Belgique: Lancement officiel de deuxième appel à projets ‘’Be Circular 2017’’

Bruxelles – Les ministres bruxellois de l’Environnement et de l’Economie, Céline Fremault et Didier Gosuin, ont annoncé mercredi le lancement officiel d’un deuxième appel à projets ‘’Be Circular 2017’’. Celui-ci a eu lieu en compagnie des 41 entreprises lauréates de l’édition 2016.

Ces entreprises se partageront près de 1,7 million d’euros pour développer leurs projets d’économie circulaire.

Le gouvernement bruxellois a adopté, il y a près d’un an, le Programme régional en Economie circulaire et ses 111 actions déclinées en plusieurs thématiques transversales, sectorielles, territoriales et de gouvernance.

Concrètement, il visait un appui public à une accélération de la mise en œuvre concrète de différents modèles d’économie circulaire en Région bruxelloise, comme le réemploi des déchets, les nouveaux modèles économiques de l’économie circulaire, l’écoconception et les démarches performantes d’accompagnement à la transition vers l’économie circulaire.

Par ailleurs,Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du jeudi :

.- La Belgique participe à la campagne du programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP) #CleanSeas, lancée ce jeudi au Sommet mondial sur les océans à Bali.

L’objectif de ce mouvement mondial est de sensibiliser les gouvernements, l’industrie et les consommateurs à éliminer les principales sources de déchets marins: les micro-plastiques dans les cosmétiques et l’utilisation excessive du plastique à usage unique d’ici 2022. Ces pratiques polluent les océans, endommagent la vie marine et menacent la santé humaine, avertit l’UNEP.

Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de plastique atterrissent dans les océans, causant des ravages sur la faune et la flore marines, la pêche et le tourisme, et coûtent au moins 8 milliards de dollars de dommages aux écosystèmes marins.

Neuf pays ont déjà adhéré à la campagne: la Belgique, la France, le Costa Rica, l’Indonésie, la Norvège, le Panama, la Sierra Leone, la Grenade et l’Uruguay.

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.- Londres – Selon des chercheurs britanniques, les aérosols se trouvent naturellement dans l’atmosphère. Ils peuvent provenir d’incendies de forêt ou d’éruptions volcaniques, par exemple, mais aussi de la combustion de carburants fossiles.

Qu’elles soient d’origine humaine ou naturelle, ces fines particules sont, entre autres, coupables de favoriser l’effet de trous dans la couche d’ozone.

Elles jouent un rôle dans la formation des nuages, modifiant leur composition ou leur nature et participent ainsi à l’effet de serre et au réchauffement climatique.

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.- Les énergies renouvelables devraient continuer à se développer massivement dans les prochaines années et pourraient produire jusqu’à 70pc de l’électricité en Europe en 2040, affirment des experts anglais.

« Les prix du gaz et du charbon vont rester bas, mais cela n’empêchera pas la transformation fondamentale du système électrique mondial dans les prochaines décennies vers les énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire », soutiennent les experts Bloomberg New Energy Finance.

La forte expansion des renouvelables sera permise par la baisse continue des coûts des technologies éoliennes (-41 pc d’ici 2040) et solaires (-60 pc).

Elles seront les sources d’électricité les moins chères dans de nombreux pays dans la décennie 2020 et dans la quasi-totalité du monde à partir de 2030.

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.- Paris – Une centaine de parlementaires français de gauche ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel au sujet de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada (CETA), qui a été adopté le 15 février par le Parlement européen.

Les députés demandent au Conseil d’examiner la compatibilité avec la Constitution de ce traité international, qu’un rapport de hauts fonctionnaires français considère comme non compatible avec les objectifs climatiques contenus dans l’Accord de Paris.

Selon les députés, « non seulement le CETA ne contient aucune stipulation sur le principe de précaution propre à garantir son respect par les autres autorités publiques mais il contient aussi plusieurs stipulations méconnaissant ce principe ».

.- Selon l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, près de 9 Français sur 10 (89 pc) ont consommé du bio en 2016 et près de 7 sur 10 (69 pc) disent même consommer régulièrement bio, c’est-à-dire au moins une fois par mois.

Par ailleurs, les ventes de produits issus de l’agriculture biologique, tous circuits confondus, y compris en restauration collective, ont dépassé les 7 milliards d’euros fin 2016, contre 5,76 milliards fin 2015, soit un gain d’environ +20 pc en seulement une année, a indiqué la même source, relevant que les magasins spécialisés enregistrent en particulier des hausses spectaculaires de leurs ventes, de l’ordre de +25 pc.

L’agence a relevé par ailleurs, la montée en puissance de la production bio en France pour atteindre des niveaux historiques. Fin 2016, elle enregistre un total de 47.185 opérateurs exerçant des activités bio sur le territoire, +11,5 pc par rapport à 2015, dont 32.326 exploitants agricoles bio, soit +12 pc par rapport à 2015. Les surfaces consacrées à l’agriculture biologique connaissent également une croissance exceptionnelle. Plus de 1,5 million d’hectares sont engagés en bio à fin 2016 (33 pc en conversion), soit +16 pc par rapport à fin 2015. Désormais, la Surface Agricole Utile (SAU) en bio atteint 5,7 pc contre 4,9 pc fin 2015.

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.- Madrid – Une étude réalisée dans le parc naturel aride de Cabo de Gata-Nijar, près d’Almeria (sud-est) a démontré l’existence d’un processus de ventilation souterraine dans les zones arides qui peut provoquer des émissions massives de CO2 dans l’atmosphère, aggravant ainsi le phénomène du réchauffement climatique.

Cette étude, menée par des chercheurs des université de Grenade (Espagne) et d’Arizona (Etats-Unis) en collaboration avec le Conseil supérieur des recherches scientifiques (CSIC), montre l’importance de ce phénomène causé par le vent et qui génère l’émission de gaz à effet de serre depuis le sol, principalement pendant l’été et lorsque souffle un vent fort.

Les chercheurs ont analysé les données, collectées pendant six ans, sur la présence de CO2 dans cette zone semi-aride de ce parc naturel, en utilisant des capteurs souterrains de CO2 et des moyens micro-météorologiques.

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.- Plus de 50pc des récipients de produits phytosanitaires, utilisés dans l’agriculture, soit l’équivalent de 3.659 tonnes de plastique, ont été recyclés en 2016 en Espagne, en hausse de 10 pc par rapport à l’année précédente, a indiqué Sigfito, une organisation à but non lucratif chargée de la collecte des déchets agricoles.

La directrice générale de Sigfito, Rocio Pastor, a appelé, lors d’un forum organisé par le site spécialisé dans l’écologie Efeverde, à renforcer la coopération avec l’administration publique afin d’améliorer davantage ces résultats et atteindre l’objectif d’une agriculture sans déchets.

Elle a aussi noté que l’Espagne arrive derrière des pays comme la France, l’Allemagne ou le Portugal en matière de recyclage dans le monde rural, malgré les nombreuses initiatives menées pour la collecte des déchets.

.- Genève – Les océans ne sont pas seulement pollués par les amas de déchets flottants, mais aussi par des particules invisibles de plastique présents notamment dans les pneus et les vêtements synthétiques, selon une étude présentée à Genève.

Ces microparticules qui affectent les écosystèmes représentent une part importante de la « soupe plastique » qui encrasse les eaux, soit entre 15 et 31 pc des quelque 9,5 millions de tonnes de plastique déversées chaque année dans les océans.

L’étude de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) révèle que la pollution de ces particules a dépassé celles des déchets plastiques, lesquels font l’objet d’une gestion efficace dans beaucoup de pays développés.

Selon le rapport, la situation est particulièrement inquiétante dans la région de l’Arctique, la plus grande source de produits de la mer pour l’Europe et l’Amérique du Nord. « Il semble que les microplastiques soient congelés dans la glace et comme leur présence abaisse le point de fusion de la glace, l’on constate une disparition plus rapide de la glace de mer », expliquent les auteurs de l’étude.

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.- La fonte actuelle des glaciers alpins s’opère à un rythme nettement plus soutenu que le donnaient à penser les études antérieures, selon les conclusions d’une étude effectuée par un groupe de chercheurs.

Jusqu’ici, les scientifiques estimaient qu’au cours de la décennie 2003-2012, les glaciers des Alpes avaient perdu en moyenne annuelle 1,15 mètre d’épaisseur de glace de plus que pendant la période de référence 1962-1982, marquée par une relative stabilité.

« Or, les nouvelles mesures montrent que la fonte a augmenté en réalité de 1,9 mètre de glace par an. Soit, sur la décennie 2003-2012 toujours, une fonte supérieure de 65pc à ce que l’on croyait », relève le rapport rendu public cette semaine.

Ces travaux ne font que confirmer la débâcle annoncée par les glaciologues : avant la fin du siècle, les géants blancs culminant à moins de 3.500 mètres auront disparu du paysage alpin.

« Nous avons été les premiers surpris par ces résultats, qui montrent une réaction plus forte que prévu au signal climatique », indique Christian Vincent qui a dirigée l’étude.

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.- Rome – Le président de la Chambre de la mode italienne (CNMI), Carlo Capasa, a annoncé mercredi, au premier jour de la Semaine de la mode milanaise, la création du prix de la mode durable, The Green Carpet Fashion Awards Italia, en partenariat avec l’agence de conseil britannique Eco-Age.

‘’La mode doit continuer à faire rêver et elle peut très bien le faire de manière écologique. Nous avons donc pensé à créer un Oscar de la mode éco-durable, qui n’existait pas jusque-là. Au lieu de célébrer le red carpet, nous célébrerons le green carpet !’’, a-t-il dit.

Cette nouvelle initiative bénéficie du soutien du ministère du développement économique italien, de l’ICE, l’agence italienne pour le commerce extérieur, et sera parrainée par la mairie de Milan. La première édition se tiendra au cours d’une soirée de gala dans le célèbre opéra La Scala le 24 septembre 2017, lors de la prochaine édition de la Fashion Week lombarde.

A l’occasion de l’annonce de ce nouveau prix, la Camera della Moda a fait savoir d’ailleurs qu’elle allait élargir cette table de discussion sur les thèmes de la durabilité, qu’elle tient chaque semaine avec des entreprises italiennes, également à des marques internationales. La première réunion est prévue le 28 mars.