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Environnement
16 Juil

Interdiction de la pêche à la sardine en 2019 au Portugal et en Espagne

Bruxelles – La pêche à la sardine devrait être interdite en 2019 au Portugal et en Espagne, compte tenu du déclin des stocks ces dernières années, selon un avis scientifique du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), publié vendredi.

Selon le rapport établi par le CIEM et relayé par les médias locaux, le stock de sardines a diminué depuis 2006, tombant en dessous de 0,4 million de tonnes.

À son tour, le recrutement biologique a été inférieur à « la moyenne depuis 2005, ayant même atteint son pire résultat en 2017 », au-dessous de 5 milliards de tonnes, lit-on dans le document de l’organe scientifique.

Bien qu’il a recommandé la suspension de la capture de la sardine, le CIEM présente plusieurs scénarios de pêche.

Par exemple, si le niveau capture de poissons entre deux et cinq ans est le même qu’en 2018, la biomasse sur une année sera d’environ 158.409 tonnes, contre 169.327 tonnes si la capture est interdite.

En 2018, l’organisme scientifique a également recommandé la suspension de la pêche à la sardine, appuyant à l’époque son opinion par la réduction du stock de poissons.

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Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du lundi 16 juillet 2018:

Paris – L’Assemblée nationale française a donné son feu vert à l’inscription de la « préservation de l’environnement » à l’article 1er de la Constitution, aux côtés des autres principes fondateurs de la République française (égalité, laïcité…).

L’amendement soumis à ce sujet au vote des députés a été adopté en première lecture, par 65 voix contre 3, et 4 abstentions.

La République « agit pour la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et contre les changements climatiques », selon les termes de cet amendement souhaité par le ministre français de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot,

« Quand la réforme sera (définitivement) adoptée, la France sera l’un des premiers pays au monde à inscrire dans son droit fondamental deux enjeux prioritaires (climat et biodiversité) du 21ème siècle », s’est aussitôt félicité Hulot sur Twitter.

Le gouvernement français avait initialement proposé d’ajouter à l’article 34 de la Constitution « l’action contre les changements climatiques » aux principes fondamentaux déterminés par la loi, mais ONGs et députés de plusieurs bords avaient réclamé d’aller plus loin.

Réagissant au vote de l’amendement par l’Assemblée nationale, la Fondation pour l’homme et la nature a souhaité notamment une formulation renforcée lors du passage du texte au Sénat, préférant au mot « agir » des verbes d’obligation comme « garantir » ou « assurer ».

« L’utilisation du verbe +agir+ transforme cette obligation de résultat en obligation de moyen rendant l’interprétation du juge administratif et constitutionnel beaucoup plus aléatoire », fait valoir l’ex-Fondation Nicolas Hulot dans un communiqué.

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Madrid – Les températures élevées enregistrées dernièrement dans plusieurs régions de l’Espagne ont provoqué des niveaux élevés d’ozone troposphérique dans dix régions autonomes du pays, selon un rapport sur la qualité de l’air publié par l’ONG « Ecologistas en Action ».

Les communautés autonomes de Madrid, Castille la Manche et Castille et Leon, Estrémadure, Andalousie, Murcie, Valence, Catalogne, Iles Baléares et Pays Basque ont enregistré la semaine dernière des niveaux d’ozone troposphérique supérieurs à 120 microgrammes par mètre cube fixés comme limite pour la santé humaine.

L’ONG a rappelé, dans son rapport que, le niveau fixé dans la réglementation ne devrait pas être dépassé plus de 25 jours par an, ajoutant que cette limite a déjà été dépassée le printemps dernier et durant le début d’été dans 50 stations de contrôle de la pollution.

L’ozone troposphérique est un polluant photochimique qui résulte de plusieurs réactions chimiques entre plusieurs polluants dits précurseurs.

Il s’agit d’un gaz agressif pour les muqueuses oculaires et respiratoires. Pénétrant aisément jusqu’aux voies respiratoires les plus fines, il peut ainsi entraîner des irritations du nez, des yeux et de la gorge, des altérations de la fonction pulmonaire, des essoufflements et des toux. Il exacerbe aussi les crises d’asthme.

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Bruxelles – Une délégation de plusieurs groupes d’action anti-nucléaire a remis vendredi une pétition signée par un demi-million de personnes à l’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN), pour réclamer la fermeture sans délai des réacteurs Tihange 2 et Doel 3, dont les cuves présentent des milliers de fissures.

Les signataires (belges, néerlandais et allemands) exigent que ces réacteurs, âgés de plus de 30 ans, soient fermés « immédiatement » et non au plus tard en 2023 comme cela est prévu.

Pour les associations citoyennes à l’origine de la pétition, la décision, jeudi, de l’AFCN de redémarrer à une date encore non précisée le réacteur Doel 3, à l’arrêt depuis le 22 septembre 2017, ne présage rien de bon.

« C’est irresponsable », a martelé Léo Tubbax, membre de la délégation et porte-parole du groupe d’action « Nucléaire Stop Kernenergie ».

Les fissures qui strient les parois des deux réacteurs ont été mises au jour en 2012 et ont conduit à la fermeture temporaire des réacteurs, exploités par Engie Electrabel. Mais après enquête, l’AFCN a estimé qu’ils pouvaient continuer à produire de l’électricité.

Il n’existe « aucune preuve que les réacteurs fissurés aient le même niveau de sûreté que les autres », soulignent les militants qui avertissent qu’un accident nucléaire à Doel ou Tihange mettrait la vie de millions de personnes en péril, y compris dans les régions frontalières aux Pays-Bas et en Allemagne.

L’Agence fédérale de contrôle nucléaire a réagi à cette pétition par le biais de son porte-parole, Sylvain Jonckheere, qui a affirmé que « la sûreté de ces deux réacteurs est garantie ».

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Lisbonne – Le Portugal comptait 1.167 produits, provenant de 15 entreprises, ayant un label écologique de l’UE à la fin de 2017, la majeure partie appartenant au secteur du papier, suivi des peintures et des vernis d’intérieur, selon des données publiées récemment.

Dans le rapport sur l’état de l’environnement (REA), il est mentionné qu’à la fin de l’année dernière, « le label écologique de l’Union européenne a été attribué aux produits de 15 entreprises ».

Dans le graphique qui montre la distribution par type de produits, le papier de copie présente 894 produits et le papier « tissue » 130, figurant en troisième lieu les peintures et les vernis d’intérieur avec 100 produits.

Selon le document, qui met à jour les données sur certains domaines de l’environnement, à la fin de 2017, 54 organisations portugaises étaient enregistrées dans le système communautaire de management environnemental et d’audit (EMAS).

Le nombre d’organisations certifiées au Portugal en 2017 par la norme ISO 14001, liée aux critères environnementaux, était de 1.174, contre 1.123 l’année précédente.

Les organisations certifiées ISO 14001 « continuent à afficher une légère croissance, tandis que le nombre d’organisations enregistrées dans l’EMAS s’est stabilisé », souligne-t-on dans le rapport REA.

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