ActualitésL’industrie de la pêche danoise obtient le certificat de durabilité (label de poisson bleu)

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16 Déc

L’industrie de la pêche danoise obtient le certificat de durabilité (label de poisson bleu)

Copenhague – Après plus d’une décennie de changement, l’industrie de la pêche danoise a franchi une étape importante cette semaine, avec l’obtention par la pêcherie de crevette brune dans la mer du Nord du certificat de durabilité (label de poisson bleu).

Le certificat décerné par le Maritime Stewardship Council (MCS) implique que plus de 90% de l’industrie de la pêche est officiellement considérée comme durable.

« Ce certificat signifie que l’industrie de la pêche devra à l’avenir répondre à un certain nombre de demandes pour garantir et documenter sa durabilité », a affirmé Majken Møller, responsable du marketing et des communications au MSC Danemark.

Etre certifié MSC ne va pas seulement aider les populations de poissons du Danemark à prospérer, mais ouvrira aussi davantage les portes du commerce.

Sofie Smedegaard Mathiesen, consultante auprès de l’Association de pêche danoise Danmarks Fiskeriforening, affirme que de plus en plus de consommateurs dans le monde exigent des poissons capturés de manière durable.

.- Le fabricant danois des éoliennes Vestas investira 10 millions d’euros dans la première phase d’un programme avec le fabricant de batteries Northvolt pour développer une plate-forme lithium-ion pour les projets éoliens.

Le projet de sept ans verra Vestas et l’entreprise suédoise de technologie collaborer sur la recherche et le développement de produit d’une solution de stockage, qui pourrait soit être déployée dans les éoliennes ou intégrée dans une « conception de système de centrale complète ».

En utilisant le programme, Vestas a déclaré qu’il voulait également « développer et optimiser les systèmes de contrôle qui peuvent intégrer les systèmes de stockage de la batterie avec d’autres technologies d’énergie renouvelable ».

« Cette importante collaboration avec Northvolt permettra à Vestas de définir, de tester et d’améliorer les offres de stockage de batteries pour les clients qui ont besoin de solutions hybrides et de stockage », a affirmé Anders Vedel, directeur technique de Vestas.

« Il y a un fort objectif commun et une adéquation stratégique avec Northvolt qui soutiendront notre objectif d’étendre nos connaissances dans un domaine qui ne fera que croître en importance pour les énergies renouvelables et le marché global de l’électricité », a-t-il ajouté.

Northvolt a signé un accord avec la société suisse ABB pour partager les produits et services impliqués dans le développement de solutions de batteries.

Il construit également une usine de batteries au lithium-ion en Suède, et la production devrait débuter en 2020.

« Les batteries et les solutions de stockage d’énergie sont essentielles à cette transition, et Vestas sera un partenaire stratégique important pour Northvolt dans l’établissement de notre offre de produits dans le secteur des énergies renouvelables », a souligné Peter Carlsson, co-fondateur et PDG de Northvolt.

En septembre, Vestas a confirmé sa collaboration avec la société de batteries Tesla et d’autres sociétés spécialisées dans le développement de solutions de stockage.

Depuis 2012, la compagnie danoise a développé un certain nombre de projets pilotes hybrides ou de stockage. Elle a déjà indiqué qu’elle prévoyait de commercialiser un produit d’ici 2019.

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.- Oslo – La première compagnie d’assurance-vie de Norvège, KLP, a annoncé sa décision de ne pas investir dans les entreprises tirant une part significative de leurs revenus de l’exploitation des sables bitumineux.

KLP, qui gère 641 milliards de couronnes (65 milliards d’euros) d’actifs, va bannir de son portefeuille d’investissements les groupes qui réalisent plus de 30% de leur chiffre d’affaires dans l’exploitation des sables bitumineux ou pour lesquels ces hydrocarbures non-conventionnels et le charbon représentent plus de 30% des revenus.

« La décision a été prise après un examen des risques climatiques et environnementaux liés à la production de pétrole et de gaz non-conventionnels », a indiqué l’assureur-vie dans un communiqué.

« Les conséquences climatiques et environnementales de l’exploitation de sables bitumineux sont aussi importantes que pour la production de charbon », a expliqué la cheffe des investissements responsables chez KLP, Anne Kvam, citée dans le communiqué, rappelant que le groupe s’était déjà désengagé du charbon en 2014.

Elle a également souligné que la compagnie va parallèlement accroître ses investissements dans les énergies renouvelables. Cette annonce intervient peu après la tenue de l’évènement mondial sur le climat « One Planet Summit » à Paris, qui a mis l’accent sur le rôle-clé des investisseurs financiers dans la lutte contre le réchauffement planétaire.

La liste des entreprises concernées par la mesure de KLP sera dévoilée d’ici au 1er juin prochain, a indiqué l’assureur.

Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde avec environ 1.000 milliards de dollars d’actifs, s’est aussi largement désengagé du charbon mais est toujours présent dans les autres énergies fossiles.

Chargée de sa gestion, la Banque de Norvège a recommandé en novembre que le fonds, lui-même alimenté par les revenus pétroliers de l’État, se désinvestisse du secteur des hydrocarbures pour réduire la vulnérabilité du pays à une chute durable du cours du baril.

Ses investissements dans ce secteur représentent à l’heure actuelle autour de 35 milliards de dollars. La Norvège est le plus gros producteur de pétrole et de gaz d’Europe de l’Ouest.

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.- Helsinki – Le chiffre d’affaires du secteur des biens et services environnementaux en Finlande s’élevait à 36 milliards d’euros en 2016, selon des données publiées vendredi par l’Institut national de la statistique.

La valeur ajoutée du secteur des biens et services environnementaux était de 12 milliards d’euros, soit environ 6% de la valeur ajoutée de l’économie nationale.

Le secteur des biens et services environnementaux employait 130.000 personnes et ses exportations s’élevaient à 7 milliards d’euros en 2016.

Le chiffre d’affaires de la plus grande industrie du secteur des biens et services environnementaux, la construction, s’élevait à plus de 12 milliards d’euros, soit un tiers de l’ensemble du secteur des biens et services environnementaux. La construction emploie 33.000 personnes et sa valeur ajoutée est de 2 milliards d’euros.

La majeure partie du secteur des biens et services environnementaux (84%) était liée à la gestion des ressources et seulement 16% à la protection de l’environnement en 2016.

Les principales catégories de produits de gestion des ressources étaient la gestion de la chaleur et de l’énergie, avec 12 milliards d’euros, la production d’énergie à partir de ressources renouvelables, 7 milliards d’euros et la gestion des minerais, avec un chiffre d’affaires de près de 5 milliards d’euros.

Les plus grandes catégories de produits de protection de l’environnement ont été la gestion des eaux usées avec un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros et la gestion des déchets avec un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros.

Le chiffre d’affaires du secteur des biens et services environnementaux a augmenté de 1,4% entre 2015 et 2016. La valeur ajoutée est quant à elle restée inchangée et les exportations ont baissé de 11% principalement en raison de la baisse des exportations de biens et services environnementaux.

L’emploi a diminué de 1,1%. Le chiffre d’affaires de la construction du secteur des biens et services environnementaux a augmenté d’environ 13% par rapport à l’année précédente.

La croissance a été principalement causée par les coûts de planification et de construction des centrales électriques à énergie renouvelable.

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