L’interdiction de l’usage ‘’non nécessaire’’ d’eau potable en Flandre sera levée samedi

Bruxelles – L’interdiction de l’usage ‘’non nécessaire’’ d’eau potable en Flandre sera levée samedi, annonce jeudi la ministre flamande de l’Environnement, Joke Schauvliege.

En raison de la sécheresse, la Flandre avait interdit depuis le 22 juin l’usage non nécessaire d’eau potable, par exemple pour laver sa voiture, remplir une piscine ou arroser son gazon.

Depuis, il a plu en de nombreux endroits du pays et des précipitations sont encore prévues ces prochains jours.

Dans les autres Régions, seules quelques communes wallonnes avaient demandé aux citoyens de réduire leur consommation d’eau.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de jeudi :.

.- Genève – Après un hiver pauvre en neige, les ruisseaux alpins émettent plus de dioxyde de carbone qu’ils n’arrivent à en capturer, s’est alarmé l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans une étude publiée dernièrement.

‘’Tout se dérègle après un hiver chaud et pauvre en précipitations neigeuses: une fois le printemps revenu, les ruisseaux libèrent encore plus de CO2 qu’ils n’en absorbent’’, expliquent les auteurs de l’étude.

De nombreux scientifiques s’intéressent à l’impact du changement climatique sur les Alpes : l’une de ses conséquences les plus évidentes est la faible quantité de neige observée ces dernières années en montagne.

Les chercheurs de l’EPFL ont découvert que le manque de neige avait également un impact sur les ruisseaux alpins. ‘’Nous savons depuis une dizaine d’année que ceux-ci, combinés aux lacs et aux rivières, contribuent dans une large mesure à émettre du CO2 dans l’atmosphère, un phénomène qui était, jusqu’ici, naturel’’, ont-ils souligné.

‘’Il s’agit de la première recherche qui montre l’impact du changement climatique sur le cycle global du carbone dans le cas des ruisseaux alpins’’, relève Tom Battin, directeur du Stream Biofilm and Ecosystem Research Laboratory (SBER) et co-auteur de cette recherche.

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.- La Suisse vient de lancer une initiative à Astana visant à poser de nouveaux jalons pour une coopération transfrontalière dans le domaine de l’eau en Asie centrale, a indiqué le ministère helvétique des Affaires étrangères.

Le lancement de cette initiative a coïncidé avec la tenue d’une conférence internationale mettant l’accent sur la gestion structurée de l’eau comme facteur de stabilité.

Outre la Suisse, cinq États d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan) ainsi que des observateurs internationaux ont pris part à la conférence ‘’Blue Peace Central Asia’’ pour échanger sur les thèmes de l’eau et de la sécurité.

Cet évènement fait partie intégrante de l’initiative du même nom par laquelle le pays helvétique souhaite encourager le dialogue politique entre les acteurs concernés et le développement de pratiques durables en matière de gestion de l’eau dans les bassins transfrontaliers.

Le pays helvétique est très impliqué dans la diplomatie de l’eau avec pour objectif non seulement de favoriser des solutions politiques sur les questions liées à l’eau et à la sécurité, mais aussi de soutenir l’échange d’expertises en la matière.

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.- Lisbonne – La solution pour le problème environnemental grave des micro-plastiques dans les océans vient d’être découverte à l’Université d’Aveiro sous le nom de Zalerion maritimum, rapporte le magazine Ambiente.

Il s’agit d’un champignon marin qui peut non seulement dégrader le microplastique mais d’une façon rapide et efficace. C’est la première solution respectueuse de l’environnement jamais découverte pour lutter contre le plastique dans les océans, en optimisant l’appétit du champignon par une solution proposée par la mer elle-même.

.- Le Premier ministre portugais Antonio Costa a souligné mercredi au Parlement la nécessité d’avoir un large consensus politique sur la réforme structurelle qui prévoit une réorganisation forestière, rentable du point de vue économique, et en même temps limitant l’expansion de l’eucalyptus (espèce très inflammable).

M. Costa s’exprimait lors du débat parlementaire consacré principalement aux causes et aux conséquences de l’incendie qui a éclaté le 17 juin à Pedrógão Grande, dans le district de Leiria, faisant 64 morts.

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.- Madrid – Les niveaux des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans le sol et l’air de Sesena, dans la province de Tolède, sont revenus à la normale un an après l’incendie qui s’est produit dans une décharge de pneumatiques, selon une étude réalisée par l’Université Rovira i Virgili (URV) de Tarragone.

L’étude, présentée mercredi par le maire de Sesena, Carlos Velazquez, et la professeure en technologie de l’environnement à l’URV, Marta Schuhmacher, affirme que les niveaux d’HAP dans l’air et dans le sol de la localité sont désormais normaux et ne représentent plus un risque pour la santé des habitants.

Selon un communiqué de la mairie, cette étude a été réalisée par le Centre de technologie environnementale, alimentaire et toxicologique de l’URV sur la base d’échantillons collectés en décembre 2016 et en mai 2017, un an après l’incendie.

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.- Les incendies forestiers constituent une nouvelle menace pour le parc national de Donana (sud de l’Espagne), à l’image de l’incendie qui a ravagé ces derniers jours plus de 8.000 ha aux alentours de cette zone humide, qui souffre déjà de problèmes comme la surexploitation de ses ressources en eau, a estimé le porte-parole de l’ONG Ecologistes en Action, Juan Romero.

Les incendies sont une réelle menace qui peut détruire la biodiversité dans cet espace naturel unique, a-t-il relevé, notant que ce dernier incendie a mis en évidence la fragilité de Donana, qui est passée à deux doigts d’une grande catastrophe.

Cet incident doit servir pour approfondir la réflexion et changer les méthodes de gestion des forêts afin de mettre l’action sur la prévention, a dit M Romero.

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.- Paris – Le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a lancé un appel au gouvernement pour engager une réflexion afin d’assurer une mise en œuvre éclairée, efficace et cohérente du droit de l’environnement qui garantisse l’accès à la Justice pour tous.

L’appel répond à la recommandation de la communauté internationale de la conservation de la nature, réunie lors du Congrès mondial de la nature, tenue en septembre 2016, qui invitait les États membres de l’UICN à établir, conformément à leurs systèmes juridiques nationaux, leurs propres tribunaux pour l’environnement et de leur conférer une autorité suffisante pour aboutir à une application plus efficace et cohérente du droit de l’environnement.

‘’C’est aujourd’hui un mouvement mondial, l’augmentation du nombre de cours et tribunaux pour l’environnement créés de par le monde au cours des dernières années est spectaculaire : Ils sont plus de 1.000 dans 44 pays parmi lesquels l’Inde, la Chine ou encore certains Etats américains. La France, forte de sa longue et solide législation en environnement doit aujourd’hui aller plus loin pour rendre son application plus efficace’’, a indiqué le comité.

Selon le comité, la spécialisation des juges aura pour effets : une meilleure appréhension des enjeux écologiques, une réduction des délais d’instruction, une meilleure visibilité du contentieux environnemental, amélioration de la sécurité juridique et de la qualité des décisions rendues par des magistrats mieux formés.

Il a indiqué, d’autre part, que plusieurs organisations de protection de la nature et de l’environnement ainsi que des juristes spécialisés se sont d’ores et déjà associés à l’initiative de l’UICN France qui invite l’ensemble des acteurs agissant pour la protection de la nature à signer cet appel.

.- Quatre plages de la baie de Saint-Brieuc (Manche) ont été fermées mercredi après-midi par la mairie pour ‘’risque sanitaire’’ à cause des algues vertes qui s’échouent massivement sur ce littoral.

Plusieurs ONG avaient tiré la sonnette d’alarme concernant ces marées vertes qui constituent un casse-tête pour les autorités de cette région. La putréfaction des algues due aux chaleurs estivales a pour conséquences des émanations de gaz toxiques.

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.- Londres – Les automobilistes respirent, pendant les arrêts aux feux rouges, jusqu’à 29 fois plus de particule fines que lors d’une circulation fluide, révèle une étude britannique publiée dans la revue Atmospheric Environment.

Seuls moyens de s’en protéger: fermer les fenêtres, éteindre la ventilation et se tenir à distance du véhicule précédent, souligne l’étude menée par des experts de la faculté de Guildford (Surrey).

Dans cette ville de 67.000 habitants située à une cinquantaine de km au sud-ouest de Londres, les chercheurs ont évalué le niveau de particules nanométriques dans la cabine d’une voiture dans diverses conditions de trafic, aussi bien lorsqu’elle roule que lorsqu’elle stationne à un feu rouge.

Premier constat, le niveau de particules à un feu rouge monte jusqu’à 29 fois par rapport aux moments où la voiture roule, alors que seules 19 pc de particules filtrées par le ventilateur.

A un carrefour, le moyen le plus efficace de réduire son exposition consiste à fermer sa fenêtre et à éteindre la ventilation, ce qui diminue de 75 pc le taux de particules dans la cabine par rapport à l’extérieur.

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.- L’herbicide RoundUp, dont le principe actif est le glyphosate, pourrait avoir des effets toxiques sur le rein et sur le foie à de faibles doses, préviennent des chercheurs britanniques dans une récente étude.

Publiée dans la revue Environmental Health, cette étude révèle un effet jusqu’alors inconnu à d’aussi faibles doses de RoundUp. Celle utilisée par les chercheurs est de 4 nanogrammes de glyphosate par kg de poids corporel, alors que la dose journalière admissible (DJA) fixée par l’Union européenne est de 0,3 mg/kg.

Exposés pendant deux ans au RoundUp, les rats de laboratoire présentaient un changement sensible de l’expression des gènes dans le foie et le rein, suggérant une nette altération de la fonction de ces organes.

Le glyphosate a été intégré au groupe 2A du Centre international de recherche sur le cancer, relevant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).