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07 Nov

L’inaction et le statu quo ne sont pas une option pour concrétiser les objectifs ambitieux de l’Accord de Paris sur le Climat (Espinosa)

Marrakech – L’inaction et le statut quo ne sont pas une option pour pouvoir concrétiser les objectifs ambitieux de l’Accord de Paris sur le Climat, a affirmé, lundi à Marrakech, Mme Patricia Espinosa, Secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

« L’inaction et le statu quo ne sont pas une option, étant donné les risques en termes de coût économique et de souffrance humaine », a relevé la responsable qui s’exprimait à l’ouverture de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), au protocole de Kyoto (CMP12) et à l’Accord de Paris (CMA1).

Mme Espinosa, qui est à sa première COP en tant que secrétaire exécutive de la CNNUCC, s’est dite honorée d’assurer cette mission et d’œuvrer pour soutenir le processus de l’Accord de Paris qui a donné lieu à des engagements sans précédent et qui progresse, dans la perspective de répondre aux attentes du monde entier.

La Conférence de Marrakech doit être une opportunité pour concrétiser les objectifs ambitieux de cet accord, a-t-elle insisté sans omettre de souligner la portée symbolique et la pertinence de la tenue de cette conférence dans une ville qui a donné lieu aux accords de Marrakech, en référence à la COP7.

A cet égard, elle a tenu à féliciter tous ceux ayant rendu possible cet événement : le président de la COP22, Salaheddine Mezouar et son équipe, et les autorités marocaines en général, ainsi que la population de Marrakech pour l’accueil chaleureux.

L’accord de Paris vient d’entrer en vigueur il y a trois jours (4 novembre) avec l’ambition d’atteindre un développement durable qui est réalisable, a estimé Mme Espinosa, saluant au passage la rapidité de cette entrée en vigueur, après la ratification désormais de 100 Etats.

Le travail à Marrakech, a-t-elle dit, doit permettre de faire progresser les politiques nationales en matière de climat et d’intégrer les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN) dans les stratégies nationales et les plans d’investissement.

Elle a noté à ce niveau que les ressources financières sont disponibles mais ne sont pas suffisantes pour contribuer au développement de sociétés non tributaires au climat et à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), soulignant l’importance de tenir en compte les capacités des pays en développement.

« Il s’agit d’une nouvelle étape d’un processus international et il faut faire en sorte que les promesses de Paris soient une réalité », a-t-elle conclu.

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