Le président sud-africain déplore l’impact dévastateur du changement climatique dans le pays
Johannesburg – Pour apprécier pleinement l’impact dévastateur du changement climatique sur les vies et les moyens de subsistance en Afrique du Sud, il suffit de regarder la sécheresse prolongée dans certaines parties du Cap oriental, nord et occidental, a indiqué lundi le président Cyril Ramaphosa.
«La lutte contre le changement climatique est une priorité nationale pour l’Afrique du Sud, alors même que le pays continue de lutter contre la pandémie du Covid-19», a déclaré Ramaphosa dans son bulletin hebdomadaire, notant que l’arrivée des pluies l’année dernière avait mis fin à une sécheresse de sept ans dans le pays, la plus longue depuis plus d’un siècle.
Il a souligné, à cet égard, que la sécheresse a fait des ravages, provoqué des pénuries d’eau, une mauvaise récolte généralisée et a eu des effets négatifs sur l’agriculture commerciale et de subsistance.
La sécheresse est largement reconnue comme l’une des conditions météorologiques extrêmes causées par le changement climatique, soutient-il, relevant que le changement climatique n’affecte pas seulement les conditions météorologiques, mais presque tous les aspects de la santé humaine, l’activité économique, les établissements humains et les migrations.
«Le changement climatique ne respecte pas les frontières. C’est un problème mondial qui nécessite des solutions mondiales», a dit le chef de l’Etat, mettant en garde que «si nous n’agissons pas avec urgence, nous pourrions constater que nos progrès en matière de développement sont annulés et que notre capacité à surmonter la pauvreté, le chômage et les inégalités est gravement limitée».
Il a indiqué à ce propos qu’une partie importante de la réponse est la contribution déterminée au niveau national (NDC), qui définit les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Approuvé par le gouvernement, le 24 mars dernier, le projet NDC est la pierre angulaire de la réponse de l’Afrique du Sud au changement climatique.