Inde: L’IQA considérablement réduit pendant la période de confinement
New Delhi – Une étude a révélé que l’indice de qualité de l’air (IQA) en Inde a été considérablement réduit pendant la période de confinement qui a conduit à la suspension du transport public et la baisse des activités industrielles.
Selon une étude réalisée par l’Indian Institute of Technology (IIT) de Delhi, le pays a connu des baisses de 43% de particules fines PM 2,5, de 31% de PM 10, de 10% de monoxyde de Carbone (CO) et de 18% des niveaux de (dioxyde d’azote) NO2 pendant la période de confinement par rapport à celle d’avant confinement.
À Delhi, la ville la plus polluée du pays, les transports contribuent à hauteur de 41% à la pollution, l’industrie à 18,61%, l’électricité à 4,92% et les émissions directes des ménages à 2,96%.
Si les faibles niveaux de pollution de l’air sont maintenus, le nombre annuel de décès en Inde pourrait diminuer à 650.000, selon l’étude.
La pollution de l’air en Inde cause annuellement la mort de près de 1,2 million de personnes.
En 2019, l’Inde a dominé la liste des zones urbaines les plus polluées au monde avec 14 sur les 20 premières villes du classement établi par la branche de recherche de la société suisse IQAir.
Parmi les mégalopoles de 10 millions d’habitants et plus, la capitale indienne New Delhi était la plus contaminée aux particules fines PM2,5, suivie par Lahore au Pakistan, Dhaka au Bangladesh et Calcutta en Inde.