Inde: Au Kerala, les écoles fermées en raison de la vague de chaleur

New Delhi – Le gouvernement local de l’État du Kerala, au sud de l’Inde, a ordonné la fermeture des établissements d’enseignement, y compris les collèges professionnels, jusqu’au 6 mai en raison de la vague de chaleur qui sévit dans la région.

L’Autorité de gestion des catastrophes de l’État a également appelé, dans un communiqué, la population à réduire son exposition au soleil, exhortant les autorités à surveiller attentivement la situation afin de prévenir tout risque d’incendie de forêt.

Jeudi, la capitale de l’État, Thiruvananthapuram, a enregistré une température de 35 degrés Celsius. Cependant, le département météorologique indien (IMD) a indiqué que cette chaleur était ressentie comme 46 degrés en raison de l’humidité élevée.

Au cours des prochains jours, les températures maximales devraient osciller entre 37 et 40 degrés dans plusieurs districts de l’État.

Depuis mi-avril, de nombreuses régions de l’est et du sud du sous-continent subissent des températures extrêmement élevées. Le service météorologique a prédit un nombre inhabituellement élevé de jours de canicule entre avril et juin, une période où le pays est en pleine organisation d’élections législatives.

Dans l’est et le nord-est du pays, la température minimale moyenne en avril a été de 22 degrés Celsius, la plus élevée depuis 1901.

La région péninsulaire du sud a enregistré, quant à elle, une température maximale moyenne de 31 degrés durant le même mois, la deuxième plus élevée depuis 1901.

En outre, l’État d’Odisha (est) a subi la plus longue période de vague de chaleur, s’étendant sur 16 jours, depuis avril 2016. Parallèlement, le Bengale occidental a enregistré le nombre le plus élevé de jours de vague de chaleur pour un mois d’avril en 15 ans.

Selon un récent rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’Asie est restée la région du monde la plus touchée par les catastrophes météorologiques, climatiques et liées à l’eau en 2023.

Le continent asiatique se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, selon le rapport, notant que son taux de réchauffement a presque doublé depuis la période 1961-1990.