de la ville en 2018.

« Nous croyons que Fortum peut contribuer à la prochaine transition énergétique de la région de Daugavpils. Nous sommes très fiers de notre succès à Jelgava et nous sommes convaincus que nous pourrons transmettre nos connaissances aux résidents et aux entreprises de Daugavpils », a déclaré Julia Sundberg, directrice nationale de Fortum en Lettonie.

.- Le groupe finlandais de technologie Wärtsilä a annoncé jeudi avoir signé un contrat visant la réalisation d’une centrale électrique de 100 MW destinée à desservir la zone industrielle de Gazipur, au Bangladesh.

« Grâce à sa capacité à répondre de toute urgence au besoin de production d’électricité supplémentaire, Wärtsilä contribue à atténuer les pénuries d’électricité au Bangladesh », souligne l’entreprise dans un communiqué.

La commande a été passée par le Hubei Electric Power Survey & Design Institute, une société basée en Chine.

La livraison accélérée comprendra six moteurs Wärtsilä 50 fonctionnant au fioul lourd. Les moteurs devraient être livrés en juillet de cette année et l’usine devrait être entièrement opérationnelle avant la fin de 2018. Au cours des 12 derniers mois, Wärtsilä a déjà reçu des commandes pour l’installation de neuf centrales électriques dans diverses régions du Bangladesh.

« Nous apprécions énormément la réponse rapide de Wärtsilä, qui permet d’installer cette centrale de base très rapidement. En fournissant un approvisionnement fiable en électricité à cette zone industrielle, la croissance économique de la région sera accélérée », a commenté Meng Hui, directeur adjoint du département des achats, Hubei Electric Power Survey & Design Institute, cité dans le communiqué.

« Notre objectif est toujours de servir le client pour qu’il puisse, à son tour, servir la communauté. Nous sommes donc heureux et fiers de répondre à ce besoin d’une livraison accélérée qui fournira efficacement de l’énergie à une zone qui a besoin d’une plus grande sécurité d’approvisionnement », a déclaré Göran Richardsson, directeur régional pour l’Asie du Sud chez Wärtsilä Energy Solutions.

Avec cette dernière commande, la base totale installée du groupe finlandais au Bangladesh dépassera 4.000 MW.