ActualitésL’Angola envisage de mettre en place six nouvelles plateformes pétrolières (gouvernement)

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10 Août

L’Angola envisage de mettre en place six nouvelles plateformes pétrolières (gouvernement)

Luanda- Le gouvernement angolais vient d’annoncer qu’il envisage de mettre en place six nouvelles plateformes pétrolières d’ici la fin du premier semestre 2022, afin de faire face à la baisse de la production.

«Les nouvelles plates-formes s’ajouteraient aux quatre autres déjà opérationnelles, dans le cadre de la stratégie visant à inverser la situation actuelle de forte baisse de la production», a déclaré le ministre des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino de Azevedo.

Il a ajouté que cette stratégie comprend également le plan de réduction des arrêts imprévus, grâce à l’amélioration de la maintenance préventive des équipements, ainsi que l’optimisation de la production dans les champs saturés, à travers l’utilisation de la sismique 3D pour détecter les zones non exploitées.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, il s’agit d’exploiter les champs marginaux, explorer de nouvelles zones, développer le créneau des ressources gazières et promouvoir le partage des moyens logistiques entre les concessions pour contribuer à la réduction des coûts.

M. de Azevedo a souligné également que la stratégie générale d’octroi de concessions pétrolières 2019-2025 figure parmi les actions menées par l’Agence nationale du pétrole et du gaz (ANPG), pour remédier au problème de la baisse de la production à court, moyen et long terme.

Cette stratégie, approuvée par l’exécutif en 2019, prévoit l’adjudication de plus de 50 blocs, par le biais d’un appel d’offres publics et de négociations directes, pour promouvoir les investissements étrangers directs dans l’industrie pétrolière angolaise, a-t-il soutenu.

Le président du conseil d’administration de l’ANPG, Jerónimo Paulino, avait auparavant affirmé que la production de pétrole en Angola a diminué ces dernières années d’environ 15 % par an, soit environ 140.000 barils de moins par jour.

Il a de même souligné que la baisse de la production est due au manque d’investissements dans la recherche, l’exploration, le raffinage et le stockage au cours des dernières années.

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