L’exercice « Gate to Africa » consacre la contribution substantielle du Maroc au régime de la sécurité nucléaire (AIEA)
Vienne- L’exercice « Gate to Africa » entre le Maroc, l’Espagne et l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique sur le transport par voie maritime des matières radioactives, consacre la contribution substantielle du Maroc au renforcement du régime de la sécurité et la sûreté nucléaire, a affirmé l’AIEA.
‘’Cet exercice servira de référence pour les 171 États membres de l’AIEA’’, a affirmé l’Agence qui vient de publier officiellement le document sur la sécurité du transport par voie maritime intitulé « Programme d’exercices : La porte de l’Afrique (Gate to Africa) : Exercices conjoints maroco-espagnols en salle et sur le terrain sur la sécurité du transport maritime des matières radioactives ».
Cet exercice, le premier de son genre dans les annales de l’AIEA, organisé en 2015, consacre la contribution substantielle du Maroc au renforcement du régime de la sécurité et la sûreté nucléaire, affirme l’Agence.
L’AIEA souligne dans ce document que la coopération entre le Maroc et l’Espagne est un modèle régional de coopération.
La publication relate les détails de la planification, de la conduite et de l’évaluation de la série d’exercices « Gate to Africa » réalisés en 2015.
Cette publication résume aussi le programme d’exercices « Gate to Africa », dont le principal objectif était de discuter et d’évaluer l’état de préparation et de réponse à un éventuel événement de sécurité nucléaire impliquant le transport maritime de sources radioactives.
Elle décrit également les scénarios et la méthodologie utilisés et met en avant les leçons apprises et les résultats de chaque exercice réalisé dans cette série.
Le Maroc et l’Espagne ont organisé en octobre 2015, en coopération avec l’AIEA, un exercice conjoint sur la sécurité du transport, par voie maritime, d’une source radioactive du Port d’Algesiras (Espagne) à celui de Tanger-Med (Maroc).
L’exercice «Gate to Africa» avait pour objectifs d’évaluer et d’améliorer les capacités en matière de coordination, de concertation, de gestion de crise et d’organisation de réponse à une situation d’urgence radiologique déclenchée par un acte criminel ou terroriste.
L’exercice, qui a connu la participation d’une soixantaine d’observateurs des Etats membres de l’AIEA, a été organisé en deux phases. La première phase sous forme d’un exercice en salle qui a examiné les arrangements internationaux applicables, dans le domaine du transport des matières radioactives, ainsi que les réponses des autorités compétentes face à une menace terroriste.
La deuxième phase a consisté en une simulation en Méditerranée pour répondre conjointement à un acte criminel dans les eaux territoriales des deux pays séparant Algesiras et Tanger-Med, impliquant les services de sécurité du Maroc et de l’Espagne pour faire face à cette attaque et tester leur mécanisme de coordination et de réponse.