ActualitésInde: Delhi interdit la fabrication et la vente de pétards pour lutter contre la pollution de l’air

Actualités

10 Sep

Inde: Delhi interdit la fabrication et la vente de pétards pour lutter contre la pollution de l’air

New Delhi  – Le gouvernement local de Delhi a annoncé lundi l’interdiction de la fabrication, du stockage, de la vente et de l’utilisation de pétards dans la capitale indienne, dans le but de maîtriser la pollution atmosphérique.

« À l’instar de l’année dernière, nous imposons une interdiction totale de la production, du stockage, de la vente et de l’utilisation de tous les types de pétards, afin de protéger la population de la pollution. De plus, une interdiction totale de la vente et de la livraison en ligne de pétards sera également en vigueur », a déclaré Gopal Rai, ministre de l’Environnement de Delhi, dans un communiqué.

Cette mesure, en vigueur jusqu’au 1er janvier prochain, vise à atténuer la hausse saisonnière de la pollution de l’air, exacerbée par les pétards, a précisé le ministre.

Soulignant l’engagement du gouvernement local dans la lutte contre la pollution atmosphérique, il a annoncé qu’un « plan d’action hivernal », axé sur 21 domaines clés, est en cours d’élaboration, et qui comprendra diverses campagnes visant à contrôler la pollution.

La semaine dernière, Gopal Rai avait annoncé que le ministère de l’Environnement déploierait des drones pour surveiller la qualité de l’air dans les zones les plus polluées, dans le cadre de ce plan d’action.

Selon le dernier rapport de l’organisation suisse IQAir, publié en mars dernier, Delhi a été identifiée comme la capitale la plus polluée au monde, avec une augmentation des niveaux de particules fines (PM2,5) de 89,1 à 92,7 microgrammes par mètre cube entre 2022 et 2023.

Par ailleurs, une étude de l’Energy Policy Institute de l’université de Chicago, parue en août 2023, indique que la pollution de l’air réduit l’espérance de vie moyenne d’un Indien de 5,3 ans par rapport à ce qu’elle serait si la directive de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 5 µg/m3 était respectée.

Certaines régions, comme Delhi, sont encore plus sévèrement affectées, avec une réduction de l’espérance de vie allant jusqu’à 11,9 ans. L’étude révèle également que 67,4% de la population indienne vit dans des zones où la qualité de l’air dépasse largement la norme nationale de 40 µg/m3.

Voir Aussi